Victoire décisive de Clovis sur Syagrius, dernier représentant de l'autorité romaine en Gaule. Clovis annexe le royaume de Soissons, marquant un tournant vers la formation du royaume des Francs.

Chronologie des Batailles
Parcourez plus de 1500 ans d'histoire militaire française à travers une timeline interactive. Découvrez l'évolution des tactiques, des armes et des enjeux politiques au fil des siècles.
Chronologie des Batailles
Parcourez 669 batailles décisives qui ont façonné l'histoire de France
Bataille de Tolbiac
La bataille de Tolbiac oppose Clovis Ier, roi des Francs saliens, aux Alamans, peuple germanique menaçant les frontières orientales du royaume franc. Selon Grégoire de Tours, Clovis, en difficulté pendant la bataille, invoqua le Dieu chrétien en promettant de se convertir s’il remportait la victoire. Cette victoire repousse durablement les Alamans et précède le baptême de Clovis, fondant le royaume chrétien franc.
Bataille de Dijon
Vers l'an 500, Clovis Ier, roi des Francs, intervient en Bourgogne à l'appel de Godegisèle, frère et rival du roi burgonde Gondebaud. S'appuyant sur cette alliance interne, Clovis lance une offensive contre Dijon, capitale burgonde. La campagne voit Gondebaud initialement défait : il abandonne Dijon et se replie vers Avignon, laissant la ville aux mains de Clovis et de Godegisèle. La victoire franque repose largement sur l'effet de surprise et la division interne du royaume burgonde, miné par la rivalité fratricide. Cet épisode marque une première grande intervention franque contre les Burgondes, annonçant de futures conquêtes.
Bataille de Vouillé
Au printemps 507, les armées franques de Clovis Ier affrontent les Wisigoths du roi Alaric II près de Vouillé, au nord de Poitiers. La bataille oppose deux grandes puissances du sud-ouest de la Gaule : les Francs, soutenus par des contingents burgondes et gallo-romains, et les Wisigoths, maîtres de l’Aquitaine depuis Toulouse. Le choc frontal est décisif : Clovis tue Alaric II au cœur des combats, provoquant la panique et la fuite des Wisigoths. Cette victoire permet aux Francs de prendre rapidement possession de Toulouse, Bordeaux, et de s’imposer comme la principale puissance politique de la Gaule. Vouillé marque la fin de la domination wisigothe en Gaule et ouvre la voie à la réunification politique du pays sous l’autorité franque.
Bataille de Vézeronce
En juin 524, les armées franques, menées par les trois fils de Clovis – Clotaire Ier, Childebert Ier et Clodomir – poursuivent la conquête du royaume burgonde. Après avoir capturé et exécuté Sigismond, le roi légitime, les Francs affrontent l’armée de Godomar III, frère de Sigismond, près de Vézeronce en Isère. Le choc est violent : la bataille s’achève sur une défaite franque majeure, Clodomir y trouve la mort. Les Burgondes, galvanisés par la défense de leur territoire, infligent de lourdes pertes à leurs assaillants et préservent temporairement leur indépendance.
Bataille d’Autun
En 532, les rois francs Childebert Ier et Clotaire Ier poursuivent l’offensive contre le royaume burgonde. Les troupes franques investissent la ville stratégique d’Autun, dernier bastion important de la résistance burgonde, et écrasent les dernières forces fidèles à Godomar III. Face à la supériorité des assaillants et à la désorganisation de ses troupes, Godomar abandonne la ville et s’enfuit. Cette victoire scelle la fin de l’indépendance burgonde et annonce l’intégration de la région au royaume franc.
En 534, les rois francs Childebert Ier, Clotaire Ier et Théodebert Ier lancent une campagne coordonnée contre les derniers bastions du royaume burgonde. Grenoble, avec Lyon et Genève, figure parmi les dernières villes à tomber sous le contrôle franc. Aucune grande bataille rangée n’est rapportée : la supériorité numérique et politique des Francs entraîne la capitulation des dernières forces burgondes. Godomar III, dernier roi burgonde, disparaît alors des sources historiques. Cette campagne marque l’effacement définitif du royaume burgonde et son intégration dans la monarchie franque.
Bataille de Vannes
Vers 560, Chilpéric Ier, roi mérovingien de Neustrie, conduit une expédition militaire contre les Bretons de la région de Vannes, dirigés par le chef Waroch II. Ce dernier refuse de payer tribut et défie l’autorité franque. L’affrontement, mal documenté dans les sources, a probablement lieu en rase campagne ou en périphérie de la ville. Grâce à leur supériorité militaire et à une meilleure organisation logistique, les Francs l’emportent et contraignent Waroch à reconnaître la suzeraineté de Chilpéric.
En 593, dans le contexte des querelles dynastiques mérovingiennes, une armée neustrienne menée par Frédégonde au nom de son jeune fils Clotaire II affronte les troupes austrasiennes de Childebert II près de Tiffauges. L’affrontement, dont les détails restent mal connus, tourne à la catastrophe pour la Neustrie, dont l’armée subit de lourdes pertes. Cette bataille illustre l’ampleur des rivalités entre les héritiers de Clotaire Ier et la fragilité de l’unité politique du royaume franc.
En 687, la bataille de Tertry oppose l’armée austrasienne dirigée par Pépin de Herstal, maire du palais, aux forces neustriennes menées par Berchaire et le roi mérovingien Thierry III. Cette victoire éclatante de Pépin consacre la suprématie des maires du palais austrasiens, reléguant les rois mérovingiens à un rôle purement symbolique. Berchaire est capturé, et Thierry III doit reconnaître l’autorité de Pépin, qui devient le véritable maître du royaume franc.
Bataille de Toulouse
Le 9 juin 721, Eudes d’Aquitaine remporte une victoire décisive sur l’armée omeyyade menée par Al-Samh ibn Malik al-Khawlani. Alors que Toulouse est assiégée depuis plusieurs semaines, Eudes rassemble une armée de secours et lance une attaque surprise contre les assaillants musulmans. Pris de court, les Omeyyades subissent une déroute complète : Al-Samh est mortellement blessé dans la mêlée et son armée se disperse. Cette victoire repousse l’expansion musulmane en Gaule pour plus d’une décennie et assure la survie et l’indépendance du duché d’Aquitaine face à la double menace omeyyade et franque.
Bataille de Bordeaux
En juin 732, l’armée omeyyade commandée par Abd al-Rahman al-Ghafiqi inflige une défaite dévastatrice au duc Eudes d’Aquitaine aux abords de Bordeaux. Pris de court, les Aquitains, numériquement très inférieurs et mal préparés, ne peuvent contenir l’offensive musulmane : Bordeaux est prise et livrée au sac. La victoire omeyyade permet à Abd al-Rahman de poursuivre sa progression vers le nord, ouvrant la route vers la Loire et précipitant la crise qui conduit à la bataille de Poitiers.
Bataille de Poitiers
Le 25 octobre 732, Charles Martel arrête l’expansion de l’armée omeyyade commandée par Abd al-Rahman al-Ghafiqi lors d’une bataille majeure entre Tours et Poitiers. L’armée franque, solidement retranchée sur une position défensive, tient tête à plusieurs charges ennemies. La mort d’Abd al-Rahman au cœur de la mêlée entraîne la désorganisation et la fuite nocturne de l’armée omeyyade. Cette victoire marque un tournant symbolique et stratégique dans la résistance à l’expansion musulmane en Europe occidentale.
Siège de Narbonne
Au printemps 737, Charles Martel lance une grande campagne contre les possessions omeyyades en Septimanie et assiège Narbonne, place forte musulmane et porte d'entrée des invasions en Gaule. Malgré une série de victoires sur les cités voisines et l'encerclement de la ville, les défenseurs tiennent bon grâce à l'arrivée régulière de renforts par mer depuis Al-Andalus. Les Francs remportent plusieurs combats autour de la ville mais ne parviennent pas à s’en emparer. Face à de nouvelles menaces au nord, Charles Martel lève le siège à l’automne.
En 737, lors de sa grande expédition dans le sud de la Gaule, Charles Martel affronte une importante armée formée par les Omeyyades et leurs alliés locaux, notamment le chef berbère Uthman ibn Naissa, dit Munuza. Cette coalition tente de soulager Narbonne, alors menacée par les troupes franques. Charles Martel intercepte les forces musulmanes au niveau de la rivière de la Berre, un point stratégique proche de la Méditerranée. La bataille tourne à l’avantage des Francs, qui infligent de lourdes pertes à l’ennemi. Bien que Narbonne résiste toujours, cette victoire écrase l’armée de secours et consolide la domination franque sur une large partie de la Septimanie.
Bataille de la Têt
Au printemps 739, Charles Martel remporte sa dernière grande victoire contre une coalition musulmane et berbère dans la vallée de la Têt, près de Perpignan. Les Francs interceptent et écrasent les forces ennemies qui tentaient de défendre ou de ravitailler Narbonne. Cette victoire consolide l’isolement de la place forte musulmane et met un terme aux incursions musulmanes durables en Septimanie.
Prise de Narbonne
Au printemps 759, Pépin le Bref met fin à quarante ans d’occupation musulmane en Gaule en s’emparant de Narbonne, dernier bastion omeyyade en Septimanie. Grâce au ralliement des nobles wisigoths locaux, il parvient à isoler la garnison musulmane, puis prend la ville d’assaut. Cette opération marque la conclusion de la reconquête franque dans le sud de la Gaule.
Bataille de Roncevaux
Le 15 août 778, alors que Charlemagne se retire d’une campagne infructueuse en Espagne, l’arrière-garde de son armée est prise en embuscade dans le col de Roncevaux par les Vascons. L’attaque dévaste les troupes franques, tuant Roland, Eggihard, Anselme et la plupart de leurs hommes. L’événement, d’abord épisode tragique mais secondaire de l’histoire carolingienne, devient un mythe fondateur de la littérature médiévale avec la *Chanson de Roland*.
En 788, dans le contexte des troubles persistants au Pays basque après Roncevaux, Chorson, duc de Toulouse, conduit une expédition punitive contre les Vascons dans la vallée de la Bidassoa. Les Francs remportent une victoire tactique en terrain difficile, mais Chorson, trompé par une fausse négociation ou un traité de paix, est capturé dans une embuscade tendue par les Basques après la bataille.
Bataille de Llívia
Vers 790, Guilhem de Toulouse (Guillaume), comte de Toulouse et fidèle lieutenant de Charlemagne, repousse une incursion omeyyade dans les montagnes de Cerdagne, près de Llívia. Les Francs interceptent l’ennemi dans un défilé et remportent une victoire locale décisive, consolidant la frontière méridionale de l’Empire carolingien.
Prise de Barcelone
Louis le Pieux, fils de Charlemagne, mène un long siège de Barcelone occupée par les Omeyyades. Après plusieurs mois, la ville capitule. Cet événement marque un jalon décisif dans la reconquête carolingienne du nord de l’Espagne.
Alors que les Francs tentaient de réaffirmer leur contrôle sur Pampelune, une armée est piégée dans les cols pyrénéens par une coalition de Basques et de cavaliers musulmans. La défaite est sévère, marquant la fin de l’influence carolingienne directe en Navarre.
Bataille de Fontenoy-en-Puisaye
Première grande bataille rangée entre les trois fils de Louis le Pieux. L’alliance entre Charles le Chauve et Louis le Germanique défait leur frère aîné Lothaire, forçant ce dernier à se replier vers Aix-la-Chapelle.
Bataille de Ballon
Charles le Chauve tente de soumettre le royaume de Bretagne récemment unifié sous Nominoë. Les Francs sont battus près de Redon, forçant Charles à reconnaître la quasi-indépendance bretonne.
Bataille de Brissarthe
Les forces franques, menées par Robert le Fort, affrontent une coalition de Vikings et de Bretons à Brissarthe. Bien que Robert meure au combat, ses troupes parviennent à mettre en déroute les envahisseurs.
Bataille de Saucourt-en-Vimeu
Les rois Louis III et Carloman II mènent conjointement une armée contre des forces vikings qui ravageaient la région picarde. La bataille, extrêmement sanglante, se solde par une victoire décisive des Francs.
Victoire décisive des Bretons menés par Alan le Grand contre une importante force viking. Cette bataille met un terme à la domination viking en Bretagne et établit Alan comme maître de la région.
Alors que les Vikings assiègent Chartres, les troupes franques menées par Robert Ier effectuent une sortie audacieuse, appuyée par l’arrivée des forces royales. L’armée viking est mise en déroute.
Bataille de Conquereuil
La bataille de Conquereuil, survenue le 27 juin 992, oppose Foulques Nerra, jeune comte d’Anjou, au puissant duc de Bretagne Conan Ier, dans un affrontement décisif pour la suprématie sur les marches entre leurs deux territoires. Bien que moins expérimenté, Foulques mène une armée disciplinée et applique une stratégie astucieuse qui compense l’équilibre des forces. La bataille est féroce, les deux camps étant composés d’hommes en armes à pied et à cheval. Grâce à une manœuvre de repli simulé suivie d'une embuscade, les Angevins prennent l'avantage. Le duc Conan Ier est tué dans la mêlée, scellant la victoire de Foulques Nerra.
Bataille de Pontlevoy
Foulques III et Herbert Ier défont les forces du comte de Blois dans une embuscade près de Pontlevoy. Odo II, surpris pendant un siège, subit une lourde défaite.
Bataille de Moncontour
Foulques III d’Anjou affronte son rival Odo II de Blois à Moncontour. L’armée de Blois est vaincue et Odo est fait prisonnier, marquant un tournant dans la rivalité féodale entre les deux maisons.
Les forces alliées à la monarchie française, menées par Godefroy II, sont défaites par les troupes de l'empereur Conrad II à Bar-le-Duc. L’affrontement scelle l’échec français à contrôler la Lorraine à cette époque.
Bataille de Mortemer
Les forces françaises, menées par le roi Henri Ier, envahissent la Normandie mais sont sévèrement battues par l'armée de Guillaume le Bâtard à Mortemer. Cette défaite humiliante renforce le prestige de Guillaume et l’indépendance normande.
Alors que les troupes françaises traversent la rivière Dives en deux corps, Guillaume le Bâtard attaque par surprise l’arrière-garde, isolée de l’avant-garde. L’armée royale subit une lourde défaite.
Bataille de Cassel
La bataille oppose deux prétendants au comté de Flandre : Robert le Frison, soutenu par le roi de France, et Arnulf III, soutenu par sa mère Richilde et par des alliés impériaux. Robert l’emporte malgré un effectif inférieur.
La bataille oppose le roi Philippe Ier à un seigneur rebelle puissant, Guillaume d’Auvergne. Les forces royales l’emportent après un affrontement brutal aux abords de Saint-Gilles.
Bataille de Nicée
Premier grand succès militaire de la Première croisade. Les croisés, dont une majorité de seigneurs et troupes françaises, assiègent et prennent Nicée avec l’aide de l’Empire byzantin. Kilij Arslan, absent au début du siège, revient trop tard pour sauver la ville.
Bataille de Dorylée
Grande victoire franque contre les cavaliers turcs. Pris au piège dans une embuscade, les croisés de Bohémond résistent jusqu’à l’arrivée des renforts menés par Godefroy. Les troupes seldjoukides sont mises en déroute.
Bataille d’Antioche
Après avoir pris Antioche début juin 1098, les croisés se retrouvent assiégés par une puissante armée menée par Kerbogha. Le 28 juin, ils lancent une sortie générale dans un ordre de bataille structuré. Les forces musulmanes sont prises de court, subissent une déroute, et quittent la région en panique.
Prise de Jérusalem
Après un siège éprouvant de plus d’un mois, les croisés prennent Jérusalem d’assaut le 15 juillet 1099. La ville est conquise rue par rue, marquant la fin victorieuse de la Première croisade. Le massacre qui suit reste un épisode célèbre et controversé.
Bataille d’Ascalon
Quelques semaines après la prise de Jérusalem, les croisés affrontent et battent une armée fatimide venue en renfort depuis l’Égypte. La victoire confirme la position des croisés en Terre sainte et marque la fin de la Première croisade.
Bataille d’Héraclée
Défaite catastrophique des armées croisées, en grande partie composées de contingents français, face aux forces mobiles et expérimentées du sultan Kilij Arslan. La quasi-totalité des croisés est massacrée ou capturée.
Bataille de Mersivan
L’armée croisée, mal coordonnée et affaiblie par le climat, est encerclée près de Mersivan par les troupes turques. Après plusieurs jours d’escarmouches et de harcèlement, les lignes franques cèdent et l’armée est presque totalement détruite. Raymond de Saint-Gilles parvient à fuir.
Bataille d’Ancyre
Dernière colonne de croisés occidentaux lors de la croisade de 1101, le contingent de Guillaume de Nevers est attaqué à proximité d’Ancyre. Pris en tenaille dans un terrain ouvert, les croisés sont anéantis. Aucun secours ne leur parvient.
Bataille de Ramla
Petite armée franque, essentiellement composée de Français récemment arrivés de la croisade de 1101, est encerclée et anéantie par les forces fatimides. Baudouin Ier s’échappe de justesse.
Bataille de Harran
Grande défaite des forces franques qui tentaient de prendre Harran, point stratégique de la Haute Mésopotamie. Embuscade menée par les Seldjoukides et Artuqides. Capture de Baudouin II.
Bataille de Jaffa
Les forces du royaume de Jérusalem, composées majoritairement de chevaliers français, remportent une victoire décisive contre une coalition fatimide et turque venue d’Ascalon, consolidant leur contrôle sur la côte.
Tancrède, régent d’Antioche et seigneur influent issu de la noblesse française, tente de reprendre Tell Bashir, disputée aux Turcs. Il est repoussé après de violents combats. La ville reste aux mains des musulmans.
Siège et prise de Tyr
Dernier grand port du Levant à résister aux croisés, Tyr est assiégée durant près de cinq mois par les troupes de Baudouin II, assistées d’une puissante flotte vénitienne et de nombreux chevaliers venus d’Occident, notamment de France.
Bataille de Raphanie
Après une tentative échouée de siège sur Damas, les croisés en retraite sont attaqués près de Raphanie. L’embuscade tendue par les forces damascènes désorganise l’armée franque et provoque une défaite sévère.
Bataille du Mont Cadmos
En octobre 1148, alors qu’il traverse les montagnes d’Anatolie, le roi Louis VII et son armée sont attaqués dans un défilé par les archers montés seldjoukides. Le désordre s’installe dans les rangs francs, provoquant une déroute partielle.
Siège de Damas
Les croisés lancent une offensive contre Damas en juillet 1148. Malgré une arrivée rapide et l’effet de surprise initial, la situation stratégique se dégrade. Face aux contre-attaques de la garnison et l’approche de renforts zengides, les croisés se retirent en désordre après quatre jours de siège inefficace.
Bataille d’Inab
Raymond de Poitiers tente d’intercepter Nur ad-Din aux abords d’Inab. L’armée franque est encerclée, submergée et anéantie. La défaite marque un coup d’arrêt majeur pour les ambitions du comté d’Antioche.
Bataille de Laodicée
Renaud de Châtillon mène un raid contre Laodicée avec l’aide d’arméniens ciliciens. Surpris par une contre-attaque de Nur ad-Din, l’expédition tourne à la déroute. L'échec provoque de lourdes pertes et un affaiblissement du pouvoir d’Antioche.
Bataille de Harenc
Les forces croisées tentent de briser le siège de la forteresse de Harenc, mais tombent dans une embuscade soigneusement préparée par Nur ad-Din. Plusieurs chefs croisés sont faits prisonniers, dont Raymond III de Tripoli et Bohémond III d’Antioche.
Bataille de Verneuil
Le jeune Louis, fils du roi Philippe Auguste, tente une expédition militaire contre les possessions anglaises en Normandie. À Verneuil, il tombe dans une embuscade tendue par les troupes fidèles à Henri II. Il est capturé et brièvement détenu.
Bataille de Hattin
Marche forcée sous la chaleur depuis Séphorie vers Tibériade, suivie d’un encerclement total par l’armée de Saladin. Sans eau, épuisés, les croisés s’effondrent sous les attaques. Guy de Lusignan est capturé, la Vraie Croix est perdue, et Jérusalem est vulnérable.
Bataille de Soindres (Mantes)
Philippe II surprend les troupes anglaises qui ravageaient la région de Mantes et les repousse avec l’aide des milices locales.
Siège d’Acre
Après un long siège, les croisés — menés par Philippe II et Richard I — reprennent la ville stratégique d’Acre, marquant un tournant militaire décisif.
Bataille de Fréteval
Philippe Auguste est surpris par l’arrivée rapide de Richard, récemment revenu de captivité. Pris au dépourvu, il doit fuir précipitamment, laissant derrière lui son trésor de guerre et les archives royales.
Bataille de Gisors
Défaite des forces de Philippe Auguste près du pont de Gisors face à Richard Cœur de Lion, revenu en force sur le continent. L’armée française est mise en déroute, Philippe chute dans l’Epte en fuyant.
Bataille de Damme
Le royaume de France détruit une flotte anglaise stationnée à Damme, empêchant une invasion imminente. Cette victoire maritime précède de peu la victoire terrestre de Bouvines.
Bataille de Bouvines
Grande victoire de Philippe Auguste contre une coalition menée par Otton IV, roi d’Angleterre et barons rebelles. Cette bataille consolide l'autorité capétienne en France et fragilise ses ennemis continentaux.
Prise de Damiette
La prise de Damiette est l’un des principaux succès militaires de la cinquième croisade. Après un long siège commencé en 1218, les croisés, dont un grand nombre de Français sous les ordres de Jean de Brienne, parviennent à prendre la ville stratégique de Damiette, porte d’entrée vers le Caire. Ce succès militaire fut toutefois de courte durée, la croisade échouant ensuite dans sa progression vers l’intérieur de l’Égypte.
Bataille de Taillebourg
Victoire écrasante de Louis IX sur les troupes d’Henri III et des barons poitevins révoltés. Le pont de Taillebourg permet une percée décisive de la cavalerie française, provoquant la fuite des coalisés.
Bataille de Mansourah
Après avoir pris Damiette, l’armée de Louis IX remonte le Nil pour atteindre Le Caire mais se heurte aux forces ayyoubides et mameloukes à Mansourah. Une victoire initiale est suivie d’un piège sanglant. Louis IX est finalement fait prisonnier à Fariskur.
Bataille de Fariskur
Bataille finale de la campagne de Louis IX en Égypte. Encerclés à Fariskur, les croisés malades, épuisés et mal approvisionnés se rendent. Le roi de France est fait prisonnier, un événement unique dans l’histoire monarchique française.
Bataille navale des Formigues
Victoire navale majeure des Aragonais sur la flotte française. Cette défaite maritime contribue à l’échec général de la croisade d’Aragon menée par Philippe III le Hardi.
Bataille du Col de Panissars
Alors qu’elle bat en retraite vers la France après l’échec de la croisade d’Aragon, l’armée française, ravagée par la dysenterie, est attaquée dans les gorges pyrénéennes. L’embuscade déclenchée par les Catalans cause une débâcle. Philippe III meurt peu après à Perpignan.
Bataille d'Arques
Victoire rapide de l'armée royale française contre les troupes flamandes dans les environs d'Arques. Cette bataille s’inscrit dans une série de campagnes menées par Philippe le Bel pour mater la révolte des villes flamandes.
Bataille de Courtrai (ou des Éperons d'or)
Défaite historique de la chevalerie française face à l’infanterie flamande, essentiellement composée de milices urbaines. Le terrain marécageux neutralise la cavalerie française, prise au piège et décimée. Les Flamands récupèrent près de 700 éperons dorés sur les cadavres des chevaliers, d’où le nom donné à la bataille.
Bataille navale de Zierikzee
Victoire navale décisive de la France au large de Zierikzee contre une flotte flamando-hollandaise bien plus nombreuse. L’intervention de navires génois, alliés de Philippe IV, joue un rôle déterminant dans la victoire.
Bataille de Mons-en-Pévèle
Bataille confuse et acharnée qui voit les troupes françaises l’emporter après une contre-attaque décisive. Philippe IV manque de peu d’être capturé. Malgré l’indiscipline, les Français parviennent à repousser les Flamands, consolidant temporairement leur contrôle.
Bataille de Cassel
Victoire écrasante de Philippe VI de Valois face aux milices flamandes en révolte contre leur propre comte. L’armée royale écrase les insurgés à Cassel, malgré une attaque surprise initiale des Flamands.
Bataille de l'Écluse
L'une des plus grandes batailles navales médiévales. Édouard III remporte une victoire écrasante en détruisant presque toute la flotte française, ouvrant la voie au débarquement anglais sur le continent.
Bataille de Saint-Omer
Victoire terrestre française contre les troupes flamandes soutenues par l’Angleterre. Une sortie surprise depuis la ville fortifiée déstabilise l’ennemi et provoque sa déroute.
Petite mais significative victoire française contre un détachement anglais en Poitou, lors d’un épisode secondaire de la guerre de Succession de Bretagne. Le commandement français capture une partie des troupes ennemies.
Bataille de Champtoceaux
Victoire majeure de Charles de Blois qui capture Jean de Montfort après un assaut sur Champtoceaux. Cette victoire renforce momentanément la position du camp français dans la guerre de succession.
Bataille de Morlaix
Défaite française face à une armée anglaise inférieure en nombre mais bien positionnée. Les archers anglais jouent un rôle décisif dans la victoire.
Bataille de Vannes
Combat acharné autour de la ville de Vannes. La bataille ne donne pas de vainqueur clair mais coûte la vie à Robert d'Artois, chef des forces anglaises. L’affrontement débouche sur une trêve diplomatique imposée par le pape et les rois de France et d’Angleterre.
Bataille de Bergerac
Victoire éclatante du comte de Derby qui s’empare de Bergerac par surprise. L’armée française commandée par Louis de Poitiers est prise au dépourvu et battue. L’attaque ouvre la voie à une série de succès anglais en Guyenne.
Bataille d’Auberoche
Victoire retentissante du comte de Derby contre une force française largement supérieure. L’armée française, qui assiégeait Auberoche, est surprise et écrasée lors d’une attaque audacieuse anglaise combinant archers et cavalerie.
Bataille de Crécy
Déroute cuisant de la chevalerie française face aux tactiques défensives anglaises solidement coordonnées autour des archers et de l’infanterie.
Petite bataille locale en Saintonge : une force française tente d’intercepter un convoi anglais revenant de raid, mais tombe dans une embuscade bien préparée.
Prise de Calais
Tentative de reconquête menée par Charny sur une Calais affamée, prise en flagrant délit par la garnison anglaise suite à une trahison.
Bataille de Saintes
Engagement rangé près de Saintes entre forces françaises menées par Jean de Clermont et les troupes anglaises occupant la région. La bataille tourne à l’avantage des Français après une charge décisive de cavalerie.
Bataille de Mauron
Défaite des troupes françaises face à une armée anglo-bretonne plus mobile et mieux commandée. Guy II de Nesle est tué au cours du combat.
Bataille de Poitiers
Les Français, en supériorité numérique, attaquent en quatre vagues mais sont repoussés par la défense anglaise bien organisée. Une contre-attaque surprise du Prince noir sur les arrières français déclenche leur effondrement. Le roi Jean II est capturé.
Bataille de Brignais
L’armée royale tente de surprendre les Grandes Compagnies installées près de Lyon. Mais ces dernières, bien renseignées, tendent une embuscade. L’armée française est écrasée. Le comte de La Marche et de nombreux nobles sont tués.
Bataille de Cocherel
Bertrand du Guesclin affronte et vainc les forces anglo-navarraises qui soutiennent Charles le Mauvais de Navarre. Malgré l'infériorité numérique, il utilise un leurre et une attaque sur le flanc gauche pour désorganiser l'ennemi et capturer son chef.
Bataille d’Auray
La bataille oppose les partisans de Charles de Blois, soutenus par la France, à ceux de Jean de Montfort, appuyés par l’Angleterre. Malgré un engagement solide de Du Guesclin, les forces françaises sont vaincues. Charles de Blois est tué, Du Guesclin fait prisonnier.
Bataille de La Rochelle
La flotte castillane attaque la flotte anglaise venue ravitailler La Rochelle. Manœuvres habiles, tirs de bombardes, et combat rapproché conduisent à une victoire totale. La marine anglaise subit l’un de ses plus grands désastres.
Bataille de Chizé
Alors que Jean de Gand mène une chevauchée massive du nord au sud de la France, les Français parviennent à harceler son arrière-garde près de Chizé. L’attaque coordonnée des forces royales surprend les Anglais et leur inflige des pertes sévères.
Bataille de Roosebeke
L’armée royale française, commandée par le jeune roi Charles VI, affronte les milices flamandes en révolte contre l’autorité du comte de Flandre. Malgré leur supériorité numérique, les Flamands sont mal organisés et écrasés par une charge décisive de la cavalerie française.
Bataille de Dunkerque
Les forces franco-bourguignonnes interceptent les troupes flamandes et anglaises près de Dunkerque lors d’une expédition lancée par l’évêque de Norwich dans le cadre d’une croisade contre les partisans du pape d’Avignon. La bataille tourne à l’avantage des Français après une charge décisive de la cavalerie lourde.
Bataille de Gênes
Dans un contexte de rivalité commerciale et politique, la flotte française dirigée par Louis II d’Anjou engage la flotte génoise dans le port de Gênes. Grâce à un usage habile de l’artillerie navale et à un débarquement surprise dans l’arsenal, les Français infligent une lourde défaite à la République de Gênes.
Bataille d’Azincourt
L’armée française, bien plus nombreuse, tente d’encercler les troupes anglaises épuisées après leur longue marche depuis Harfleur. Sur un terrain boueux, les charges de la chevalerie française sont désorganisées et prises sous le feu constant des archers anglais, protégés par des pieux. Le massacre est total.
Bataille de Baugé
Profitant d’une séparation imprudente entre l’avant-garde anglaise et son infanterie, les troupes écossaises commandées par John Stewart de Darnley attaquent de flanc les Anglais menés par le duc de Clarence. Ce dernier meurt au combat, provoquant la panique et la retraite anglaise.
Bataille de Cravant
L’armée franco-écossaise tente de franchir l’Yonne à Cravant pour reprendre l’initiative dans le nord. Les forces anglo-bourguignonnes attaquent alors que l’armée ennemie est divisée par le fleuve. Les Écossais combattent vaillamment mais sont submergés par le tir des archers anglais et les charges combinées. Déroute complète des troupes du dauphin.
Bataille de Verneuil
La bataille oppose les forces franco-écossaises à une armée anglo-bourguignonne lors d’une tentative française pour reprendre l’initiative dans la guerre. Malgré une résistance acharnée, les troupes françaises sont écrasées, subissant une défaite similaire à celle d’Azincourt.
Bataille d’Orléans
Après plusieurs mois de siège anglais, Jeanne d’Arc arrive pour relever le moral des défenseurs et organise une série d’attaques visant à briser le siège. La supériorité tactique, la motivation renouvelée et la coordination des assauts conduisent à la levée du siège le 8 septembre.
Bataille de Patay
Une attaque surprise française brise la formation anglaise d’archers qui avait causé de lourdes pertes à Azincourt. La cavalerie française charge avec succès, provoquant la déroute totale des Anglais et la capture de plusieurs commandants.
Bataille de Formigny
Les forces françaises utilisent efficacement leur artillerie contre les troupes anglaises, qui sont ensuite prises en tenaille par la cavalerie française. La bataille se solde par une défaite décisive anglaise, ouvrant la voie à la reconquête complète de la Normandie.
Bataille de Castillon
L'armée française, appuyée par une puissante artillerie, défend un camp fortifié face aux forces anglaises. La bataille se solde par une défaite anglaise décisive, avec la mort de John Talbot. Cet affrontement marque la fin de la présence militaire anglaise majeure en France.
Bataille de Montlhéry
Une bataille indécise opposant les troupes du roi Louis XI aux forces bourguignonnes de Charles le Téméraire. Malgré plusieurs engagements violents, aucun camp ne parvient à imposer sa domination totale sur le champ de bataille.
Bataille de Guinegatte
La bataille oppose les forces françaises à celles de Maximilien Ier, héritier des Pays-Bas bourguignons, dans une lutte pour le contrôle des anciens territoires ducale. Malgré une résistance farouche, les Français sont défaits, consolidant la présence habsbourgeoise.
Bataille de Saint-Aubin-du-Cormier
La bataille oppose les troupes royales françaises aux insurgés bretons et leurs alliés européens. La victoire française met fin à la guerre folle et affaiblit durablement la résistance bretonne à l’intégration dans le royaume.
Bataille de Fornoue
Le 6 juillet 1495, alors qu’il retraite de Naples vers la France, Charles VIII est intercepté à Fornoue par la Ligue italienne. Malgré un terrain difficile et un affrontement désorganisé, l’armée française parvient à briser l’encerclement. Bien que les pertes soient importantes des deux côtés, les Français maintiennent leur cohésion et poursuivent leur marche, ce qui leur permet de rejoindre la France sans désastre militaire.
Bataille de Novare
L’armée française et milanaise est surprise et écrasée par la charge des piquiers suisses. La bataille marque un revers majeur pour la France et la capture de Ludovico Sforza.
Bataille navale de Saint-Mathieu
Bataille navale sanglante près de la pointe Saint-Mathieu, où la flotte française et anglaise s’affrontent avec pertes importantes des deux côtés. La bataille est considérée comme une victoire française tactique.
Bataille de Marignan
La bataille de Marignan, livrée les 13 et 14 septembre 1515, oppose l’armée de François Ier, récemment monté sur le trône de France, aux redoutables fantassins suisses soutenant le duc de Milan Maximilien Sforza. Après avoir franchi les Alpes par une manœuvre audacieuse via le col de Larche, l’armée française descend rapidement en Lombardie. Les Suisses, réputés pour leur discipline et leur combativité, attaquent les Français près de Marignan à la tombée du jour. Le premier jour de combat est d’une extrême intensité : les Suisses enfoncent partiellement le dispositif français. Toutefois, l’arrivée dans la nuit de l’armée vénitienne, alliée de la France, commandée par Bartolomeo d'Alviano, permet de renforcer les lignes françaises. Le lendemain, les forces françaises passent à la contre-attaque. Grâce à la combinaison de la cavalerie lourde, de l’artillerie et de l’infanterie, les troupes suisses sont finalement repoussées, battues et obligées de se retirer, mettant fin à leur contrôle du duché de Milan.
Bataille de la Bicocca
Les troupes françaises tentent d’attaquer les positions fortifiées impériales sur la colline de la Bicocca. La bataille tourne à la déroute française, notamment en raison de la puissance de l’artillerie et des arquebusiers ennemis.
Bataille de Pavie
L’armée française est surprise et encerclée par les forces impériales à Pavie. Malgré une résistance héroïque, François Ier est capturé, marquant une défaite majeure pour la France et un tournant dans les guerres d’Italie.
Bataille de Landriano
L’armée française engage les forces impériales bloquées à Landriano. Après plusieurs heures de combat, les Français remportent la victoire grâce à une attaque coordonnée entre cavalerie et infanterie, forçant la reddition d’Antonio de Leyva.
Bataille navale de Préveza
Bataille navale majeure où la flotte de la Sainte Ligue inflige une lourde défaite à la coalition franco-ottomane, assurant la suprématie navale impériale en Méditerranée.
Bataille de Cérisoles
L’armée française inflige une défaite écrasante aux forces impériales, utilisant une combinaison efficace de tactiques d’infanterie, cavalerie et artillerie. La bataille affirme temporairement la domination française en Lombardie.
Bataille de Renty
L’armée française engage les forces impériales près de Renty. Après un combat acharné, les Français remportent une victoire stratégique qui affaiblit les ambitions impériales en Flandre.
Bataille de Saint-Quentin
L’armée française est encerclée et subit une défaite écrasante face aux forces impériales bien coordonnées. Le connétable Anne de Montmorency est fait prisonnier, ce qui affaiblit considérablement la position française.
Bataille de Gravelines
L’armée française inflige une défaite sévère aux forces espagnoles près de Gravelines, marquant un tournant favorable pour la France dans les guerres d’Italie.
Bataille de Dreux
La bataille oppose deux armées françaises divisées par la guerre civile religieuse. Après plusieurs heures de combat acharné, les catholiques remportent une victoire tactique mais perdent leur chef, le connétable Montmorency.
Bataille de Saint-Denis
Les troupes catholiques assiègent Paris et affrontent l’armée protestante lors d’une bataille acharnée. La victoire catholique est obtenue malgré la mort du connétable Montmorency, renforçant temporairement le contrôle royal.
Bataille de Jarnac
Les forces catholiques attaquent par surprise les protestants lors de cette bataille. La victoire catholique provoque la défaite des huguenots et la mort de l’amiral Coligny.
Bataille de Moncontour
Les forces catholiques infligent une défaite sévère aux protestants lors de cette bataille, renforçant temporairement la position royale.
Bataille de Cap-Vert
Un combat naval entre flottes française et portugaise au large du Cap-Vert. Les deux parties subissent des dommages mais aucune ne parvient à prendre clairement l’avantage, reflétant la lutte pour le contrôle des routes commerciales atlantiques.
Bataille de Coutras
Les troupes protestantes menées par Henri de Navarre remportent une victoire éclatante grâce à une charge de cavalerie surprise qui désorganise complètement les forces catholiques.
Bataille d'Arques
Henri IV défend victorieusement la position face à une armée supérieure en nombre, utilisant le terrain et des tactiques défensives efficaces.
Bataille d'Ivry
Henri IV remporte une victoire décisive grâce à une charge de cavalerie efficace, brisant les lignes de la Ligue et consolidant son pouvoir en France.
Bataille de Fontainebleau
Henri IV remporte une victoire importante contre la Ligue catholique, consolidant son pouvoir en région parisienne.
Bataille d'Aumale
Henri IV inflige une défaite aux forces de la Ligue à Aumale, renforçant son contrôle en Normandie et affaiblissant les ligueurs.
Bataille de Fontaine-Française
Henri IV remporte une victoire tactique importante contre une armée espagnole et ligueuse, renforçant la domination royale en Bourgogne.
Bataille des Monts de Saint-Jean
Les forces espagnoles infligent une défaite sévère aux troupes françaises et hollandaises lors d'une bataille décisive dans la guerre de Quatre-Vingts Ans.
Bataille de Villaviciosa
Bataille où les forces françaises ont été défaites dans une lutte pour le contrôle du royaume de Castille.
Bataille de Ponts-de-Cé
La bataille voit la défaite des forces protestantes huguenotes, mettant fin à la révolte de la Ligue de Savoie et renforçant l’autorité royale.
Siège de La Rochelle
Long siège combinant blocus naval et assauts terrestres, la ville protestante est prise après un an de résistance, affaiblissant considérablement le mouvement huguenot.
Bataille de Lutterbach
Victoire française grâce à une attaque surprise et à une excellente coordination entre infanterie et cavalerie.
Bataille de Wattwiller
Victoire tactique française dans une région stratégique d’Alsace, renforçant la présence de la France dans la guerre et perturbant les lignes impériales.
Bataille de Nördlingen
Malgré l’engagement significatif de forces françaises alliées aux protestants, la bataille se solde par une défaite majeure qui modifie l’équilibre dans la Guerre de Trente Ans, avec la perte du soutien de plusieurs princes allemands.
Bataille intense marquée par la coordination entre les forces françaises et leurs alliés protestants, aboutissant à la prise de Rheinfelden et à une importante victoire sur les impériaux.
Bataille de Guetaria
La flotte française inflige une lourde défaite à la marine espagnole, perturbant les communications et les ravitaillements espagnols sur la côte basque.
Bataille de Breisach
Après un siège prolongé, les forces françaises prennent la ville de Breisach, ouvrant la voie à la domination française sur le Rhin.
Siège de Thionville
Après un siège intense et prolongé, les troupes françaises réussissent à prendre la forteresse impériale de Thionville, ouvrant une voie stratégique en Lorraine.
Bataille de Rocroi
La bataille de Rocroi marque une victoire décisive des troupes françaises contre la redoutable armée espagnole, réputée invincible jusque-là. Condé, encore jeune, démontre un talent stratégique remarquable. L’armée française use d’une combinaison innovante d’infanterie et de cavalerie pour briser la fameuse tercios espagnole. La victoire galvanise le moral français et est un tournant dans la suprématie militaire en Europe.
Bataille de Nordlingen (Seconde)
La seconde bataille de Nordlingen voit la victoire des forces françaises sous le commandement du Prince de Condé contre les troupes impériales, consolidant la présence française en Allemagne et affaiblissant l'Empire.
Bataille de Zusmarshausen
Cette bataille conclut les opérations terrestres majeures de la Guerre de Trente Ans. Les forces françaises et alliées remportent une victoire décisive qui précipite la fin du conflit en Europe.
Bataille de Lens
La bataille de Lens est une confrontation décisive entre l’armée royale française et les forces impériales. Grâce à la supériorité tactique de Condé, notamment par une charge de cavalerie audacieuse, les Français remportent une victoire stratégique majeure qui précipite la fin du conflit. La bataille se déroule dans un contexte où la guerre est épuisante, et les deux camps cherchent une conclusion favorable.
Bataille de Dunkerque
La bataille navale de Dunkerque voit la flotte française triompher grâce à une coordination tactique efficace sous Jean II d’Estrées. Malgré une supériorité numérique adverse, les Français imposent leur contrôle sur la Manche, assurant la protection des côtes françaises et la sécurisation des convois.
Bataille de Saint-Gotthard
Les forces alliées, comprenant un contingent français sous le commandement du duc de Lorraine, infligent une défaite décisive aux Ottomans, stoppant leur avancée en Europe centrale.
Bataille de Cassel
Bataille où les troupes françaises remportent une victoire décisive contre les forces hollandaises, consolidant leur contrôle en Flandres durant la Guerre de Hollande.
Bataille de Fleurus
Le duc de Luxembourg mène une attaque magistrale contre une coalition européenne. Les Français encerclent l'ennemi et remportent une victoire décisive en Belgique.
Bataille de Staffarda
Les forces françaises sous Catinat remportent une victoire contre le duché de Savoie à Staffarda, consolidant leur contrôle dans le Piémont.
Bataille de la Hougue
La flotte française de Tourville affronte une flotte coalisée deux fois plus nombreuse au large du Cotentin. Bien que supérieurement manœuvrée, la marine française subit une défaite décisive avec la perte de nombreux vaisseaux échoués et incendiés près de la Hougue.
Bataille de Neerwinden
Luxembourg affronte une armée coalisée dirigée par Guillaume III. Malgré des pertes importantes, les Français parviennent à percer les lignes ennemies et à les faire reculer en désordre.
Siège de Landau
Landau, place forte stratégique du Rhin, est assiégée pendant près de 4 mois. Grâce aux méthodes de siège modernes de Vauban, la garnison impériale capitule malgré une défense acharnée.
Bataille de Lagos (ou cap Saint-Vincent)
La flotte française intercepte un grand convoi marchand anglo-hollandais près des côtes portugaises. Tourville remporte une victoire décisive, saisissant ou détruisant une partie massive du commerce maritime ennemi.
Bataille de Marsaglia
Catinat écrase les troupes austro-savoyardes à Marsaglia, infligeant des pertes très lourdes et établissant la suprématie française en Piémont. La discipline et la puissance de feu française font la différence.
Bataille de la baie de la Conception
D’Iberville mène une expédition terrestre et navale en hiver pour frapper les établissements anglais de Terre-Neuve. Il assiège et détruit les colonies autour de la baie de la Conception, infligeant un revers majeur à la présence britannique.
Prise de St. John's
Après avoir ravagé la baie de la Conception, d'Iberville marche sur St. John's, principal bastion britannique de Terre-Neuve. Il surprend la garnison, prend la ville et détruit ses fortifications.
Siège de Carbonear
Dernier bastion britannique après les victoires françaises à Terre-Neuve, Carbonear résiste à d’Iberville. Les habitants se réfugient sur l’île voisine fortifiée, hors de portée des assaillants. Le village est incendié, mais le fort reste invaincu.
Bataille de Carpi
Dans une série de manœuvres initiales en Italie du Nord, les troupes impériales surprennent l'avant-garde française à Carpi. Eugène de Savoie franchit le Pô sans opposition, forçant les Français à battre en retraite.
Bataille de Chiari
Mal préparées, les forces franco-espagnoles attaquent une position bien fortifiée tenue par le prince Eugène à Chiari. L’assaut frontal se solde par un échec cuisant, avec des pertes très lourdes côté français.
Bataille de Crémone
Dans une attaque de nuit méticuleusement préparée, le prince Eugène de Savoie tente de surprendre la garnison française de Crémone. Les troupes impériales s’infiltrent par un aqueduc et ouvrent les portes de la ville à une force plus large. Malgré la surprise initiale et la capture du maréchal Villeroi, la résistance acharnée des soldats français, notamment les régiments irlandais au service de Louis XIV, permet de repousser les assaillants et de conserver la ville.
Bataille de Luzzara
Dans la plaine du Pô, les armées françaises et impériales se rencontrent à Luzzara dans une bataille acharnée et indécise. Eugène prend l’initiative en attaquant les positions françaises à l’aube, mais Vendôme, soutenu par Philippe V d’Espagne, organise une défense tenace. Les deux camps revendiquent la victoire, bien qu’aucun n’ait pu briser l’autre. La bataille, l'une des plus sanglantes de la guerre, montre la dureté du front italien.
Bataille de Spinges
Dans le cadre de la campagne de Bavière et du Tyrol, des troupes françaises tentent de traverser le Tyrol pour joindre les Bavarois. À Spinges, un petit détachement français est surpris dans un défilé par des milices locales appuyées par des troupes impériales. Pris au piège dans des zones boisées et montagneuses qu’ils maîtrisent mal, les Français subissent de lourdes pertes avant de se replier.
Bataille du Speyerbach
Dans une tentative de couper l’avance française en Palatinat, l’armée impériale attaque l’aile gauche de Tallard près du Speyerbach. Malgré l’effet de surprise initial, les Français regroupent rapidement leurs lignes et contre-attaquent avec une efficacité redoutable. La cavalerie française, bien dirigée, joue un rôle décisif pour repousser et disperser les troupes impériales.
Bataille de Blenheim (ou Höchstädt)
La bataille de Blenheim marque l’un des plus grands désastres militaires français du XVIIIe siècle. L’armée franco-bavaroise, étalée sur 7 km le long du Danube, est attaquée sur trois points. Marlborough fixe l’aile gauche avec férocité tandis qu’Eugène retient Marsin sur la droite. Tallard, isolé au centre à Blenheim, voit ses troupes encerclées dans le village. Après un combat acharné, la cavalerie anglaise perce les lignes françaises et détruit le centre. Tallard est capturé, ses forces annihilées.
Bataille de Málaga
La flotte franco-espagnole tente de reprendre l’ascendant naval après la perte de Gibraltar début août 1704. Menée par le jeune comte de Toulouse, la marine française affronte la Royal Navy et ses alliés hollandais au large de Málaga. L’affrontement dure toute la journée, dans un échange massif de tirs de canon sans manœuvre décisive. Aucun navire n’est coulé, mais les pertes humaines sont lourdes. La flotte française se retire en bon ordre vers Toulon.
Bataille de Cassano
Alors que le prince Eugène tente de surprendre l'armée française à Cassano, Vendôme contre-attaque de manière énergique. Les combats sont extrêmement violents autour des ponts et digues de l’Adda. Les troupes françaises, bien que désorganisées par la chaleur et le terrain, réussissent à stabiliser la situation puis à repousser l’assaut impérial. Eugène échappe de peu à la capture.
Bataille de Calcinato
Le maréchal Vendôme lance une offensive éclair contre les forces impériales retranchées à Calcinato. Grâce à une manœuvre de concentration rapide, il surprend Reventlow au matin, disperse ses troupes et s’empare de la position avec une extrême efficacité. L’artillerie française, bien positionnée, joue un rôle décisif dans la dislocation du front ennemi.
Bataille de Ramillies
Villeroi déploie son armée en ligne rigide sur un terrain ouvert, pensant que son centre est imprenable. Marlborough feint une attaque sur le flanc gauche français (du côté de Taviers), forçant les Français à redéployer leurs réserves. Il lance alors une percée puissante sur leur flanc droit à Ramillies. La rupture de ligne est rapide et décisive : la cavalerie alliée écrase la retraite française, qui se transforme en déroute. Cette manœuvre magistrale est l’une des plus étudiées du XVIIIe siècle.
Bataille de Turin
Après un long siège commencé au printemps, les Français encerclent Turin, capitale du duché de Savoie, et pilonnent la ville. Cependant, l’armée impériale menée par Eugène de Savoie parvient à franchir les Alpes, contourner les lignes françaises et lancer une attaque décisive contre les arrières du camp assiégeant. Pris en tenaille entre une sortie des assiégés et une offensive extérieure, les Français se replient dans le désordre. L’encerclement s’effondre en quelques heures.
Siège et bataille de Toulon
Après sa victoire à Turin, le prince Eugène lance une audacieuse offensive contre Toulon, principal arsenal naval français en Méditerranée. Il coordonne ses forces terrestres avec la flotte anglo-hollandaise. Le comte de Toulouse ordonne le sabordage partiel de la flotte pour éviter sa capture. Le maréchal de Tessé organise une défense acharnée sur les hauteurs de la ville et les redoutes de l’arrière-pays. La supériorité du terrain défensif et la maladie dans les rangs impériaux forcent Eugène à lever le siège.
Raid franco-espagnol contre Charleston
Deux expéditions franco-espagnoles sont lancées depuis Saint-Domingue contre la colonie britannique de Caroline du Sud. Après un débarquement au sud de Charleston, les corsaires sont repoussés par la milice coloniale. Une seconde tentative échoue également face à la mobilisation rapide des colons. Le raid se solde par un repli, malgré des dégâts infligés à des fermes environnantes.
Défense de la Guadeloupe
Au printemps 1707, les Britanniques tentent de s’emparer de la Guadeloupe pour s’assurer un point d’appui dans les Antilles françaises. Une escadre anglaise bombarde les côtes et débarque des troupes à proximité de Basse-Terre. Les Français, sous les ordres du gouverneur Auger, opposent une défense vigoureuse à l’aide de batteries côtières, de tirailleurs et de miliciens locaux. Après plusieurs jours de combat, les Anglais se retirent sous le feu nourri et sans avoir pu percer les lignes françaises.
Bataille d'Almansa
Dans le sud-est de l’Espagne, les troupes anglo-portugaises tentent de maintenir leur emprise sur le royaume de Valence. Le duc de Berwick, général français d’origine anglaise au service de Louis XIV et de Philippe V, concentre ses forces pour affronter l’armée alliée à Almansa. Son déploiement en double ligne avec une réserve bien placée permet une défense solide au centre et une manœuvre enveloppante décisive sur les flancs. L’armée alliée est encerclée, mise en déroute, et subit de lourdes pertes.
Combat du col d’Exilles
Alors que les armées impériales cherchent à pénétrer en France par les Alpes, une colonne austro-sarde tente de franchir le col d’Exilles, qui mène directement vers le Briançonnais et la haute vallée de la Durance. Les Français, sous les ordres du marquis de Médavy, fortifient les hauteurs et préparent une embuscade défensive. Les troupes impériales sont prises sous un feu croisé d’artillerie et de mousqueterie depuis les crêtes. Après plusieurs tentatives de percée, elles battent en retraite en laissant de nombreux morts dans la gorge.
Bataille de Lérida
À la suite de la victoire décisive d’Almansa, les troupes franco-espagnoles poursuivent leur reconquête de la Catalogne. En juin, l’armée du maréchal Villars assiège Lérida, ville fortifiée aux mains des troupes loyalistes à Charles d’Autriche. Après plusieurs semaines de bombardement et d’attaques coordonnées sur les bastions extérieurs, les défenseurs cèdent. Le gouverneur catalan, Moragues, est capturé. La ville est occupée dans le cadre de la campagne de pacification du nord-est de l’Espagne.
Combat de Santa Cruz de Tenerife
Une escadre corsaire française basée à Saint-Domingue attaque le port de Santa Cruz de Tenerife tenu par des forces loyalistes au prétendant Habsbourg. L’opération, audacieuse et rapide, permet l’incendie de plusieurs entrepôts et la capture d’un navire britannique. La garnison locale tente une contre-attaque mais échoue à intercepter les assaillants lors de leur retrait vers la mer.
Bataille d’Oudenarde
La bataille d’Oudenarde oppose l’armée française commandée par le duc de Bourgogne et le maréchal de Vendôme à la coalition alliée menée par Marlborough et Eugène de Savoie. Les Français tentent de prendre la ville d’Oudenarde pour contrôler l’Escaut, mais sont surpris par la rapidité de la contre-offensive alliée. Le manque de coordination entre les deux commandants français provoque une confusion désastreuse. Les Français, pris en tenaille, subissent une lourde défaite.
Bataille de Wijnendale
Alors que le siège de Lille est en cours, un immense convoi de ravitaillement allié en provenance d’Ostende doit traverser un territoire menacé par les Français. Le général anglais Webb, chargé de l’escorte, établit une position défensive dans une forêt étroite à Wijnendale. Le comte de La Mothe, croyant pouvoir intercepter facilement le convoi, lance ses forces à l’assaut. Grâce à l’usage habile du terrain et à une résistance acharnée, les Alliés repoussent l’attaque française malgré leur infériorité numérique.
Siège de Lille
Après Oudenarde et Wijnendale, les Alliés lancent un siège contre la place-forte de Lille, clef stratégique des Flandres françaises. Le maréchal Boufflers organise une défense exemplaire, utilisant les fortifications de Vauban avec une rare efficacité. Malgré l'encerclement et les bombardements massifs, la garnison résiste près de 4 mois, infligeant de lourdes pertes aux assiégeants. Plusieurs tentatives françaises pour briser le siège échouent (batailles de secours menées par Vendôme et La Mothe). Boufflers rend la ville avec les honneurs militaires.
Défense de la Martinique
En mars 1708, une escadre britannique tente un débarquement à proximité de Fort-Royal dans le but de prendre le contrôle de la Martinique, clé stratégique des Antilles françaises. Le gouverneur Philippe de Courbouzon organise une défense rapide des côtes avec ses miliciens, ses artilleurs et les habitants mobilisés. Les batteries côtières, installées autour du fort et le long du rivage, infligent de lourdes pertes aux troupes britanniques tentant d’aborder. Après plusieurs tentatives repoussées, les Anglais se retirent sans avoir pu débarquer de façon significative.
Bataille de Malplaquet
La bataille de Malplaquet est l’une des plus sanglantes du XVIIIe siècle. Les Français, retranchés dans une position fortement fortifiée à proximité de la frontière, attendent l'assaut de la coalition alliée. Malgré la victoire tactique des Alliés, leurs pertes massives ralentissent leur progression et permettent aux Français de se replier en bon ordre. Boufflers commande l'aile gauche et assure une retraite ordonnée lorsque Villars est blessé.
Siège de Douai
Après leur victoire coûteuse à Malplaquet, les Alliés reprennent l’offensive au printemps 1710. Le siège de Douai, forteresse stratégique, dure plus de deux mois. La garnison française, bien commandée par le général Albergotti, résiste fermement malgré l’écrasante supériorité numérique ennemie. Les Alliés doivent progresser lentement sous un feu nourri. La ville finit par capituler, mais obtient des conditions honorables.
Siège de Béthune
Le siège de Béthune suit immédiatement celui de Douai dans la campagne de 1710. Malgré un effectif modeste, la garnison française dirigée par le comte de Lannion oppose une résistance solide. Les Alliés mènent un siège intensif avec batteries et mines. Après plus de six semaines de combats acharnés, les Français capitulent, mais obtiennent les honneurs de la guerre.
Siège de Saint-Venant
Peu après la prise de Béthune, les Alliés poursuivent leur avancée en Artois en assiégeant Saint-Venant, un petit poste fortifié sur la Lys. La garnison française, en infériorité, tente de résister aux batteries de siège et aux assauts répétés mais se rend après 11 jours. Les pertes sont modérées mais la reddition rapide démontre l’épuisement du système défensif français dans la région.
Siège d’Aire-sur-la-Lys
Dernière place importante dans l’Artois, Aire-sur-la-Lys est assiégée à l’automne 1710. La défense menée par le marquis de Gacé est vigoureuse : les assiégeants rencontrent une résistance prolongée, notamment lors de plusieurs sorties françaises meurtrières. Malgré cela, le siège est méthodique et progressif. La ville est prise après un mois de combats intensifs. La garnison obtient les honneurs de la guerre.
Combat d’Arleux
Le combat d’Arleux oppose les troupes françaises de Villars à un détachement allié chargé de tenir la tête de pont fortifiée sur le canal de la Sensée. En lançant une attaque surprise bien coordonnée, Villars parvient à reprendre Arleux et à détruire les ouvrages ennemis. Ce succès tactique modeste renforce le moral français, entame la position alliée, et prépare la contre-offensive de l’année suivante.
Bataille de Denain
La bataille de Denain marque un tournant décisif dans la guerre. Villars, grâce à une reconnaissance parfaite et à la complicité locale, traverse la rivière Scarpe et surprend le camp allié de Denain, tenu par un corps impérial isolé. Malgré la supériorité numérique alliée dans la région, Villars neutralise le camp, force le repli général de l’armée impériale et inverse la dynamique du conflit en Flandres.
Reprise de Douai
Profitant de la victoire écrasante de Denain, Villars lance une contre-offensive rapide pour reprendre les places perdues l’année précédente. Douai, fortement fortifiée, est encerclée début août. Malgré des tentatives de renforts impériaux, la garnison est isolée. Les Français mènent un siège rigoureux avec bombardements et sapes. La ville capitule après un mois.
Reprise du Quesnoy
Après la reprise de Douai, Villars continue son offensive éclair en Flandres et met le siège devant Le Quesnoy, une autre forteresse clé. Les forces impériales, prises de court et isolées, ne peuvent espérer aucun secours. Le siège est méthodique, et la ville capitule rapidement après une brèche ouverte dans les remparts.
Reprise de Bouchain
Dernière étape de la reconquête fulgurante de 1712, Bouchain est encerclée peu après la chute du Quesnoy. Bien fortifiée et récemment prise par les Alliés l’année précédente, la ville est néanmoins isolée après Denain. Villars lance un siège rapide, capitalisant sur l’effondrement du moral adverse. La garnison se rend au bout de deux jours, épuisée et sans espoir de renfort.
Siège de Barcelone
Dernier bastion de résistance des partisans autrichiens en Espagne, Barcelone est assiégée par les forces franco-espagnoles dirigées par le maréchal de Berwick. La ville, isolée depuis le traité d’Utrecht, refuse de se rendre. Le siège dure plus d’un an, avec de violents bombardements, des pénuries sévères et une résistance acharnée. La ville est finalement prise d’assaut le 11 septembre 1714 après une brèche ouverte dans les fortifications. Ce siège met fin à la guerre de Succession d’Espagne.
Bataille de Francavilla
Dans le cadre de la tentative de reconquête espagnole de la Sicile, soutenue par la France, les troupes combinées franco-espagnoles affrontent les forces autrichiennes à Francavilla. La bataille est extrêmement sanglante et voit la défaite des coalisés franco-espagnols malgré leur résistance. Les troupes françaises participent notamment à la défense de l’aile gauche et subissent de lourdes pertes.
Prise de Pensacola
Dans le cadre de la guerre de la Quadruple-Alliance, la France lance une opération coloniale contre la ville espagnole de Pensacola, clé du golfe du Mexique. L'opération est menée par Bienville depuis la Louisiane. Grâce à une attaque combinée terrestre et navale, les Français prennent rapidement la ville. Les Espagnols tentent une contre-attaque en août mais sont à nouveau repoussés.
Contre-attaque espagnole sur Pensacola
Quelques mois après sa prise par les Français, la ville de Pensacola est visée par une expédition punitive espagnole venue de La Havane. Débordés par la supériorité navale et le nombre des assaillants, les Français n’opposent qu’une brève résistance avant de capituler. Les Espagnols reprennent la ville sans bataille rangée, capturant la garnison française.
Combat de San Sebastián
Dans le cadre d’une offensive française pour forcer l’Espagne à la paix, le maréchal de Berwick mène une campagne rapide dans le Pays basque. Le port stratégique de San Sebastián est assiégé en septembre. Après plusieurs jours de bombardement, une brèche est ouverte dans les murailles et les troupes françaises donnent l’assaut. La garnison espagnole se rend après de violents combats dans les rues.
Siège de Fontarabie
Après la chute de San Sebastián, Berwick dirige l’assaut contre Fontarabie, une autre ville fortifiée sur la frontière basque. Le siège débute le 9 septembre avec l’installation de batteries d’artillerie face aux bastions nord. En moins de dix jours, la brèche est ouverte et les Français lancent un assaut général. La ville tombe le 18 septembre après des combats féroces.
Siège de Kehl
Dans le cadre de la guerre de Succession de Pologne, la France lance une offensive en Rhénanie contre l’Empire. Le siège de Kehl, forteresse stratégique sur le Rhin face à Strasbourg, est confié au maréchal de Berwick. Les tranchées d’approche sont creusées selon les règles de Vauban. Après deux semaines de bombardement méthodique, les Autrichiens capitulent.
Siège de Philippsbourg
Le siège de Philippsbourg est l’opération majeure de la campagne de 1734. Après avoir traversé le Rhin, l’armée française encercle la forteresse de Philippsbourg, position-clé sur la rive droite. Le siège est mené avec méthode mais dure plus de deux mois. Le maréchal de Berwick est tué en inspectant les tranchées. L’assaut final est déclenché sous le commandement du marquis d’Asfeld, et la place tombe le 18 juillet.
Bataille de San Pietro
Dans le cadre de l’offensive franco-sarde en Italie du Nord pour soutenir la revendication de Stanislas Leszczyński, l’armée française rencontre les forces autrichiennes près de Parme. Les combats sont acharnés, notamment autour du village fortifié de San Pietro. La ténacité de l’infanterie française et la cavalerie sarde permettent de repousser les Autrichiens après plusieurs heures de lutte.
Bataille de Guastalla
La bataille de Guastalla est une confrontation majeure entre les forces franco-sardes et l’armée autrichienne. Le combat se déroule dans la plaine du Pô près de Guastalla. Après plusieurs heures de lutte intense, les troupes françaises, appuyées par leurs alliés sardes, réussissent à déborder les lignes autrichiennes, infligeant de lourdes pertes et forçant l’ennemi à la retraite.
Siège de Philippsbourg (prise finale)
Après le siège prolongé débuté au printemps, la place forte de Philippsbourg est définitivement prise par les troupes françaises sous le commandement du marquis d’Asfeld, successeur du maréchal Berwick, décédé au combat. La reddition survient après un dernier assaut mené avec méthode et un bombardement intense.
Bataille de Bitonto
La bataille de Bitonto est une victoire décisive pour les forces franco-espagnoles en Italie du Sud. Sous le commandement de Villars, l'armée combinée attaque les troupes autrichiennes défendant la ville de Bitonto. Après un combat intense, les Autrichiens sont vaincus et forcés de se retirer, permettant aux Bourbons de consolider leur contrôle sur le Royaume de Naples.
Siège de Gaète
Le siège de Gaète est l’une des dernières grandes opérations militaires de la guerre de Succession de Pologne. La forteresse, tenue par les Autrichiens, est assiégée par les forces franco-espagnoles sous la direction du maréchal de Villars. Après une longue résistance et plusieurs tentatives de sorties, la garnison finit par capituler en août 1735.
Bataille de Dettingen
La bataille de Dettingen est une des premières grandes confrontations de la guerre de Succession d’Autriche. Les forces françaises attaquent l’armée alliée, qui tente de lever le siège de la ville de Déttingen. Après des combats intenses, les Français sont finalement repoussés et doivent battre en retraite. C’est la dernière bataille à laquelle participe personnellement un roi britannique, George II.
Bataille de Fontenoy
La bataille de Fontenoy est l’une des plus célèbres victoires françaises du XVIIIe siècle. Sous le commandement du maréchal de Saxe, les forces françaises repoussent l’armée alliée menée par le duc de Cumberland. La bataille se caractérise par des combats acharnés autour de villages fortifiés et l’utilisation habile de l’infanterie et de la cavalerie. Cette victoire permet à la France de reprendre l’initiative sur le front des Pays-Bas autrichiens.
Bataille de Rocourt
La bataille de Rocourt est une victoire stratégique majeure pour la France. Maurice de Saxe parvient à repousser l’armée alliée qui tentait de reprendre l’initiative en Belgique. La bataille est caractérisée par une défense solide et des contre-attaques efficaces des forces françaises, qui tiennent des positions fortifiées tout en infligeant de lourdes pertes aux Alliés.
Bataille de Lauffeld
La bataille de Lauffeld est une victoire décisive pour la France dans la guerre de Succession d’Autriche. Maurice de Saxe utilise avec brio une combinaison de manœuvres offensives et défensives pour défaire une armée alliée bien équipée et expérimentée. Cette victoire confirme la suprématie française dans les Pays-Bas autrichiens et permet à la France de consolider son contrôle sur plusieurs forteresses stratégiques.
Bataille de Val
La bataille de Val est une victoire tactique notable pour la France durant la guerre de Succession d’Autriche. Maurice de Saxe, en dépit d’une armée légèrement inférieure en nombre, réussit à repousser les troupes alliées qui tentaient de reprendre l’initiative sur le front des Pays-Bas autrichiens. Les combats sont marqués par une forte résistance et une utilisation habile de l’artillerie et de la cavalerie française.
Siège de Maastricht
Le siège de Maastricht fut une opération décisive menée par la France visant à s’emparer d’une place forte stratégique dans les Pays-Bas autrichiens. Sous la direction du maréchal Maurice de Saxe, les forces françaises assiégèrent la ville pendant plusieurs semaines avant de forcer la reddition des défenses néerlandaises. Cette victoire consolida la position française dans la région et affaiblit la coalition alliée.
Bataille de Minorque
La bataille navale de Minorque marque un succès décisif de la marine française contre les Britanniques en Méditerranée, aboutissant à la capture de l’île stratégique de Minorque. Ce succès affaiblit la présence navale britannique en Méditerranée au début de la guerre de Sept Ans.
Bataille de Rossbach
La bataille de Rossbach est une défaite écrasante pour les forces françaises alliées à la Saxe, face à l’armée prussienne menée par Frédéric II. Malgré une supériorité numérique, les troupes franco-saxonnes furent prises par surprise et dispersées par une manœuvre rapide et décisive de la cavalerie prussienne. Cette défaite affaiblit considérablement la position française dans la guerre de Sept Ans.
Bataille de Hastenbeck
La bataille de Hastenbeck est une victoire tactique pour la France en territoire allemand. Le maréchal de Richelieu inflige une défaite à la coalition hanovrienne-britannique, permettant aux forces françaises de progresser en Basse-Saxe.
Bataille de Zorndorf
La bataille de Zorndorf est un combat acharné et indécis entre les forces franco-russes et prussiennes. Malgré d’énormes pertes des deux côtés, aucun camp ne remporte un avantage décisif, ce qui prolonge le conflit dans cette région.
Bataille de Krefeld
La bataille de Krefeld est une défaite pour les forces françaises, repoussées par les troupes hanovriennes du duc de Brunswick. Malgré leur supériorité numérique, les Français subissent une attaque bien coordonnée qui déjoue leur positionnement.
Siège de Louisbourg
Le siège de Louisbourg est une victoire britannique majeure qui met fin à la domination française sur le golfe du Saint-Laurent et ouvre la voie à la conquête du Canada.
Siège de Carrickfergus
Le siège de Carrickfergus est une incursion navale française réussie sur le sol britannique menée par François Thurot. Les forces françaises prennent temporairement la ville, infligeant un coup symbolique à la Grande-Bretagne pendant la guerre de Sept Ans.
Bataille de Warburg (ou de Höchstädt)
La bataille de Warburg est une défaite pour les forces françaises qui essuient une lourde défaite face aux troupes prussiennes du prince Henri, mettant en échec leur avancée en Westphalie.
Bataille de Corbach
La bataille de Corbach se solde par une défaite française face aux troupes prussiennes commandées par le prince Henri. Malgré un effort initial, les Français sont repoussés et doivent abandonner leur avance en Hesse.
Bataille de Lichtenberg
La bataille de Lichtenberg est une victoire française notable en Alsace, où les forces du maréchal de Broglie repoussent une offensive prussienne. Cette victoire contribue à la défense des territoires français sur le Rhin.
Bataille de Freiwaldau
La bataille de Freiwaldau est une victoire française significative en Silésie, où les troupes du maréchal de Broglie repoussent une offensive prussienne, consolidant ainsi la présence française dans la région.
Bataille de Pontecoulant
La bataille de Pontecoulant est une victoire française lors d’un engagement secondaire qui permet de contenir l’avancée britannique en Normandie durant la dernière phase de la guerre de Sept Ans.
Bataille de Signal Hill
La bataille de Signal Hill est la dernière grande bataille de la guerre de Sept Ans en Amérique du Nord, où les forces britanniques reprennent le contrôle de Terre-Neuve après avoir chassé les Français.
Bataille de Sainte-Lucie
La bataille de Sainte-Lucie est une défaite française dans une tentative de reprendre l’île aux Britanniques, consolidant la domination britannique dans les Caraïbes à cette période.
Bataille de la Grenade
La bataille navale de la Grenade est une victoire française qui permet à d’Estaing de maintenir le contrôle des Caraïbes et de soutenir les opérations françaises et américaines contre les Britanniques.
Siège de Savannah
Le siège de Savannah est un échec pour les forces franco-américaines qui tentent de reprendre la ville aux Britanniques. Malgré une attaque coordonnée, les assaillants sont repoussés avec de lourdes pertes.
Bataille de Saint-Christophe
La bataille de Saint-Christophe est une victoire française qui consolide la maîtrise française de cette île stratégique et affaiblit la flotte britannique dans les Caraïbes.
Bataille de la Dominique
La bataille navale de la Dominique est une victoire française qui inflige de lourdes pertes à la flotte britannique, renforçant la position française dans les Caraïbes.
Bataille de Saint-Vincent
La bataille de Saint-Vincent est une victoire française dans les Caraïbes, où la flotte de Guichen repousse la flotte britannique, consolidant la domination française dans la région.
Bataille de la baie de Chesapeake
La bataille navale de la baie de Chesapeake est une victoire stratégique décisive pour la France qui permet de couper l’accès maritime aux renforts britanniques destinés à Cornwallis à Yorktown, précipitant la fin de la guerre.
Siège de Yorktown
Le siège de Yorktown est une victoire décisive pour les forces américaines et françaises, avec la reddition du général Cornwallis marquant la fin effective de la guerre d'indépendance américaine.
Bataille de Saint-Kitts
La bataille de Saint-Kitts est une défaite tactique française où la flotte britannique parvient à repousser l’assaut français, malgré la supériorité numérique française.
Bataille des Saintes
La bataille des Saintes est une défaite majeure pour la flotte française qui subit une lourde défaite navale face à la Royal Navy, compromettant la domination française dans les Caraïbes.
Bataille de Valmy
La bataille de Valmy est une victoire majeure pour la jeune République française. Elle arrête l’avance prussienne vers Paris et galvanise la Révolution.
Bataille de Jemappes
La bataille de Jemappes est une victoire importante des armées révolutionnaires françaises qui permet la conquête de la Belgique et marque une avancée majeure dans la guerre contre les monarchies coalisées.
Bataille d'Andernach
La bataille d'Andernach est une victoire française importante qui repousse les forces prussiennes sur la rive est du Rhin, consolidant les gains territoriaux de la République.
Bataille de Neerwinden
La bataille de Neerwinden est une défaite française significative qui marque le recul des forces révolutionnaires en Belgique.
Première bataille de Wissembourg
La première bataille de Wissembourg est un affrontement indécis entre les forces françaises révolutionnaires et les armées coalisées, qui ne réussit pas à débloquer la situation sur le front rhénan.
Bataille de Wissembourg
La bataille de Wissembourg est une victoire majeure des armées révolutionnaires françaises qui repoussent les forces coalisées hors d’Alsace et consolident leur contrôle sur la région.
Bataille de Hondschoote
La bataille de Hondschoote est une victoire française qui met fin au siège de Dunkerque et repousse les forces coalisées hors des Flandres.
Siège de Valenciennes
Le siège de Valenciennes se solde par une défaite française, la ville tombant aux mains des forces coalisées après un siège prolongé.
Bataille de Wattignies
La bataille de Wattignies est une victoire stratégique pour les forces révolutionnaires françaises qui permet de lever le siège de Maubeuge tenu par les troupes autrichiennes. Elle redonne confiance aux armées françaises et sécurise une position clé dans le Nord.
Bataille de Kaiserslautern
La bataille de Kaiserslautern est une victoire française clé qui stoppe l’avancée prussienne dans la région et sécurise les positions françaises le long du Rhin.
Siège de Toulon
Le siège de Toulon est une victoire stratégique pour la République française, qui reprend la ville tenue par des royalistes soutenus par une coalition anglo-espagnole. C’est lors de ce siège que Napoléon Bonaparte se fait remarquer pour ses talents d’artilleur.
Bataille de Fleurus
La bataille de Fleurus est une victoire décisive française qui assure le contrôle de la Belgique et ouvre la voie à la conquête des Pays-Bas autrichiens.
Siège de Valenciennes
Le siège de Valenciennes est une victoire française importante qui permet de reprendre la ville aux forces coalisées et de consolider la position de la République dans le nord.
Bataille de Bâle
La bataille de Bâle est une victoire française importante qui assure la domination de la République sur une partie du Rhin supérieur et ouvre la voie à l’occupation de la Suisse.
En 1795, plusieurs escarmouches et engagements ont lieu dans la région de Höchstädt entre les armées françaises et autrichiennes. Ces affrontements n'aboutissent à aucune victoire décisive et se soldent par des retraits mutuels sans changement territorial significatif.
Bataille de Biberach
La bataille de Biberach est une victoire française qui renforce la position de Moreau dans le sud de l'Allemagne en repoussant les forces autrichiennes dirigées par Latour.
Bataille de Montenotte
Première grande victoire de Napoléon en Italie, la bataille de Montenotte sépare les forces austro-sardes en deux, compromettant leur coordination et ouvrant la voie à la domination française dans la région.
Bataille de Millesimo
La bataille de Millesimo consolide la victoire de Montenotte en harcelant les troupes en retraite, perturbant davantage la cohésion des forces austro-sardes.
Bataille de Dego
Victoire qui complète la fragmentation des forces coalisées, donnant aux Français le contrôle d’une position stratégique importante sur la route vers le sud.
Bataille de Mondovì
Victoire française qui force le royaume de Sardaigne à demander un armistice, facilitant la conquête du Piémont.
Bataille de Lodi
Victoire majeure qui ouvre la voie à la prise de Milan, consolidant la campagne italienne de Napoléon.
Bataille de Castiglione
Victoire française qui neutralise une tentative autrichienne de lever le siège de Mantoue.
Bataille de Bassano
Victoire qui repousse les Autrichiens vers l’est, consolidant le contrôle français en Vénétie.
Bataille de Caldiero
Engagement tactique qui ne modifie pas substantiellement la situation stratégique dans la région.
Bataille d'Arcole
Victoire française grâce à une offensive audacieuse qui prend le contrôle du pont d’Arcole, stoppant l’avance autrichienne.
Bataille de Rivoli
Victoire décisive mettant fin à l’offensive autrichienne et assurant la domination française en Italie du Nord.
Bataille de Neuwied
Victoire stratégique de Hoche qui force les Autrichiens à reculer, consolidant la position française le long du Rhin.
Bataille des Pyramides
Victoire décisive de Napoléon qui brise la puissance militaire des Mamelouks en Égypte, ouvrant la voie à la conquête française du pays.
Bataille de Stockach
Défaite française lourde qui force Jourdan à battre en retraite, affaiblissant la position française dans le sud-ouest de l’Allemagne.
Bataille d'Aboukir (terrestre)
Victoire française qui défend avec succès la position d’Alexandrie contre une offensive ottomane, consolidant la présence française en Égypte malgré l’isolement maritime.
Bataille de Novi
Défaite française majeure lors d’une bataille acharnée, marquée par la mort du général Joubert, affaiblissant la présence française en Italie.
Bataille de Zurich
Victoire française majeure sous Masséna qui force la coalition à se retirer de Suisse, assurant un contrôle stratégique de la région.
Bataille d'Héliopolis
Victoire française décisive sous Kléber qui repousse une grande armée ottomane, sécurisant la domination française sur le delta du Nil.
Bataille de Biberach
Victoire française importante qui permet de repousser les forces autrichiennes et de sécuriser la progression française en Allemagne du Sud.
Bataille de Marengo
La bataille de Marengo est une victoire décisive de Napoléon Bonaparte qui assure le contrôle de l’Italie du Nord. Après un début difficile, l’armée française, grâce à une contre-attaque menée par Desaix, renverse la situation et inflige une lourde défaite aux Autrichiens.
Bataille d'Elchingen (Höchstädt)
La bataille d'Elchingen, souvent appelée bataille de Höchstädt, est une victoire décisive des forces françaises sous le commandement du général Ney, qui permet la rupture des lignes autrichiennes et la reprise de l'offensive en Allemagne du Sud.
Bataille de Hohenlinden
Victoire décisive de Moreau lors de la bataille de Hohenlinden, qui inflige une lourde défaite aux Autrichiens et permet la poursuite de l’offensive française en Allemagne.
Bataille de Pozzolo
La bataille de Pozzolo est une victoire française importante qui permet de repousser les forces autrichiennes au-delà du Mincio et consolider la domination française en Lombardie.
Expédition de Hollande
L'expédition française en Hollande vise à repousser les forces coalisées britanniques et russes qui occupaient la République batave. Moreau réussit à restaurer le contrôle français sur la région.
Siège du Caire
Le siège du Caire se termine par la capitulation des forces françaises face aux troupes britanniques, mettant fin à la campagne française en Égypte.
Siège d'Alexandrie
Le siège d’Alexandrie se termine par la capitulation des forces françaises face aux Britanniques, mettant fin à la présence française en Égypte.
Campagne de Saint-Domingue
En 1802, la France lance une grande expédition militaire dirigée par le général Leclerc pour rétablir le contrôle sur sa colonie de Saint-Domingue, gravement secouée par la rébellion des esclaves. Malgré des victoires tactiques initiales, la campagne se heurte à une résistance acharnée des insurgés et à des pertes massives dues aux combats et maladies tropicales.
Siège de Crête-à-Pierrot
Le fort Crête-à-Pierrot, tenu par les insurgés haïtiens, est assiégé par les troupes françaises dans une bataille prolongée. Malgré une résistance féroce des insurgés, les Français prennent finalement le fort après plusieurs semaines de combats.
Siège de Saint-Marc
Le siège de la ville portuaire de Saint-Marc est mené par les forces françaises cherchant à reprendre une position stratégique tenue par les insurgés. Après plusieurs semaines de combat, les Français réussissent à s’emparer de la ville.
Bataille de Vertières
La bataille de Vertières est le dernier grand affrontement de la guerre d'indépendance haïtienne. Les forces françaises, affaiblies par les combats prolongés et les maladies, sont défaites par l'armée insurgée haïtienne menée par Dessalines. Cette défaite entraîne la reddition finale des troupes françaises et marque la fin de la présence coloniale française à Saint-Domingue.
Prise de Saint-Lucie
Après la rupture de la paix d'Amiens, les Britanniques reprennent l'île stratégique de Saint-Lucie dans les Antilles, reprenant le contrôle des territoires colonisés pendant la courte paix.
Siège du Cap-Français
Le siège du Cap-Français est un long siège qui affaiblit progressivement les forces françaises dans leur principal bastion en Saint-Domingue. La résistance haïtienne, combinée aux conditions difficiles, mène à la reddition finale après la bataille de Vertières.
Bataille de Wertingen
La bataille de Wertingen est le premier affrontement de la campagne d'Ulm. La cavalerie française, dirigée par Murat, balaie l’avant-garde autrichienne dans une attaque rapide et violente. Lannes soutient l’offensive avec de l’infanterie.
Bataille de Gunzbourg
Lannes reçoit l'ordre de s'emparer des ponts sur le Danube à Günzburg pour couper la retraite des Autrichiens vers l'est. Il lance plusieurs assauts contre les défenses autrichiennes qui protègent les passages stratégiques.
Bataille de Haslach-Jungingen
La division Dupont, isolée, se heurte à une force autrichienne écrasante près d’Ulm. Malgré son infériorité numérique, elle tient sa position pendant plusieurs heures, infligeant de lourdes pertes et empêchant toute percée stratégique.
Bataille d'Elchingen
La bataille d’Elchingen est un affrontement crucial dans le resserrement de l’étau autour d’Ulm. Ney lance une attaque vigoureuse contre les forces autrichiennes retranchées sur les hauteurs d’Elchingen, les forçant à battre en retraite dans le désordre.
Capitulation d'Ulm
La capitulation d’Ulm met un terme à l’encerclement stratégique orchestré par Napoléon. Le général autrichien Karl Mack se rend avec près de 27 000 hommes sans véritable bataille, pris au piège par la rapidité de manœuvre de la Grande Armée.
Bataille de Trafalgar
Trafalgar est la plus célèbre bataille navale des guerres napoléoniennes. La flotte franco-espagnole tente de briser le blocus britannique, mais est interceptée et détruite par Nelson, dont la tactique audacieuse conduit à une victoire écrasante malgré sa mort au combat.
Bataille de Caldiero
La bataille de Caldiero oppose les troupes de Masséna à celles de l’archiduc Charles dans des conditions météorologiques difficiles. Malgré plusieurs tentatives, les Français ne parviennent pas à percer les lignes autrichiennes.
Bataille de Dürenstein
La division Gazan, isolée dans une gorge du Danube, est encerclée et attaquée de tous côtés par une force austro-russe bien supérieure. Mortier envoie des renforts pour éviter l’anéantissement. Les combats sont sanglants et intenses, mais les Français parviennent à se dégager.
Bataille de Schöngrabern (ou Hollabrunn)
Dans cette action d’arrière-garde, le général russe Bagration retarde habilement l’avance française pour permettre au gros de l’armée austro-russe de se replier vers Brünn et rejoindre Koutouzov. Murat tombe dans le piège diplomatique des Russes, acceptant un faux armistice pour gagner du temps.
Bataille d’Austerlitz
La bataille d’Austerlitz, dite « des Trois Empereurs », marque l’apogée de la stratégie napoléonienne. Face à une armée alliée supérieure en nombre, Napoléon utilise la ruse, la préparation minutieuse du terrain et la mobilité de ses troupes pour transformer une position apparemment défavorable en une victoire écrasante. Il choisit délibérément de placer son armée sur le plateau de Pratzen, qu’il fait ensuite évacuer afin d’attirer l’ennemi à y concentrer ses forces. Convaincus que le flanc droit français est affaibli, les Austro-Russes y lancent l’essentiel de leurs troupes. Cette manœuvre affaiblit dangereusement leur centre, qu’ils estiment hors d’atteinte. Napoléon attend que l’ennemi s’engage pleinement dans cette erreur avant de donner l’ordre au corps de Soult, dissimulé dans la brume, de monter à l’assaut du plateau. La percée du centre coupe littéralement l’armée alliée en deux, semant la panique et rendant toute coordination impossible. Sur les ailes, Davout et Lannes résistent ou progressent selon le plan, tandis que la cavalerie de Murat et la Garde impériale exploitent l’effondrement du dispositif ennemi pour capturer des milliers de prisonniers. La déroute est totale : de nombreux soldats austro-russes se noient en tentant de fuir à travers les étangs gelés de Satschan, sous le feu de l’artillerie française. Austerlitz est non seulement un chef-d’œuvre tactique, mais aussi un tournant politique pour l’Europe, la victoire plaçant Napoléon au sommet de sa gloire et bouleversant l’équilibre continental.
Bataille de Saalfeld
La bataille de Saalfeld voit la rencontre entre l’avant-garde française de Lannes et un corps prussien commandé par le jeune prince Louis-Ferdinand. Malgré sa bravoure, ce dernier meurt au combat, et ses troupes sont défaites par des manœuvres habiles des troupes françaises.
Bataille de Iéna
La bataille de Iéna voit Napoléon écraser l'aile gauche de l'armée prussienne. Malgré un brouillard matinal et des informations incomplètes, l’Empereur manœuvre habilement ses corps d’armée pour submerger les positions ennemies. L’arrivée en renfort du corps de Davout à Auerstaedt le même jour parachève une déroute générale.
Bataille d’Auerstaedt
Le même jour que Napoléon à Iéna, Davout se retrouve face à l’essentiel de l’armée prussienne. Malgré une infériorité numérique de 1 contre 2, il résiste toute la journée grâce à la discipline exceptionnelle de ses troupes. Le général Brunswick est mortellement blessé, la chaîne de commandement prussienne s’effondre, et Davout transforme une position défensive en victoire éclatante.
Bataille de Halle
Trois jours après Iéna, Bernadotte intercepte à Halle une importante division prussienne en retraite. Il lance une attaque brutale contre leurs positions retranchées, prenant la ville de vive force, coupant les ponts et semant le chaos dans les rangs ennemis.
Bataille de Prenzlau
La colonne prussienne du prince Hohenlohe, en retraite après Iéna, est interceptée près de Prenzlau par la cavalerie de Murat. Une brève escarmouche dégénère en encerclement, et Murat force Hohenlohe à capituler en exagérant la force française. La ruse, la vitesse et la pression tactique triomphent.
Bataille de Lübeck
Cherchant à échapper à l’encerclement, Blücher tente de se réfugier à Lübeck, ville libre et neutre. Les Français forcent l’entrée de la ville, malgré les protestations des autorités, et livrent bataille dans les rues. Les combats sont intenses et se terminent par la capitulation prussienne.
Capitulation de Magdebourg
Après un court siège, la puissante forteresse de Magdebourg, l’une des plus importantes de Prusse, capitule sans offrir de réelle résistance. Ney, encerclant la ville et bombardant ses abords, convainc le commandant prussien de se rendre.
Bataille de Golymin
Dans une offensive hivernale éprouvante, les forces françaises engagent l’arrière-garde russe à Gołymin. Les combats sont confus, rendus difficiles par la neige, la boue et la tombée de la nuit. Les Russes résistent fermement, puis parviennent à se replier en bon ordre.
Bataille de Pułtusk
Dans des conditions météorologiques extrêmes, Lannes affronte une armée russe supérieure en nombre à Pułtusk. Bien qu’attaqué violemment, Bennigsen refuse de reculer immédiatement et soutient le combat toute la journée. À la tombée de la nuit, les Russes se retirent en bon ordre, mais les deux camps revendiquent la victoire.
Bataille de Mohrungen
Dans une phase de redéploiement hivernal, Ney est surpris par une offensive russe près de Mohrungen. Ses troupes, en infériorité numérique, résistent avec acharnement et empêchent les Russes de pénétrer plus profondément dans la zone française. Après de violents combats, les Russes se replient.
Bataille de Hoff
La cavalerie française de Murat engage les avant-gardes russes dans un terrain glacé et difficile. Les combats sont violents mais confus, se terminant sans vainqueur clair. Cette bataille prépare le terrain pour la confrontation décisive à Eylau deux jours plus tard.
Bataille d’Eylau
Eylau est l’une des batailles les plus violentes de l’ère napoléonienne. Sous une tempête de neige, les Français attaquent les lignes russes autour de la ville d’Eylau. Le champ de bataille est chaotique, la visibilité nulle. Murat mène une charge de cavalerie de plus de 10 000 hommes pour stopper l’avance ennemie. À la fin de la journée, les deux camps restent sur le terrain, exsangues. Napoléon revendique la victoire, mais le résultat est militairement indécis.
Bataille d’Ostrołęka
La division Verdier, isolée à Ostrołęka, est attaquée par une force russe bien supérieure. Verdier défend habilement ses positions, repousse plusieurs assauts et conserve le contrôle de la ville après une journée de combats acharnés.
Bataille de Heilsberg
La bataille de Heilsberg oppose les forces françaises aux Russes solidement retranchés sur les hauteurs derrière la rivière Alle. L’attaque française, mal coordonnée, se heurte à une défense acharnée. Les pertes sont lourdes des deux côtés, et les Français ne parviennent pas à percer.
Bataille de Friedland
La bataille de Friedland oppose les forces françaises de Napoléon à l’armée russe de Bennigsen, qui a imprudemment engagé le combat avec la rivière Alle dans son dos. Après une défense tenace menée par Lannes le matin, Napoléon arrive avec le gros de ses forces, déclenche une attaque massive sur le flanc gauche russe et écrase l’armée ennemie. La victoire est totale, scellant la fin de la campagne.
Bataille d’El Bruc
Les deux affrontements d’El Bruc voient des colonnes françaises attaquées dans les montagnes catalanes par des milices locales. Mal préparées au terrain, les forces de Schwartz puis de Chabran sont repoussées par une défense tenace, renforcée par l’effet de surprise et le soutien populaire.
Bataille de Medina de Rioseco
La bataille de Medina de Rioseco voit les forces françaises de Bessières attaquer une armée espagnole divisée. Profitant du manque de coordination entre les généraux Blake et Cuesta, Bessières lance une attaque décisive sur le centre et détruit l’union des forces ennemies. C’est l’un des rares succès français du début de la guerre d’Espagne.
Bataille de Bailén
La bataille de Bailén oppose les troupes françaises du général Dupont, isolées dans la vallée du Guadalquivir, aux armées espagnoles de Castaños et Reding. Après plusieurs jours d’escarmouches, les Français tentent de percer, mais sont pris en tenaille. Accablés par la chaleur, le manque de vivres et l’encerclement, Dupont capitule avec toute son armée.
Bataille d’Évora
Loison marche vers Lisbonne depuis l’intérieur du Portugal pour soutenir les forces d’occupation. À Évora, il rencontre une résistance formée de milices locales et de volontaires espagnols. Après une courte bataille, les Français balaient les positions ennemies et prennent la ville, qui est ensuite pillée par les troupes.
Bataille de Roliça
Le général Delaborde, en infériorité numérique, tente de ralentir l’avance britannique vers Lisbonne. Il se positionne sur les hauteurs de Roliça. Wellesley tente d’abord un mouvement d’encerclement, puis une attaque frontale. Malgré une résistance tenace, les Français sont repoussés mais se retirent en bon ordre.
Bataille de Vimeiro
Junot tente une attaque frontale contre les positions fortifiées de Wellesley autour de Vimeiro. Malgré plusieurs assauts déterminés, les Français échouent à percer. La supériorité défensive britannique, l’artillerie bien positionnée, et l’utilisation du terrain empêchent toute avancée française. Junot est contraint de battre en retraite.
Bataille de Zornoza
Blake, mal positionné sur les hauteurs de Zornoza, est attaqué par Lefebvre avec une partie du IVᵉ corps. Les Français prennent l’avantage dès le début grâce à leur artillerie et leur discipline supérieure. Blake parvient à se retirer mais subit de lourdes pertes.
Bataille de Valmaseda
Alors qu’une division du maréchal Victor progresse isolée à l’avant, Blake parvient à la surprendre avec une attaque en force. Les Français sont momentanément battus et contraints de se replier. Il s’agit d’un rare succès espagnol pendant la campagne de novembre.
Bataille de Gamonal
La bataille de Gamonal oppose l’avant-garde française de Soult à une force espagnole inférieure commandée par Belveder. Les Espagnols, inexpérimentés et mal positionnés en plaine, sont balayés par l’infanterie française soutenue par une puissante charge de cavalerie. La route de Burgos est ouverte.
Bataille d'Espinosa de los Monteros
Après la surprise de Valmaseda, Victor poursuit Blake et le rattrape à Espinosa. Le 10 novembre, les Espagnols résistent aux premières attaques, mais le lendemain, Victor concentre ses forces, brise le centre espagnol et disperse l’armée. C’est une victoire complète qui élimine temporairement la menace dans le nord.
Bataille de Tudela
La bataille de Tudela oppose une armée espagnole mal coordonnée à une force française supérieure en organisation. Lannes attaque le centre et la droite espagnole, rompant leur ligne, tandis que Moncey poursuit l’effort sur l’aile gauche. L’armée espagnole est disloquée et en fuite avant la tombée de la nuit.
Bataille de Somosierra
Pour ouvrir la route vers Madrid, Napoléon fait attaquer les redoutes espagnoles défendant le col de Somosierra. Après plusieurs assauts d’infanterie infructueux, il ordonne une charge audacieuse des chasseurs polonais de la Garde. Ces derniers percent les lignes ennemies, capturent les canons et forcent les Espagnols à la retraite. La route vers la capitale est dégagée.
Bataille de Cardedeu
Saint-Cyr, marchant depuis Gérone pour secourir Barcelone assiégée, affronte une armée espagnole inférieure en nombre mais solidement positionnée à Cardedeu. Il concentre ses forces pour une percée frontale rapide, qui rompt les lignes espagnoles. L’armée de Vives se débande et permet à Saint-Cyr de débloquer la ville peu après.
Bataille de Molins de Rei
Après sa victoire à Cardedeu, Saint-Cyr poursuit l’offensive et attaque les forces combinées de Vives et Reding retranchées à Molins de Rei, en périphérie de Barcelone. L'assaut frontal coordonné, soutenu par l’artillerie, rompt les lignes espagnoles. L’armée ennemie se débande, et Barcelone est définitivement libérée du siège.
Bataille de Cacabelos
En poursuivant les forces britanniques en retraite, la cavalerie française atteint le pont de Cacabelos défendu par l’arrière-garde anglaise. Une attaque est lancée sans coordination avec l’infanterie française. Les Britanniques, bien postés, infligent des pertes et tuent le général Colbert d’un tir de tireur d’élite. Les Français reculent en attendant les renforts.
Bataille d’Uclès
Victor attaque les forces espagnoles retranchées près du monastère d’Uclès. L’assaut bien coordonné brise la ligne ennemie, et la cavalerie française exploite la percée pour encercler les fuyards. La déroute est complète, et Venegas échappe de peu à la capture.
Bataille de La Corogne
Acculée à la mer après une longue retraite, l’armée britannique défend la ville portuaire de La Corogne en attendant l’évacuation par mer. Soult attaque le 16 janvier, espérant empêcher leur fuite. Les Britanniques tiennent bon et résistent aux assauts français, réussissant à embarquer la majorité de leurs troupes durant la nuit. Moore est tué lors des combats.
Bataille de Castellón
Suchet affronte l’armée valencienne près de Castellón dans une bataille décisive pour sécuriser le flanc est de l’Espagne. Bien que légèrement inférieurs en nombre, les Français engagent une attaque méthodique et enfoncent le centre espagnol. La cavalerie française poursuit les fuyards et achève la victoire.
Bataille de Valls
Suchet, voulant sécuriser la province de Tarragone, intercepte l’armée de Reding près de Valls. Après une reconnaissance prudente, il déclenche une attaque combinée au centre et sur les flancs. La cavalerie française, conduite avec habileté, exécute une manœuvre tournante qui piège les Espagnols. Reding est blessé mortellement dans la déroute.
Bataille de Medellín
Malgré l’infériorité numérique, Victor engage une manœuvre décisive contre l’armée de Cuesta disposée sur une large ligne étendue. Après avoir contenu les attaques espagnoles sur ses ailes, il lance une contre-offensive centrale appuyée par l’artillerie et la cavalerie. L’armée espagnole est totalement mise en déroute.
Deuxième bataille de Porto
Wellesley mène une attaque surprise audacieuse sur Porto, traversant le Douro avec une force légère avant que Soult ne puisse réagir. Pris de vitesse, le maréchal français tente de rassembler ses troupes, mais le pont est coupé et les forces anglaises avancent rapidement dans la ville. La retraite devient inévitable.
Deuxième bataille d’El Bruc
La colonne française du général Schwartz, envoyée depuis Barcelone pour sécuriser la route vers Lérida, est stoppée dans le col d’El Bruc par des milices catalanes déterminées. Ces dernières, appuyées par des troupes régulières, utilisent les hauteurs et des embuscades coordonnées pour bloquer l’avance française. Après plusieurs tentatives de percée, Schwartz bat en retraite vers Barcelone.
Bataille de Wagram
La bataille de Wagram fut l’un des plus grands affrontements des guerres napoléoniennes, opposant les forces de Napoléon Ier à l’armée autrichienne commandée par l’archiduc Charles. Après avoir subi un revers à Aspern-Essling, Napoléon passe à nouveau le Danube début juillet 1809 à l’aide d’un vaste pont de bateaux construit en secret. Le 5 juillet, l’armée française est attaquée alors qu’elle est encore en déploiement, mais résiste aux assauts. Le lendemain, Napoléon organise une contre-offensive décisive, appuyée par une concentration massive d’artillerie au centre (la « grande batterie ») et une attaque puissante sur l’aile droite menée par le maréchal Davout. L’archiduc Charles, incapable de percer les lignes françaises ni de contenir leurs attaques coordonnées, ordonne la retraite dans la soirée du 6 juillet. Cette victoire permet à Napoléon d’imposer des conditions sévères à l’Autriche.
Bataille de Talavera
Les forces françaises de Joseph Bonaparte et du maréchal Victor attaquent les positions retranchées anglo-espagnoles autour de Talavera. La bataille est sanglante et acharnée, avec des assauts répétés contre les hauteurs tenues par les troupes de Wellington. Après deux jours de combat, les Français échouent à percer les lignes britanniques. Cependant, les alliés ne peuvent exploiter leur victoire en raison de la fatigue, des pertes et de l’arrivée d’une nouvelle armée française sur leurs arrières.
Bataille d’Almonacid
Les forces espagnoles de Venegas, tentant de marcher sur Madrid après la bataille de Talavera, sont interceptées à Almonacid par le général Sébastiani. Malgré leur supériorité numérique et une position défensive sur les hauteurs, les Espagnols sont repoussés après une série d’assauts coordonnés par l’infanterie et l’artillerie française. Leur ligne cède dans l’après-midi, et une retraite désorganisée s’ensuit.
Bataille de Saint-Paul
Les Britanniques lancent un raid amphibie sur le port de Saint-Paul pour capturer la goélette corsaire française Caroline, très active dans l’océan Indien. Le gouverneur Des Bruslys, miné par la pression, se suicide la veille. Le colonel Saint-Michel organise une défense avec des miliciens et quelques pièces d’artillerie côtière, mais les Britanniques parviennent à débarquer, capturer le fortin, désarmer les batteries et incendier le port. La Caroline est saisie.
Bataille de Tamames
L’armée espagnole du duc del Parque occupe les hauteurs de Tamames et repousse frontalement l’attaque du général Marchand. Malgré plusieurs assauts, les troupes françaises, en infériorité numérique et mal coordonnées, ne parviennent pas à briser la ligne espagnole. La bataille marque l’un des rares succès tactiques espagnols en 1809.
Bataille d’Ocaña
Malgré leur infériorité numérique, Soult et Sébastiani affrontent l’armée espagnole d’Aréizaga près d’Ocaña. Grâce à une puissante attaque d’artillerie, une manœuvre de cavalerie sur l’aile droite et une infanterie expérimentée, les Français infligent une déroute totale aux Espagnols. L’armée de La Mancha est détruite.
Bataille d’Alba de Tormes
Profitant du retrait précipité des troupes espagnoles du duc del Parque après Tamames, le général Kellermann engage une poursuite rapide. L’arrière-garde espagnole, surprise près du pont d’Alba de Tormes, est attaquée par la cavalerie française avant que l’armée entière ne puisse traverser la rivière. Les formations ennemies sont rompues et l’artillerie capturée.
Bataille de Grand Port
La bataille de Grand Port est la seule victoire navale française majeure des guerres napoléoniennes après Trafalgar. Les frégates françaises de Duperré et Bouvet, aidées de batteries côtières, attirent les navires britanniques dans un lagon étroit. La flotte ennemie s’embourbe sur les récifs. Les Français détruisent deux navires et en capturent deux autres. C’est un revers retentissant pour la Royal Navy.
Bataille de Bussaco
Masséna tente de percer la ligne défensive anglo-portugaise retranchée sur les hauteurs de Bussaco. L’assaut frontal mené par Reynier et Ney échoue face à une défense bien organisée et une artillerie alliée bien positionnée. Malgré sa supériorité numérique, l’armée française subit une défaite coûteuse et tactique.
Bataille de Barrosa
La bataille de Barrosa voit les troupes françaises du général Victor tenter d’intercepter une tentative de sortie anglo-espagnole de Cadix. Bien que les Espagnols hésitent, les Britanniques de Graham montent une attaque énergique sur les hauteurs de Barrosa. Après un combat acharné, les Français sont repoussés, mais conservent leurs positions stratégiques. La bataille est considérée comme indécise, voire tactiquement favorable aux Alliés.
Bataille de Sabugal
La bataille de Sabugal se déroule lors de la retraite de Masséna du Portugal. Le général Reynier, à l’arrière-garde, est attaqué de manière inattendue par une brigade britannique ayant franchi la rivière sous la brume. Malgré une résistance initiale, ses troupes sont mises en difficulté et doivent battre en retraite en désordre.
Bataille de Fuentes de Oñoro
La bataille oppose Masséna, qui tente de dégager la garnison française assiégée à Almeida, à Wellington, solidement retranché à Fuentes de Oñoro. Après deux jours d’escarmouches, Masséna lance une attaque massive le 5 mai. Malgré un succès initial sur le flanc droit britannique, la résistance alliée tient bon. L’armée française se retire sans briser le blocus.
Bataille d'Albuera
Soult tente de lever le siège de Badajoz en attaquant l’armée alliée à Albuera. L’assaut frontal français, dirigé par Godinot puis Girard, est initialement couronné de succès. Mais une contre-attaque acharnée de l’infanterie britannique et la ténacité des troupes espagnoles brisent l’élan français. Les deux camps subissent de lourdes pertes, sans victoire décisive.
Bataille de Zújar
La bataille de Zújar oppose la cavalerie française commandée par Latour-Maubourg à une force espagnole isolée tentant d’interrompre les communications françaises dans le sud-ouest de l’Espagne. Grâce à une manœuvre habile de contournement, la cavalerie française disperse les forces ennemies et capture un grand nombre de prisonniers.
Combat de Cañada del Hoyo
Le général Hugo intercepte une force mobile de guérilla commandée par 'El Empecinado' dans la région montagneuse de Cuenca. Grâce à un mouvement de flanc et à l’effet de surprise, les troupes françaises parviennent à encercler partiellement les Espagnols et à infliger de lourdes pertes.
Bataille de Sagunto
Suchet affronte l'armée espagnole de Blake, venue tenter de dégager la ville assiégée de Sagonte. Grâce à une attaque déterminée sur le centre ennemi, les troupes françaises enfoncent les lignes espagnoles et obtiennent une victoire décisive, ouvrant la route vers Valence.
Bataille de Valence
Suchet lance une manœuvre audacieuse pour prendre Valence en encerclant les forces de Blake. Après des combats intenses autour de Mislata et de la rivière Turia, l’armée espagnole est prise au piège. Blake tente une percée mais échoue, et doit capituler avec une grande partie de ses troupes.
Siège et prise de Ciudad Rodrigo
Wellington lance un assaut rapide contre Ciudad Rodrigo, tenue par une petite garnison française. Après un bombardement intense de plusieurs jours, les troupes anglo-portugaises percent les murs de la ville et lancent un assaut nocturne. La garnison française est submergée malgré une défense courageuse.
Siège et prise de Badajoz
Après un siège éprouvant et plusieurs jours de bombardement intensif, les forces anglo-portugaises lancent un assaut nocturne contre les fortifications de Badajoz. Malgré une défense acharnée des Français, les Alliés parviennent à s’emparer de la ville après de violents combats de rue.
Bataille de Salamanque
La bataille de Salamanque voit l’armée du Portugal, dirigée par Marmont, surprise et battue par une attaque habile de Wellington. Une fausse manœuvre de Marmont expose son flanc gauche, que les Alliés exploitent avec une attaque décisive qui brise les lignes françaises.
Bataille de Smolensk
Napoléon attaque la ville fortifiée de Smolensk pour y fixer l’armée russe et forcer une bataille décisive. Malgré des combats intenses et des bombardements dévastateurs, les Russes finissent par abandonner la ville dans la nuit, permettant aux Français de s’en emparer.
Bataille de la Moskova (Borodino)
La bataille de la Moskova, dite bataille de Borodino, est l’affrontement le plus sanglant des guerres napoléoniennes. Napoléon tente de briser l’armée russe avant d’atteindre Moscou. Après une journée d’assauts frontaux meurtriers sur les redoutes russes, les Français parviennent à percer le centre ennemi, sans pour autant détruire l’armée russe, qui se replie dans l’ordre.
Bataille de Taroutino
Alors que Murat observait les Russes campés à Taroutino dans le cadre du repli général français, ceux-ci lancent une attaque surprise à l’aube. L’avant-garde française est surprise, subit de lourdes pertes, et bat en retraite en désordre. Napoléon perd l’initiative stratégique.
Bataille de Maloyaroslavets
Dans une tentative de retraite par le sud, Napoléon fait avancer les troupes d’Eugène vers Kalouga. À Maloyaroslavets, elles affrontent les forces russes dans un combat urbain acharné. La ville change de mains plusieurs fois. Bien que les Français prennent l’avantage, Napoléon choisit de se replier par la route déjà ravagée de Smolensk.
Bataille de Vinkovo (ou Krasny-Oktiabr)
Surpris par une attaque russe alors qu’il menait l’arrière-garde de la retraite de Moscou, Murat est forcé au combat à Vinkovo. Ses forces sont débordées par la supériorité numérique de l’ennemi et doivent abandonner le terrain, rompant ainsi la couverture du repli.
Bataille de Krasnoï
Durant la retraite de Russie, plusieurs corps de la Grande Armée sont attaqués séparément par les Russes près de Krasnoï. Napoléon parvient à dégager Eugène et Davout, mais le corps de Ney est isolé et durement frappé. Il parvient néanmoins à rejoindre l’armée après une marche légendaire.
Bataille de la Bérézina
Dans une tentative désespérée de traverser la Bérézina pour échapper à l’encerclement, Napoléon fait ériger deux ponts sous le feu russe. Grâce à une diversion réussie, les troupes françaises parviennent à franchir la rivière au prix de lourdes pertes. Le terme 'c’est la Bérézina' naît de cette retraite sanglante.
Bataille de Lützen
Lützen est la première grande bataille de la campagne d’Allemagne. Surpris par une attaque des troupes russo-prussiennes sur son flanc, Napoléon réagit avec célérité, rassemble ses forces, et lance une contre-attaque massive. Les Alliés se retirent en ordre mais concèdent le champ de bataille.
Bataille de Bautzen
Napoléon lance une attaque massive sur les forces russo-prussiennes retranchées à Bautzen. Malgré des combats violents et une supériorité numérique, l’armée alliée parvient à battre en retraite. La coordination imparfaite entre Ney et Napoléon empêche l’encerclement attendu.
Bataille de Vitoria
Wellington lance une attaque coordonnée sur quatre axes contre les positions françaises à Vitoria. Débordés sur leurs flancs et au centre, les Français battent en retraite en désordre. La déroute est aggravée par la perte du trésor et des bagages de Joseph Bonaparte.
Bataille de Dresde
Les Alliés lancent une attaque sur Dresde en pensant affronter une force française inférieure. Mais Napoléon arrive à temps avec des renforts et organise une contre-offensive efficace, en exploitant le terrain détrempé pour piéger l’ennemi. Les Alliés sont battus et doivent se retirer.
Bataille de Kulm
Vandamme, envoyé en poursuite des Alliés après Dresde, s’avance trop loin sans soutien. Il est pris en tenaille par des forces supérieures venues de l’arrière et du flanc. Son corps est presque anéanti, et lui-même est capturé. Cette défaite annule les bénéfices tactiques de Dresde.
Bataille de la Katzbach
Sous une pluie battante, les troupes de Macdonald franchissent la rivière Katzbach pour affronter Blücher, mais le terrain détrempé désorganise leur progression. Blücher contre-attaque vigoureusement sur les flancs, brise l’ordre de bataille français et provoque une déroute. C’est l’une des pires défaites de la campagne.
Bataille de Dennewitz
Chargé de marcher sur Berlin, Ney subit une contre-offensive alliée à Dennewitz. Mal coordonnée, son attaque échoue face à une résistance déterminée et une manœuvre d’enveloppement de Bernadotte. La retraite française dégénère en déroute, mettant fin à l’offensive vers le nord.
Bataille de Leipzig
La bataille de Leipzig, également appelée 'Bataille des Nations', est la plus grande confrontation militaire des guerres napoléoniennes. Pendant quatre jours, Napoléon résiste à l'assaut coordonné des armées alliées qui convergent sur Leipzig depuis le nord, le sud et l'est. Malgré une défense énergique et plusieurs contre-attaques réussies, la supériorité numérique ennemie devient écrasante. Le 18 octobre, les troupes saxonnes passent dans le camp adverse, désorganisant davantage les lignes françaises. Le 19 octobre, Napoléon ordonne la retraite, mais la destruction prématurée du pont de l'Elster piège 30 000 hommes, dont une partie de la Garde et le maréchal Poniatowski, mort noyé.
Bataille de Hanau
Après sa retraite de Leipzig, Napoléon se heurte à une armée bavaro-autrichienne à Hanau qui tente de lui bloquer la route du Rhin. Bien que ses troupes soient fatiguées et inférieures en nombre, il attaque avec violence le 30 octobre. La Garde impériale et l’artillerie brisent le centre ennemi. Wrede se replie en désordre. Le 31, Napoléon poursuit sa progression et franchit la rivière Kinzig, assurant la route vers Mayence.
Bataille de Brienne
La bataille de Brienne oppose Napoléon aux troupes prusso-russes de Blücher, dans une tentative de diviser les forces ennemies avant qu'elles ne puissent se regrouper. Napoléon attaque avec vigueur et réussit à surprendre l’ennemi, mais Blücher, bien retranché, parvient à se replier en bon ordre malgré de lourdes pertes. La ville est prise, mais l’objectif stratégique de couper les armées ennemies échoue.
Bataille de La Rothière
La bataille de La Rothière est l’un des rares engagements en terrain ouvert entre Napoléon et les Alliés en 1814. Surpris par la concentration massive des forces coalisées, Napoléon, en infériorité numérique, tente de tenir ses positions. Les combats sont acharnés dans la neige et la boue. Après avoir résisté toute la journée, Napoléon ordonne la retraite à la nuit tombée. Bien que la bataille soit tactiquement perdue, elle ne se transforme pas en déroute grâce à la discipline française.
Bataille de Champaubert
À Champaubert, Napoléon surprend un corps russe isolé sous les ordres du général Olssufiev. Grâce à une manœuvre rapide et à l’effet de surprise, il encercle et écrase l’ennemi. La quasi-totalité des troupes russes sont tuées ou capturées. Olssufiev lui-même est fait prisonnier. Cette victoire inaugure une série de coups d’éclat tactiques qui marqueront la campagne des Six Jours.
Bataille de Montmirail
Au lendemain de Champaubert, Napoléon se tourne vers les forces de Sacken et Yorck, qui avancent séparément en direction de Paris. Il concentre rapidement ses troupes et frappe à Montmirail. L’affrontement est intense mais l’arrivée de la Garde impériale et la supériorité tactique française entraînent la victoire. Les Alliés se replient en désordre, abandonnant hommes et matériel.
Bataille de Château-Thierry
Poursuivant les troupes battues à Montmirail, Napoléon rattrape les forces coalisées à Château-Thierry, sur les bords de la Marne. Il lance une attaque vigoureuse pour empêcher leur retraite vers Soissons. Les Alliés sont surpris alors qu’ils traversent le fleuve. La cavalerie française joue un rôle clé, capturant de nombreux canons et prisonniers. La victoire permet de renforcer l’image d’invincibilité de l’armée française dans cette campagne éclair.
Bataille de Vauchamps
Dernière bataille de la campagne des Six Jours, Vauchamps voit Napoléon infliger une sévère défaite aux forces de Blücher, qui avaient tenté d’attaquer l’arrière-garde française. Marmont résiste habilement jusqu’à l’arrivée de renforts menés par Napoléon. Une manœuvre d’encerclement, appuyée par une puissante charge de cavalerie, force les Prussiens à une retraite désastreuse.
Bataille de Montereau
À Montereau, Napoléon affronte les troupes austro-wurtembergeoises du prince héritier de Wurtemberg. Après une progression difficile due à la résistance ennemie et à la lenteur de certaines troupes françaises, l’Empereur prend personnellement le commandement sur le terrain. Grâce à une attaque coordonnée sur les ponts de la Seine et de l’Yonne, il inflige une lourde défaite aux coalisés, qui abandonnent la ville.
Bataille de Bar-sur-Aube
Macdonald tente de ralentir l’avance de la grande armée de Schwarzenberg à Bar-sur-Aube, mais les forces françaises, en infériorité numérique, sont repoussées après de violents combats. L’ennemi, bien organisé et disposant d’une supériorité écrasante en effectifs et en artillerie, reprend cette position stratégique, ouvrant la voie vers Troyes et la Seine.
Bataille de Craonne
La bataille de Craonne oppose les troupes françaises à l’armée de Blücher sur le plateau escarpé dominant l’Aisne. Napoléon, voulant interdire le passage des Alliés vers Laon, ordonne une attaque frontale difficile. Ney lance ses divisions contre les positions retranchées russes. Après de violents combats, les Français parviennent à prendre le plateau, forçant l’ennemi à reculer.
Bataille de Laon
Napoléon tente de reprendre l’initiative face à l’armée de Blücher, solidement retranchée sur les hauteurs de Laon. Malgré une infériorité numérique majeure, il lance plusieurs attaques frontales appuyées par Ney et ses maréchaux. Les assauts échouent en raison du terrain défavorable, du manque de coordination et de la fatigue extrême de l’armée française. Laon reste aux mains des coalisés, marquant un échec stratégique majeur.
Bataille de Reims
Napoléon, réagissant avec une rapidité fulgurante après sa retraite de Laon, surprend le corps allié du général Saint-Priest qui occupe Reims. En quelques heures, les forces françaises reprennent la ville après une attaque bien coordonnée. Saint-Priest est mortellement blessé, et son armée subit des pertes sévères. C’est l’une des dernières victoires éclatantes de Napoléon avant la chute de Paris.
Bataille d'Arcis-sur-Aube
Napoléon tente de surprendre l’armée de Schwarzenberg à Arcis-sur-Aube. Il engage le combat dans l’idée qu’il fait face à une simple arrière-garde, mais découvre trop tard qu’il affronte l’armée principale alliée. Le 20 mars, les Français repoussent les avant-postes ennemis, mais le lendemain, ils se retrouvent en forte infériorité numérique. Napoléon ordonne alors une retraite ordonnée, couverte par la cavalerie de Sébastiani.
Bataille de Saint-Dizier
Napoléon, espérant détourner les forces alliées de Paris, lance un raid vers l’est et affronte la cavalerie russe à Saint-Dizier. Le combat est vif mais limité, opposant principalement des unités montées. Napoléon tente de faire croire à une grande offensive vers l’est, mais les Alliés ne tombent pas dans le piège et marchent directement sur Paris. Le combat s’achève sans vainqueur décisif.
Bataille de Paris
La bataille de Paris est l’ultime affrontement de la campagne de France. Tandis que Napoléon tente de harceler l’arrière des coalisés à Saint-Dizier, ceux-ci marchent directement sur la capitale. Marmont et Mortier, avec des forces largement inférieures, défendent la ville avec acharnement, notamment à Belleville, Montmartre et Romainville. Le 31 mars, Marmont capitule pour éviter la destruction de Paris.
Bataille de Ligny
La bataille de Ligny est le dernier triomphe militaire personnel de Napoléon. Il y écrase partiellement l’armée prussienne commandée par Blücher, qui tente de résister aux Français dans les villages de Ligny et Saint-Amand. La Garde impériale mène l’assaut décisif. Cependant, l’échec de Ney à vaincre Wellington à Quatre-Bras le même jour empêche Napoléon de détruire complètement les Prussiens.
Bataille de Quatre-Bras
Le même jour que Ligny, Ney tente de prendre le carrefour stratégique de Quatre-Bras afin d’empêcher la jonction entre les armées de Wellington et de Blücher. Malgré une attaque initiale vigoureuse et la prise temporaire du carrefour, Ney ne parvient pas à exploiter l’avantage et est repoussé par les renforts alliés. La bataille se termine sans vainqueur clair, mais les Alliés conservent la position.
Bataille de Waterloo
La bataille de Waterloo, livrée le 18 juin 1815, marque la fin brutale des Cent-Jours et du destin impérial de Napoléon Bonaparte. Face aux forces anglo-alliées du duc de Wellington et à l’arrivée décisive de l’armée prussienne de Blücher, Napoléon engage sa dernière grande bataille avec l’espoir de détruire ses ennemis séparément. Le matin, le terrain détrempé ralentit les mouvements français, retardant l’assaut. L’affrontement débute par une attaque massive sur la ferme fortifiée d’Hougoumont, suivie de l’engagement du corps de D’Erlon contre le centre allié. L’intervention de la cavalerie britannique, menée par les Scots Greys et les Dragons lourds, repousse la tentative française. À partir de 15h, Ney, croyant à une retraite ennemie, lance plusieurs charges de cavalerie sans appui d’infanterie ni d’artillerie. Ces assauts successifs échouent contre les carrés alliés bien formés. L’arrivée progressive des troupes prussiennes sur le flanc droit français renverse l’équilibre. En fin de journée, Napoléon engage la Garde impériale dans un ultime effort pour percer le centre ennemi. La Garde est repoussée par les troupes britanniques et belgo-néerlandaises, provoquant la panique dans les rangs français. La débandade s’amplifie, et la défaite devient irréversible. Waterloo est plus qu’une défaite militaire : c’est un effondrement stratégique et psychologique.
Bataille du Trocadéro
La bataille du Trocadéro, survenue du 31 août au 3 septembre 1823, est un assaut amphibie et terrestre décisif mené par l'armée française contre les forces libérales espagnoles retranchées à Cadix. L’opération s’inscrit dans le cadre de l’Expédition d’Espagne, mission confiée à la France par la Sainte-Alliance pour restaurer le roi Ferdinand VII sur son trône absolu. L’île du Trocadéro, fortifiée et stratégique pour contrôler l’accès maritime à Cadix, est prise d’assaut par les troupes françaises après un bombardement naval. Le succès rapide de l’opération entraîne la capitulation de Cadix quelques jours plus tard. L’action est saluée comme une démonstration de force de la monarchie restaurée, et consolide la légitimité internationale de la France bourbonienne.
Prise d'Alger
La prise d’Alger est le point culminant de l’expédition militaire française de 1830 en Afrique du Nord. Après avoir établi une tête de pont solide à Sidi Ferruch, les troupes françaises progressent vers la capitale ottomane de la Régence d’Alger. Le 4 juillet, après plusieurs combats rangés et un bombardement intensif d'artillerie contre les fortifications turques, les Français lancent l’assaut final. Le 5 juillet, le Dey Hussein capitule. Cette victoire majeure marque le début effectif de la domination coloniale française en Algérie. Elle est largement médiatisée en France, bien qu’occultée quelques jours plus tard par la Révolution de Juillet.
Bataille de Macta
La bataille de Macta est une embuscade décisive infligée par l’émir Abdelkader aux troupes françaises commandées par le général Trézel. Après une tentative infructueuse de négociation avec Abdelkader, les Français se replient de Mascara vers Mostaganem. En progressant à travers les marais de la Macta, la colonne française est surprise et harcelée par les cavaliers arabes. Dépassés numériquement, accablés par la chaleur et la boue, les Français perdent le contrôle de leur formation et sont taillés en pièces lors d’un assaut rapide. C’est la première grande victoire d’Abdelkader contre les forces coloniales françaises.
Première bataille de Constantine
La première tentative française de s'emparer de la ville fortifiée de Constantine se solde par un échec cuisant. Le maréchal Clausel, gouverneur général de l'Algérie, lance une expédition ambitieuse visant à briser la résistance d'Ahmed Bey, dernier grand bastion indépendant de l'Est algérien. Malgré une avancée initiale depuis Bône, les troupes françaises souffrent du mauvais temps, du manque de ravitaillement et d'une résistance acharnée. L'assaut final contre les murailles échoue. La colonne est contrainte à une retraite désorganisée sous la pluie, harcelée par les forces locales.
Deuxième bataille de Constantine
La seconde expédition contre Constantine, menée un an après l’échec de Clausel, est mieux préparée et couronnée de succès. Le général Damrémont organise minutieusement l’approche de la ville. Après sa mort prématurée, le général Valée prend le commandement et dirige l’assaut final. Les troupes françaises parviennent à percer les fortifications après un bombardement intense. Constantine tombe après deux jours de combats acharnés, marquant un tournant dans la conquête française de l’Algérie orientale.
Bataille de Djebel Bou Taleb
Peu après la prise de Constantine, le général Changarnier mène une expédition punitive contre des tribus kabyles du Djebel Bou Taleb soupçonnées d’avoir aidé Ahmed Bey. L’expédition se transforme en bataille rangée dans les montagnes, au cours de laquelle les troupes françaises affrontent une coalition de guerriers kabyles. Bien que les Français soient initialement surpris, ils parviennent à retourner la situation et remportent la victoire après plusieurs heures de combat difficile en terrain escarpé.
Bataille de Collo
La bataille de Collo oppose une colonne expéditionnaire française à une coalition tribale kabyle sur la côte est de l’Algérie. Le colonel Schauenburg, chargé de sécuriser le port de Collo et ses environs stratégiques, fait face à une embuscade bien organisée en terrain escarpé. Grâce à une manœuvre coordonnée entre les troupes terrestres et un appui naval depuis la baie, les forces françaises parviennent à infliger une défaite décisive aux insurgés.
Bataille de la Smala (1838)
Dans une tentative d’affaiblir le pouvoir d’Abd el-Kader, chef spirituel et militaire de la résistance algérienne, le colonel Lamoricière mène une offensive surprise contre sa smala — un camp itinérant servant à la fois de base militaire et politique. Bien qu’il inflige des pertes aux forces d’Abd el-Kader, la résistance algérienne reste cohérente et conserve la capacité de contre-attaquer. La bataille ne se solde par aucune prise stratégique décisive.
Bataille de l’Oued Mouilah
La bataille de l’Oued Mouilah marque la rupture de la paix entre la France et Abd el-Kader. Le colonel Combes tente de rejoindre un convoi isolé près de Sidi-Bel-Abbès lorsqu’il est attaqué par une force supérieure menée par Abd el-Kader en personne. Pris au piège dans une vallée étroite, les Français sont encerclés, subissent de lourdes pertes et doivent battre en retraite. Cette bataille est considérée comme l’un des premiers grands succès militaires de l’émir après la fin de la trêve.
Bataille de Mazagran
La bataille de Mazagran est un épisode célèbre de la conquête de l'Algérie durant lequel une petite garnison française résiste héroïquement à un siège de quatre jours mené par une force massive envoyée par Abd el-Kader. Retranchés dans le village fortifié de Mazagran, les 123 hommes du capitaine Lelièvre tiennent tête à plus de 10 000 assiégeants grâce à une discipline exceptionnelle, une défense organisée, et un moral élevé. La résistance héroïque de cette garnison deviendra un symbole de la ténacité militaire française dans la conquête coloniale.
Bataille de l’Oued Asker
La bataille de l’Oued Asker oppose une armée française dirigée par le maréchal Bugeaud à une coalition tribale des montagnes de l’Ouarsenis, alliée à Abd el-Kader. Voulant briser définitivement les lignes de ravitaillement et d’influence de l’émir, Bugeaud mène une campagne offensive dans une région montagneuse difficile d’accès. Les combats sont féroces, notamment dans les gorges de l’Oued Asker, où les troupes françaises affrontent une résistance farouche, mais finissent par prendre l’avantage grâce à une manœuvre enveloppante et l’usage efficace de l’artillerie de montagne.
Bataille de la Sikkak
La bataille de la Sikkak oppose les troupes françaises commandées par le général Lamoricière à une force importante d’Abd el-Kader dans une vallée boisée au sud-ouest de Tlemcen. L’émir, de retour de raids près de la frontière marocaine, tente de surprendre les colonnes françaises, mais celles-ci résistent avec efficacité. Une embuscade française bien préparée, combinée à une manœuvre de cavalerie sur les arrières de l’ennemi, entraîne une lourde défaite pour les forces d’Abd el-Kader, qui doivent battre en retraite vers le sud.
Bataille de Sidi Brahim
La bataille de Sidi Brahim est l’un des épisodes les plus célèbres de la conquête de l’Algérie. Un petit détachement français mené par le capitaine Dutertre est surpris par les forces supérieures en nombre d’Abd el-Kader dans une vallée encaissée. Refusant la reddition, les Français se retranchent autour du marabout de Sidi Brahim et tiennent tête pendant trois jours à des assauts répétés. Leurs munitions épuisées, seuls quelques survivants parviennent à s’échapper. Le courage de cette résistance est célébré dans l’armée française comme un acte d’héroïsme légendaire.
Bataille d’Isly
La bataille d’Isly oppose l’armée française dirigée par Bugeaud à l’armée marocaine du sultan Abd al-Rahman, commandée par son fils Moulay Muhammad. Bien que très inférieure en nombre, l’armée française écrase les forces marocaines grâce à une manœuvre habile en terrain ouvert. Cette victoire décisive contraint le Maroc à cesser son soutien à l’émir Abd el-Kader, marquant un tournant majeur dans la guerre d’Algérie et dans les relations franco-marocaines.
Combat de Sidi-Brahim (1845)
Un an après le célèbre siège de Sidi Brahim, les troupes françaises reviennent en force dans cette région stratégique, toujours disputée entre l’armée coloniale et les forces de l’émir Abd el-Kader. Cette fois, les Français anticipent l’embuscade. Lors d’un engagement mobile dans les collines proches du marabout, ils réussissent à repousser et mettre en fuite les cavaliers de l’émir grâce à un usage décisif de l’artillerie et de la cavalerie. Le nom de Sidi Brahim, déjà devenu symbolique, est une nouvelle fois marqué par la ténacité des troupes françaises.
Bataille de l’oued Sebbah
La bataille de l’oued Sebbah voit s’affronter l’armée française commandée par le général Humbert et une importante colonne de cavaliers menée par l’émir Abd el-Kader. Après une tentative d’embuscade par les forces indigènes, les troupes françaises parviennent à renverser la situation par une manœuvre de contournement exécutée par leur cavalerie. L’issue favorable permet de sécuriser le passage vers Saïda, un centre stratégique convoité dans l’ouest algérien.
Bataille de la Mekerra
La bataille de la Mekerra oppose les troupes françaises commandées par le colonel Cavaignac à un contingent important d’Abd el-Kader près de Sidi Bel Abbès. La bataille est déclenchée alors que les Français sécurisent la vallée de la Mekerra, passage stratégique vers le Tell occidental. Grâce à une discipline de feu et à une utilisation intelligente du terrain, les troupes françaises repoussent les charges ennemies et obligent Abd el-Kader à battre en retraite vers les montagnes de l’Ouarsenis.
Combat de Sidi-Brahim (septembre 1845)
Le combat de Sidi-Brahim en septembre 1845 est l’un des affrontements les plus célèbres de la conquête de l’Algérie. Une petite colonne française, prise en embuscade par une armée largement supérieure de l’émir Abd el-Kader, se retranche autour du marabout de Sidi-Brahim pendant trois jours de siège acharné. Malgré une défense héroïque, les survivants doivent tenter une percée sanglante. Leur résistance héroïque deviendra un symbole dans l’histoire militaire française.
Bataille d’Ouizert
La bataille d’Ouizert voit les troupes françaises, sous les ordres du général Changarnier, affronter et disperser une force importante de l’émir Abd el-Kader près de Mostaganem. Bien qu’en infériorité numérique, les Français exploitent efficacement le terrain et l’artillerie mobile pour désorganiser l’ennemi. Cette victoire accélère l’effondrement de l’autorité militaire d’Abd el-Kader dans l’ouest algérien.
Bataille de l’Ouarsenis
La bataille de l’Ouarsenis oppose les forces françaises commandées par le général Bedeau à une importante troupe d’Abd el-Kader retranchée dans les reliefs escarpés de la chaîne de l’Ouarsenis. Dans une opération de contournement et d’encerclement, les troupes françaises surprennent l’ennemi dans son campement et le forcent à livrer une bataille rangée dans une zone difficile d’accès. La victoire française, bien que coûteuse, contribue à réduire l’emprise d’Abd el-Kader sur les massifs montagneux.
Bataille de l’oued Sefioun
Cette bataille oppose les forces françaises à une coalition de tribus montagnardes dans la région des Nementcha, à l’est de Constantine. Menée par le général Humbert, l’armée française parvient à briser la résistance locale au cours d’une campagne de terrain difficile. L’affrontement de l’oued Sefioun voit les Français exploiter la mobilité de leur cavalerie pour piéger les rebelles dans une gorge étroite, leur infligeant une lourde défaite.
Bataille de l’oued Bou-Sellam
La bataille de l’oued Bou-Sellam marque une nouvelle étape dans la pacification du nord constantinois. Les troupes françaises, menées par le général Gentil, attaquent une coalition de tribus kabyles retranchées sur les hauteurs bordant l’oued. Le terrain accidenté et la résistance farouche des montagnards rendent l’affrontement particulièrement difficile, mais l’usage coordonné de l’artillerie et de l’infanterie de montagne permet une victoire décisive.
Bataille du col de l’Ouarsenis
Dans la phase finale de la conquête du massif de l’Ouarsenis, les troupes du général de Saint-Arnaud engagent une bataille décisive au col de Téniet el-Haad. Cette bataille, qui voit l'engagement coordonné d’unités d’élite dans un terrain de montagne très difficile, met fin à la résistance organisée dans cette zone. Les tribus sont prises de court par une manœuvre d’encerclement rapide et une offensive frontale menée avec discipline.
Bataille de Zaatcha
La bataille de Zaatcha est l’une des plus marquantes de la fin de la conquête algérienne. L’oasis, fortifiée par ses habitants et par des résistants venus de toute la région, oppose une résistance farouche aux troupes françaises. Le siège se transforme en véritable bataille rangée lors de l’assaut final, où les combats de rue et les embuscades dans les palmeraies causent de lourdes pertes. La prise de Zaatcha, au prix d’un massacre, choque l’opinion en métropole.
Bataille de l'Alma
La bataille de l'Alma est le premier grand affrontement terrestre de la guerre de Crimée. Elle oppose l’armée franco-britannico-ottomane aux troupes russes du général Menchikov, retranchées sur une hauteur stratégique au nord de la rivière Alma. L’objectif est d’ouvrir la route vers Sébastopol. Tandis que les Britanniques attaquent le centre des lignes russes, les Français franchissent la rivière à l’ouest et escaladent les hauteurs de manière décisive. La victoire est coûteuse mais totale, forçant les Russes à battre en retraite vers Sébastopol.
Bataille de Balaklava
La bataille de Balaklava est connue pour les célèbres charges de cavalerie britanniques, notamment la Charge de la Brigade légère, mais les troupes françaises y jouent également un rôle crucial dans la défense du flanc droit des lignes alliées. L’objectif russe est de rompre le siège de Sébastopol en attaquant les positions britanniques à Balaklava, port logistique essentiel. Les combats sont intenses et confus, mais les Alliés parviennent à contenir l’offensive russe, bien que la victoire ne soit pas décisive.
Bataille d'Inkerman
La bataille d'Inkerman voit une attaque surprise massive des Russes contre les troupes britanniques isolées sur les hauteurs. Les combats, menés dans le brouillard et sur un terrain accidenté, deviennent chaotiques et extrêmement sanglants. L’intervention décisive des troupes françaises, notamment les brigades du général Bosquet, sauve la position britannique d’un effondrement complet. Malgré leur infériorité numérique, les Alliés infligent une lourde défaite aux forces russes.
Bataille de la Tchernaïa
La bataille de la Tchernaïa oppose une armée russe nombreuse mais mal coordonnée à une ligne défensive solidement établie par les Alliés franco-piémontais. Les Russes, dans une tentative désespérée de briser le siège de Sébastopol, traversent la rivière Tchernaïa pour attaquer les positions alliées. Prévenus, les Français du général Bosquet et les Sardes de Durando résistent farouchement et infligent une lourde défaite à l’assaillant. Cette bataille confirme l’effondrement de la stratégie offensive russe dans la péninsule.
Prise de la redoute Malakoff
L’assaut contre la redoute Malakoff constitue l'opération militaire la plus décisive du siège de Sébastopol. Commandée par Mac Mahon, l'attaque française s'empare du point névralgique du système défensif russe. Tandis que les troupes britanniques échouent à s'emparer du Grand Redan, les Français prennent d’assaut la redoute à l’aide de sapeurs, de tranchées et d’un bombardement d’artillerie intensif. La prise de Malakoff entraîne l’évacuation immédiate de Sébastopol par les Russes, mettant fin à 11 mois de siège.
Bataille de Montebello
La bataille de Montebello est la première victoire française de la campagne d’Italie de 1859. Opposant les troupes du général Forey à des forces autrichiennes nettement supérieures en nombre, elle démontre la supériorité tactique et morale des troupes françaises. Grâce à une série de contre-attaques audacieuses et bien coordonnées, les Français parviennent à repousser les Autrichiens après plusieurs heures de combat intense autour de Montebello.
Bataille de Palestro
La bataille de Palestro oppose les troupes franco-sardes, commandées par le général Mac Mahon et son subordonné La Motte Rouge, à l’armée autrichienne du général Zobel. Objectif stratégique : sécuriser un passage clé sur la Sesia pour permettre à l’armée alliée de manœuvrer vers Novare. L’attaque frontale des unités françaises, combinée à une manœuvre audacieuse sur le flanc menée par les zouaves, surprend les Autrichiens. La présence du roi Victor-Emmanuel II au combat renforce le moral. L’ennemi est repoussé avec de lourdes pertes.
Bataille de Magenta
La bataille de Magenta oppose les forces franco-sardes, dirigées par Napoléon III et le maréchal Mac Mahon, à l'armée autrichienne de Gyulai. Ce combat décisif a lieu dans un dédale de canaux, de digues et de vergers, rendant les manœuvres particulièrement complexes. L’objectif est de percer le dispositif autrichien pour ouvrir la route de Milan. Mac Mahon joue un rôle central en menant son corps à travers le fleuve Ticino, engageant l’ennemi à Magenta et assurant la victoire grâce à une attaque opiniâtre soutenue par les renforts de Canrobert.
Bataille de Solferino
La bataille de Solferino est l’un des affrontements les plus sanglants du XIXe siècle en Europe. Elle oppose les troupes franco-sardes, menées par Napoléon III et Victor-Emmanuel II, à l’armée impériale autrichienne de François-Joseph. Les combats s’étendent sur une vaste ligne de front entre les villages de Solferino, Cavriana et San Martino, et se transforment en un chaos sanglant d’infanterie, de cavalerie et d’artillerie. La victoire française, acquise au prix de lourdes pertes, marquera profondément les consciences et mènera à la création de la Croix-Rouge.
Bataille de l'Oued Sébaou
La bataille de l’oued Sébaou constitue un des engagements clés de la campagne de France en Grande Kabylie. L’armée coloniale française, dirigée par le général Mac Mahon, progresse à travers des vallées escarpées et très boisées pour soumettre les tribus kabyles qui résistent encore à la pénétration coloniale. La bataille se déroule dans un terrain difficile, fait de crêtes abruptes et de forêts denses, où les troupes françaises sont soumises à un harcèlement continu.
Prise des forts de Dagu
Le 21 août 1860, les forces franco-britanniques lancent un assaut coordonné contre les forts de Dagu, qui défendent l’accès fluvial vers Tianjin et Pékin. Ces fortifications avaient repoussé une tentative d’assaut en 1859. Cette fois, mieux préparés, les Alliés attaquent simultanément depuis la mer et les terres. Après de violents combats, les forts tombent en quelques heures. Cette victoire ouvre la voie à l’invasion du nord de la Chine.
Bataille de Zhangjiawan
La bataille de Zhangjiawan voit les forces franco-britanniques affronter une armée impériale Qing trois fois supérieure en nombre. L’armée chinoise, stationnée à proximité de Tongzhou pour protéger l’accès à Pékin, tente de bloquer l’avance alliée. Malgré l’infériorité numérique, les troupes franco-britanniques manœuvrent habilement, utilisant leur artillerie et leur discipline pour repousser l’ennemi. Les lignes Qing cèdent après plusieurs heures de combat.
Bataille de Palikao
La bataille de Palikao constitue la dernière grande résistance de la dynastie Qing avant l’entrée des troupes franco-britanniques à Pékin. Malgré une forte infériorité numérique, les Alliés écrasent les troupes impériales. Le général Cousin-Montauban mène une percée décisive, exploitant la supériorité tactique et technologique des troupes occidentales. La défaite Qing ouvre la route vers la capitale, précipitant la fin du conflit.
Bataille de Ky Hoa
La bataille de Ky Hoa est un affrontement décisif entre les forces franco-espagnoles et les troupes vietnamiennes de la dynastie Nguyễn, au sud du Vietnam, durant la campagne de Cochinchine. Le siège de Saïgon, enclenché par les Vietnamiens depuis près de deux ans, culmine avec cette bataille. Le contre-amiral Charner, récemment arrivé avec des renforts, prend l’initiative d’un assaut frontal sur les lignes retranchées vietnamiennes autour du village fortifié de Ky Hoa, au sud-est de Saïgon.
Bataille des Cumbres de Acultzingo
La bataille des Cumbres de Acultzingo oppose les forces françaises, qui marchent sur Mexico, à l’armée républicaine mexicaine commandée par Zaragoza. Les troupes françaises, mieux équipées, tentent de forcer un passage dans les montagnes pour poursuivre leur avancée. L’engagement a lieu dans un terrain escarpé, difficilement accessible, propice à la défense mexicaine. Malgré cela, les Français parviennent à repousser les défenseurs et à sécuriser le col.
Bataille de Puebla
La bataille de Puebla oppose l’armée française à la jeune République mexicaine lors de l’intervention française au Mexique. Bien que les troupes françaises soient mieux équipées et entraînées, elles se heurtent à une forte résistance dans les hauteurs de Puebla, solidement fortifiée. Le général de Lorencez lance plusieurs assauts frontaux qui échouent face à l’endurance et la ténacité des défenseurs mexicains, soutenus par la population locale. Cette défaite surprenante est un revers pour le prestige français en Amérique latine.
Bataille de Cerro del Borrego
Après l’échec de l’assaut contre Puebla, les troupes françaises se replient vers Orizaba. Le 13 juin 1862, un détachement français du général de Lorencez tente de sécuriser la position du Cerro del Borrego, une colline stratégique surplombant la vallée d’Orizaba. Cependant, les troupes mexicaines, menées par Zaragoza, tendent une embuscade en attaquant rapidement le sommet avant que les Français n’aient eu le temps de se retrancher correctement.
Deuxième bataille de Puebla
Après l’échec de 1862, les Français lancent une nouvelle campagne contre Puebla, avec cette fois une force bien supérieure et mieux préparée, commandée par le général Forey. Le siège dure deux mois et donne lieu à de violents combats urbains, notamment autour des redoutes et bastions défensifs mexicains. Après plusieurs assauts infructueux, les Français rompent les lignes ennemies et pénètrent dans la ville, forçant la reddition mexicaine le 17 mai 1863.
Bataille de San Lorenzo (Guerrero)
Dans les mois qui suivent la prise de Puebla et de Mexico, les troupes françaises étendent leur contrôle vers le sud et l’ouest du pays. À San Lorenzo, dans l'État de Guerrero, elles affrontent une armée républicaine mexicaine retranchée dans un village fortifié. Le général Bazaine mène une attaque conjointe avec des forces conservatrices mexicaines pour disperser cette menace sur les lignes d’approvisionnement vers Acapulco. L'affrontement est intense et brutal, mais la supériorité tactique et matérielle française finit par forcer la retraite des forces républicaines.
Bataille de Tacámbaro
La bataille de Tacámbaro oppose un détachement de la Légion belge, engagé au service de l’Empire mexicain, à une force républicaine largement supérieure en nombre. Le contingent belge, envoyé pour occuper la ville de Tacámbaro et protéger les populations loyales à l’empire, se retrouve encerclé par les troupes de Nicolás Régules. Après une journée entière de combat acharné, les légionnaires sont contraints à la reddition. Cet affrontement devient le symbole de l’engagement européen dans la guerre mexicaine.
Bataille de La Loma
La bataille de La Loma marque un succès stratégique pour les forces impériales franco-mexicaines dans la région de Michoacán. Le général Bazaine, commandant en chef de l’expédition française, engage un corps expéditionnaire pour repousser les troupes républicaines du général Arteaga, bien retranchées sur les hauteurs. Grâce à une attaque coordonnée impliquant plusieurs colonnes, les Français parviennent à prendre le contrôle de la position fortifiée.
Bataille de Santa Gertrudis
La bataille de Santa Gertrudis marque une défaite importante pour les troupes impériales soutenues par la France dans le nord du Mexique. Le colonel Berthelin, chargé de sécuriser les routes stratégiques dans le Chihuahua, est attaqué de manière coordonnée par les forces républicaines de Luis Terrazas. L'embuscade et la supériorité numérique républicaine prennent les troupes impériales de court, entraînant un repli désorganisé.
Bataille de Miahuatlán
La bataille de Miahuatlán oppose une colonne franco-impériale en repli aux troupes du général mexicain Porfirio Díaz, qui mène une contre-offensive énergique dans l'État d'Oaxaca. Les forces françaises, affaiblies par le harcèlement constant et mal positionnées, tombent dans une embuscade savamment organisée dans les hauteurs proches de Miahuatlán. Malgré une résistance initiale, la ligne impériale se disloque et les survivants battent en retraite dans le désordre.
Bataille de La Carbonera
La bataille de La Carbonera est l’une des dernières grandes confrontations rangées de l’expédition du Mexique. Les forces républicaines de Porfirio Díaz, récemment victorieuses à Miahuatlán, poursuivent leur campagne vers le nord pour libérer Oaxaca. À La Carbonera, elles interceptent une importante colonne impériale composée de troupes françaises et de conservateurs mexicains dirigée par Márquez et Berthelin. La bataille tourne rapidement à l'avantage des républicains, mieux préparés et numériquement supérieurs.
Bataille de la Cuesta de la Vacas
La bataille de la Cuesta de la Vacas marque un nouvel échec des forces impériales franco-mexicaines face à la poussée des troupes républicaines au nord du Mexique. Le colonel français de Mangin tente de barrer la route au général républicain Ramón Corona, qui mène une campagne de reconquête vers le sud.
Bataille de Chihuahua
La bataille de Chihuahua voit les dernières forces impériales françaises dans le nord du Mexique tenter de résister à la reconquête républicaine. Le général Bazaine, en phase de retrait organisé vers la côte, tente de ralentir l’avance des troupes de Mariano Escobedo pour permettre l’évacuation logistique. Mais la supériorité numérique et morale des républicains conduit à un engagement perdu d’avance.
Bataille de Boi-A-Baba
La bataille de Boi-A-Baba oppose une colonne française conduite par le colonel Faidherbe à une force importante de guerriers toucouleurs dans le cadre de l'expansion coloniale au Sénégal. L'objectif français est de neutraliser les forces locales qui résistent à l'installation de postes fortifiés sur le haut fleuve Sénégal. L'affrontement, rude et frontal, se solde par une victoire française malgré l'infériorité numérique.
Bataille de Bazeilles
La bataille de Bazeilles oppose les troupes coloniales françaises — les fameux 'marsouins' de la Marine — aux forces bavaroises dans un combat acharné et urbain dans le village de Bazeilles, près de Sedan. Les Français y défendent farouchement chaque maison et chaque rue dans une résistance héroïque, causant des pertes lourdes à l'ennemi malgré leur infériorité numérique. L'affrontement devient emblématique du courage des troupes coloniales françaises et donnera naissance à la célèbre devise « Ils ne sont pas passés ».
Bataille de Sedan
La bataille de Sedan marque un tournant décisif dans la guerre franco-prussienne. Les forces françaises de l'Armée de Châlons, commandées par Mac Mahon, sont encerclées par une armée allemande supérieure en nombre et en coordination. Après des tentatives de percée désorganisées et de violents combats, l’armée française est contrainte à la reddition. Napoléon III, présent sur le champ de bataille, est capturé, entraînant la chute du Second Empire.
Première bataille de Buzenval (ou de Montretout)
La première bataille de Buzenval, aussi appelée bataille de Montretout, est une sortie de l’armée française de Paris assiégée par les troupes prussiennes. Le général Ducrot tente une percée vers l’ouest pour désorganiser les lignes ennemies autour du fort du Mont Valérien. L’offensive française parvient temporairement à capturer Buzenval, mais les contre-attaques prussiennes repoussent les troupes françaises à l’intérieur des lignes de défense de Paris.
Bataille de Coulmiers
L’armée de la Loire surprend l’armée bavaroise à Coulmiers. Une puissante préparation d’artillerie, utilisant des obus à percussion, crée la panique dans le camp adverse. Profitant du désarroi, l’infanterie française charge à la baïonnette et fait reculer les Bavarois, entraînant l'une des rares victoires françaises pendant la guerre.
Bataille de Beaune-la-Rolande
La bataille de Beaune-la-Rolande oppose l'Armée de la Loire française, bien plus nombreuse, à un corps d’armée prussien retranché. Malgré leur supériorité numérique, les Français échouent à prendre la ville en raison d’une coordination déficiente entre leurs différentes colonnes et d’une résistance prussienne farouche. Les troupes françaises subissent de lourdes pertes et battent en retraite.
Bataille de Villepion
La bataille de Villepion voit les troupes françaises du général Chanzy affronter les forces prussiennes de la 22e division allemande. En pleine tentative de dégagement vers Paris, Chanzy tente de repousser les Prussiens positionnés à Villepion, dans une offensive rapide et brutale. L’affrontement est violent, les deux camps subissant des pertes importantes, mais les Français parviennent à prendre le contrôle du village à la nuit tombée.
Bataille de Loigny-Poupry
Le lendemain de sa victoire à Villepion, le général Chanzy tente de poursuivre sa progression vers Paris, mais se heurte à une contre-offensive allemande bien organisée à Loigny et Poupry. Malgré des combats acharnés et une résistance héroïque de l'infanterie française, les forces allemandes reprennent l'initiative, encerclant les positions françaises. La bataille se termine par une lourde défaite pour Chanzy.
Bataille de Beaugency
Après la défaite de Loigny, Chanzy regroupe ses troupes à Beaugency sur la rive nord de la Loire. Pendant trois jours, les forces françaises résistent à la poussée allemande dans des combats acharnés marqués par le froid et la désorganisation. Malgré une défense courageuse et quelques succès tactiques, Chanzy est contraint de se replier face à l'arrivée de renforts ennemis et au manque de coordination avec l'autre armée française de Bourbaki.
Bataille du Mans
La bataille du Mans est l’un des derniers grands affrontements de la guerre franco-prussienne. Chanzy, replié à l’ouest après Beaugency, tente de reformer une ligne de défense solide autour du Mans. Les Allemands, bien organisés et méthodiques, attaquent les 10 et 11 janvier, exploitant les faiblesses du dispositif français. La confusion, le froid et le manque de discipline désorganisent l’armée française, qui bat en retraite en désordre vers Laval.
Bataille de la Lizaine
La bataille de la Lizaine oppose l’armée de l’Est du général Bourbaki à un corps d’armée allemand commandé par le général von Werder. Bourbaki tente de briser le siège de Belfort et de repousser les forces allemandes sur la ligne de la Lizaine. Malgré une supériorité numérique, les Français échouent à percer le front ennemi. Épuisée, affamée, et mal encadrée, l’armée de Bourbaki se désorganise, entraînant une retraite dramatique vers la Suisse.
Bataille de Saint-Quentin
La bataille de Saint-Quentin oppose l'armée du Nord du général Faidherbe à une armée allemande commandée par le général von Goeben. Faidherbe espère dégager Paris en attaquant vers le sud depuis Amiens. Malgré un engagement offensif, ses troupes manquent de cohésion et d'expérience. Après de violents combats autour de Gricourt et Saint-Quentin, les forces françaises sont repoussées et doivent battre en retraite.
Seconde bataille de Buzenval
La seconde bataille de Buzenval constitue la dernière tentative de sortie majeure de l’armée française enfermée dans Paris assiégé. Le général Trochu lance une offensive vers l’ouest de la ville pour tenter de percer les lignes prussiennes à Rueil et Buzenval. Les combats sont intenses dans les bois et autour des redoutes, mais malgré un engagement massif, les troupes françaises ne parviennent pas à enfoncer les lignes ennemies. Le repli est ordonné dans la soirée.
Bataille de Belfort
Après plus de trois mois de siège, les forces allemandes lancent une série d’assauts sur Belfort à la mi-février 1871 pour forcer sa reddition. La garnison, dirigée par Denfert-Rochereau, résiste avec acharnement, infligeant de lourdes pertes à l’ennemi. Malgré l’épuisement des vivres et des munitions, la ville refuse de capituler. Seule l’annonce de l’armistice signé le 28 janvier puis la demande expresse du gouvernement français amène Denfert-Rochereau à cesser le feu le 18 février.
Bataille de Ouargla
La bataille de Ouargla oppose les troupes françaises du commandant Flatters à une coalition de tribus sahariennes refusant la soumission au contrôle colonial. L’opération vise à sécuriser la région stratégique de Ouargla et ses oasis. Après plusieurs escarmouches, les forces françaises repoussent une attaque coordonnée au sud de la ville. L’emploi de l’artillerie et la supériorité logistique permettent une victoire décisive.
Bataille de Podor
La bataille de Podor marque une étape décisive dans la domination française du fleuve Sénégal. Face à l’opposition des chefs peuls du Fouta Toro, les troupes coloniales menées par Brière de l’Isle lancent une attaque préventive sur Podor, bastion stratégique des résistants. Après un affrontement en terrain découvert, les forces françaises prennent le contrôle de la ville, qui devient un point d’appui pour la conquête de l’intérieur.
Bataille contre Cheikh Amadou
La bataille voit les forces françaises du colonel Borgnis-Desbordes affronter les troupes du chef toucouleur Cheikh Amadou près de Ségou, capitale de l’Empire toucouleur. L’objectif français est d’ouvrir la route commerciale vers le Haut-Niger et de soumettre les royaumes musulmans locaux. L’affrontement est décisif : la puissance de feu française surclasse les troupes de Cheikh Amadou, qui doivent battre en retraite. Cette victoire marque le début de la pénétration française dans l’intérieur du Soudan occidental.
Bataille de Son Tay
La bataille de Son Tay oppose le corps expéditionnaire français dirigé par l’amiral Courbet aux troupes alliées des Pavillons Noirs, des soldats chinois et des forces impériales vietnamiennes. L’objectif français est de capturer la ville fortifiée de Son Tay, bastion stratégique sur la route de Hanoï. Après deux jours d’assaut acharné, les Français s’emparent de la ville, malgré une défense farouche.
Bataille de Bac Ninh
La bataille de Bac Ninh oppose la division française du Tonkin, dirigée par le général Millot, à l’armée chinoise du Guangxi, solidement retranchée autour de la ville fortifiée de Bac Ninh. Par une manœuvre habile et une supériorité tactique, les Français contournent les lignes ennemies et s’emparent de la ville en infligeant une sévère défaite aux troupes impériales chinoises, sans combat frontal massif.
Bataille de Keelung
Dans le cadre de la campagne navale contre la Chine, la France lance un débarquement à Keelung (Formose) pour établir une tête de pont. Sous la direction de l’amiral Lespès, les troupes françaises affrontent les défenses chinoises et s’emparent de la ville après deux jours de combats. Cette opération préfigure une occupation plus durable de la région, bien que les combats se poursuivent dans les mois suivants.
Bataille de Fuzhou
La bataille de Fuzhou est un affrontement naval décisif entre l’escadre française de l’amiral Courbet et la flotte chinoise du Fujian. Elle a lieu dans l’estuaire du Min, devant le port de Fuzhou. En moins d’une heure, la flotte française détruit la quasi-totalité des navires chinois et les installations navales, démontrant la supériorité tactique et technique de la marine française.
Bataille de Tamsui
La bataille de Tamsui est une tentative française de s’emparer d’un deuxième port stratégique au nord de Taïwan après Keelung. L’amiral Lespès tente un débarquement mais se heurte à une résistance farouche des troupes chinoises retranchées. Après plusieurs heures de combats intenses en terrain marécageux, l’assaut échoue. Les troupes françaises doivent se replier, marquant une rare défaite dans cette guerre.
Bataille de Yu Oc
La bataille de Yu Oc se déroule dans le cadre de la défense du poste avancé de Tuyên Quang, menacé par une coalition sino-vietnamienne. Une colonne française commandée par Duchesne est envoyée en renfort et affronte les troupes chinoises et les Pavillons Noirs à Yu Oc. Malgré leur infériorité numérique, les Français remportent une victoire décisive grâce à une discipline de feu rigoureuse et une attaque bien coordonnée.
Bataille de Núi Bop
La bataille de Núi Bop oppose la colonne du général de Négrier à une forte concentration de troupes chinoises dans la vallée du Song Thuong, à l'est du Tonkin. Par une manœuvre offensive audacieuse, les Français délogent les Chinois de leurs positions retranchées après deux jours de combats intenses, ouvrant la route de Lang Son. Cette victoire prépare l'offensive finale contre les forces chinoises au Tonkin.
Bataille de Dong Dang
La bataille de Dong Dang oppose l’avant-garde française du général de Négrier à une importante force chinoise solidement retranchée sur les collines autour du village frontière de Dong Dang. Les Français lancent un assaut coordonné qui balaie les positions ennemies et s’empare du fort de la Porte de Chine, ouvrant la route de la frontière. Les Chinois, surpris et débordés, abandonnent le champ de bataille.
Bataille de Bang Bo (Zhennan Guan)
La bataille de Bang Bo (Zhennan Guan) oppose la colonne du général de Négrier à une armée chinoise numériquement écrasante, solidement retranchée derrière un vaste réseau de fortifications à la frontière. Les Français lancent une série d’assauts audacieux, parviennent à pénétrer les premières lignes mais sont finalement submergés par le nombre. De Négrier est gravement blessé, la colonne doit battre en retraite vers Dong Dang.
Retraite et bataille de Lang Son
Après l’échec de Bang Bo et la blessure du général de Négrier, le colonel Herbinger ordonne la retraite précipitée de la garnison française de Lang Son vers le delta du Tonkin. L’opération, mal organisée et menée sous la pression constante des troupes chinoises, se transforme en débâcle. Des combats de retardement ont lieu sur la route, et de nombreux soldats se perdent dans la jungle. La presse française qualifie l’événement de 'désastre de Lang Son'.
Bataille de Mahaly
La bataille de Mahaly voit une colonne française débarquée sur la côte sud-est de Madagascar affronter une coalition de guerriers merina et de peuples locaux hostiles à l’installation du protectorat français. L’engagement est violent, avec une attaque frontale française soutenue par l’artillerie. Les chefs locaux sont repoussés et Mahaly est occupée, ouvrant la voie à la progression française dans l’intérieur.
Bataille de Farafangana
La bataille de Farafangana oppose une colonne française dirigée par le capitaine de vaisseau Lacombe à une coalition de résistants Merina et de peuples côtiers. Les Français, appuyés par l’artillerie navale, attaquent les positions ennemies retranchées à l’embouchure de la rivière Manampatrana. Après plusieurs heures de combats intenses et de tentatives de débordement, les forces locales cèdent et la ville est occupée.
Bataille de Sikasso
En janvier 1887, la colonne française du colonel Archinard assiège la ville fortifiée de Sikasso, capitale du Kénédougou. Malgré plusieurs assauts soutenus par l’artillerie, les défenses du roi Tieba Traoré résistent. L’armée française, décimée par les maladies et les contre-attaques, doit lever le siège après trois semaines d’affrontements. Sikasso devient un symbole de la résistance africaine à la conquête coloniale.
Bataille de Siguiri
La bataille de Siguiri oppose la colonne française de Gallieni à une grande armée de Samory Touré, chef de l’Empire Wassoulou. Les forces françaises traversent le fleuve Niger pour attaquer la ville de Siguiri, tenue par Samory. Après de violents combats, où l’artillerie et les tirs en ligne des tirailleurs font la différence, la ville tombe et les troupes de Samory battent en retraite. C’est l’une des premières grandes victoires françaises contre l’Empire Wassoulou.
Bataille de Cotonou
Le 4 mars 1890, une armée dahoméenne attaque la position française fortifiée de Cotonou, tenue par un faible effectif de fusiliers marins et de tirailleurs. Malgré l’extrême disproportion numérique, la discipline et la puissance de feu françaises repoussent toutes les attaques frontales, infligeant de lourdes pertes aux troupes de Béhanzin. Cette victoire met un coup d’arrêt aux ambitions du Dahomey sur la côte et amorce la conquête de l’intérieur.
Bataille de Dogba
La bataille de Dogba marque l’ouverture de la seconde guerre du Dahomey. La colonne française du colonel Dodds avance depuis Porto-Novo et affronte les forces de Béhanzin près du village de Dogba. Après plusieurs heures de combat, où la supériorité en armement et la discipline des tirailleurs font la différence, les troupes dahoméennes sont repoussées. Les ‘Amazones’ se distinguent par leur bravoure mais subissent de lourdes pertes.
Bataille de Cana
La bataille de Cana est l’ultime grande confrontation avant la chute d’Abomey. Les forces françaises de Dodds affrontent les troupes du roi Béhanzin, retranchées autour du village fortifié de Cana. Après deux jours de combats acharnés, marqués par plusieurs assauts des 'Amazones', les Français percent les lignes adverses. La défaite dahoméenne ouvre la route de la capitale.
Prise d'Abomey
La prise d’Abomey, le 17 novembre 1892, marque la chute du dernier grand royaume indépendant d’Afrique de l’Ouest face aux forces coloniales françaises. Après la lourde défaite subie à Cana, le roi Béhanzin abandonne la capitale, qui est investie par la colonne Dodds sans grande résistance organisée. Les dernières troupes dahoméennes se dispersent dans la forêt. Abomey devient un symbole de la fin de l’indépendance locale.
Bataille de Nyamina
La bataille de Nyamina oppose une colonne française commandée par le colonel Archinard aux forces de Samory Touré et de ses alliés locaux, qui cherchent à défendre la vallée du Haut Niger. Après une marche difficile à travers la brousse et des attaques de harcèlement, les Français engagent le combat rangé près du village fortifié de Nyamina. L'artillerie et la discipline des tirailleurs permettent de repousser plusieurs assauts, puis une contre-attaque française déborde les positions ennemies, forçant Samory à se retirer.
Bataille d’Andranosampona
La bataille d’Andranosampona est le principal affrontement rangé de la conquête finale de Madagascar. Après un débarquement réussi sur la côte est, la colonne du général Duchesne progresse vers Tananarive. À Andranosampona, les troupes françaises rencontrent la principale armée merina, solidement retranchée sur les hauteurs. Après un assaut frontal et plusieurs manœuvres d’encerclement, les Français percent les défenses ennemies, ouvrant la route de la capitale.
Siège et prise de Kong
La prise de Kong en décembre 1897 met fin à la suprématie du grand royaume commercial du nord de la Côte d’Ivoire, longtemps allié à Samory Touré. Après un siège court mais intense, marqué par des tirs d’artillerie et des assauts successifs contre les murailles, la ville tombe aux mains de la colonne Binger. C’est une étape clé dans la progression française vers le Niger et la soumission des derniers bastions africains.
Siège et prise de Sikasso
Le siège de Sikasso, qui s’étend sur plus de deux semaines, marque l’ultime résistance du royaume du Kénédougou face à la colonisation française. La colonne d’Archinard encercle la ville et soumet les fortifications à un intense bombardement d’artillerie. Après plusieurs assauts meurtriers, la garnison et les habitants sont submergés. Babemba Traoré, refusant la reddition, se suicide. La ville est mise à sac et des milliers d’habitants sont déportés.
Bataille et capture de Samory Touré à Guélémou
Après une longue traque dans la forêt guinéenne, les colonnes françaises, menées par Gouraud et Combes, encerclent Samory Touré et ses derniers fidèles près de Guélémou. Les derniers combats rangés opposent la garde du fondateur de l’Empire Wassoulou aux tirailleurs sénégalais. Après une résistance acharnée, Samory est capturé avec ses proches. Cette reddition marque la fin de la dernière grande résistance ouest-africaine à la colonisation française.
Bataille de Kousséri
La bataille de Kousséri oppose la colonne française dirigée par Lamy aux troupes du chef africain Rabah Zobeir, dernier grand adversaire à la conquête du Tchad. Après une manœuvre de jonction des colonnes venues du Congo, du Niger et d’Algérie, Lamy engage la bataille contre l’armée de Rabah près de Kousséri. Les combats sont acharnés : Rabah est tué lors de la mêlée, tout comme Lamy, mais la victoire française est totale et met fin à l’indépendance du bassin tchadien.
Prise de Pékin
Les 14 et 15 août 1900, le corps expéditionnaire international, comprenant un important contingent français, lance l’assaut sur les murs de Pékin pour lever le siège du quartier des Légations occidentales, attaquées par les Boxers et l’armée impériale chinoise. Les Français participent activement à la prise de la porte du Nord et aux combats de rues dans la capitale. Après des affrontements intenses, la ville est prise, mettant fin au siège et à la principale résistance chinoise.
Bataille de Casablanca
Après le massacre d’Européens à Casablanca, la France organise un débarquement punitif. Du 5 au 7 août 1907, les troupes françaises débarquent sous protection de l’artillerie navale et affrontent les milices locales dans des combats de rue et des escarmouches à la périphérie de la ville. La supériorité de feu et la discipline des troupes françaises permettent de sécuriser Casablanca, qui devient la première base de la conquête du Maroc.
Bataille de la Chaouia
Dans la foulée de la prise de Casablanca, les tribus de la Chaouia, renforcées par les Beni Meskine, lancent une contre-offensive sur les positions françaises. Pendant près de trois semaines, la colonne Drude mène une guerre de mouvement et de postes, repoussant plusieurs grandes attaques et s’emparant de points stratégiques dans la plaine. Les combats culminent avec la défaite des cavaliers marocains et la pacification de la région.
Bataille d’Abéché
La bataille d’Abéché marque la fin de l’Empire du Ouadaï face à la conquête coloniale française. La colonne du capitaine Gentil, après une avancée difficile depuis le Tchad, affronte les forces du sultan Doud Mourra retranchées autour de la capitale. Après un bombardement d’artillerie et des attaques coordonnées sur plusieurs axes, les défenses du Ouadaï cèdent. Les troupes françaises s’emparent de la ville, mettant un terme à l’indépendance du dernier grand royaume du Sahara oriental.
Bataille de Fès
En mai 1911, la colonne française du général Moinier entre à Fès pour secourir la garnison et les ressortissants européens assiégés par une coalition de tribus berbères. Après plusieurs jours de combats acharnés dans la périphérie et dans les rues de la ville, les Français reprennent le contrôle et dispersent les rebelles. Cette victoire militaire permet l’établissement définitif du protectorat français sur le Maroc.
Bataille de Khénifra
La bataille de Khénifra oppose les troupes françaises du général Henrys à la confédération berbère des Zaïans, dirigée par Mouha ou Hammou Zayani. Après trois jours de combats dans les montagnes et les vallées du Moyen Atlas, la ville stratégique de Khénifra est prise. Cette victoire permet à la France de contrôler la porte du Haut Atlas et de poursuivre la pacification du Maroc central.
Bataille de Liège
La bataille de Liège ouvre la Première Guerre mondiale sur le front ouest. Les forts encerclent la ville et résistent plus de 10 jours à l’attaque allemande. Des éléments français appuient les Belges sur la Meuse et mènent des reconnaissances offensives, sans changer le sort de la place. L'artillerie lourde allemande fait la décision.
Bataille de Mulhouse
L’offensive française du 7 août permet de reprendre Mulhouse et d’avancer en Alsace, objectif symbolique. Après une résistance allemande acharnée, les Français occupent la ville mais sont rapidement contraints à la retraite lors de la contre-attaque du 10 août.
Bataille de Haelen
Victoire défensive de la cavalerie belge et des éléments français sur la Gette. Première démonstration de la supériorité du feu moderne sur la cavalerie de charge.
Bataille des Ardennes
La bataille des Ardennes constitue l’une des premières grandes offensives françaises de la Première Guerre mondiale, dans le cadre de la « bataille des frontières ». Les armées françaises s’enfoncent dans la forêt dense des Ardennes pour surprendre l’aile droite allemande. Mal coordonnées, privées de reconnaissance efficace et aveuglées par le brouillard, elles tombent sur des positions allemandes solidement retranchées. S’ensuivent plusieurs jours d’affrontements d’une violence extrême, caractérisés par des combats au corps à corps dans les bois, des tirs croisés d’artillerie et de mitrailleuses, et des pertes massives des deux côtés. La bataille se solde par une défaite cuisante pour la France : l’offensive s’effondre et les survivants doivent battre en retraite vers la Meuse.
Bataille de Lorraine
La bataille de Lorraine est la plus grande offensive française de l’été 1914, menée sur un front de près de 80 km, entre Nancy et Sarrebourg. Les armées françaises avancent à marche forcée pour reconquérir l’Alsace-Lorraine, occupent plusieurs localités (Morhange, Château-Salins) et semblent d’abord progresser rapidement. Mais la résistance allemande, préparée sur des lignes fortifiées, puis une puissante contre-offensive du prince Rupprecht de Bavière, infligent à l’armée française une défaite sanglante. Les troupes françaises sont contraintes à une retraite désordonnée jusqu’aux portes de Nancy, subissant des pertes massives. Cette bataille marque l’échec stratégique du plan XVII et plonge la France dans une guerre défensive sur son propre sol.
Bataille de Charleroi (Bataille de la Sambre)
La bataille de Charleroi, aussi appelée bataille de la Sambre, est l’un des plus grands affrontements du début de la Grande Guerre. La 5e armée française du général Lanrezac s’établit sur la Sambre, près de Charleroi, avec la mission de contenir l’offensive allemande et de soutenir l’aile gauche britannique. Mal préparées, les divisions françaises subissent d’emblée le choc d’une attaque allemande massive, précédée d’un bombardement d’artillerie ininterrompu et de multiples franchissements de la rivière. Les combats sont d’une intensité inouïe : villages pris et repris, barrages héroïques sur les ponts de la Sambre, engagement massif de l’artillerie lourde allemande, et terribles combats de rues à Charleroi, Gozée, Tamines ou Fosse. L’avance allemande, coordonnée et appuyée par des réserves intactes, finit par percer les lignes françaises. L’état-major de Lanrezac, débordé, ordonne la retraite pour éviter l’encerclement, laissant derrière lui des milliers de morts et de prisonniers.
Bataille de Guise (Saint-Quentin)
Après la dure défaite de Charleroi et la retraite générale, la 5e armée du général Lanrezac reçoit l’ordre inattendu de se retourner et d’attaquer l’aile droite allemande, afin de soulager la pression sur les troupes britanniques et de gagner du temps pour la réorganisation alliée. Du 29 au 30 août, la bataille s’engage autour de Guise et Saint-Quentin. Les divisions françaises, appuyées par une puissante artillerie, surprennent les forces du général von Bülow, qui ne s’attendaient pas à une contre-offensive. Les combats sont acharnés, en particulier autour de la Oise, des villages de Guise, Saint-Quentin, Ribemont et Proix, avec de violentes charges à la baïonnette, des combats de rues et d’intenses duels d’artillerie. La contre-offensive française, d’abord victorieuse, oblige les Allemands à se replier localement et permet aux alliés de poursuivre leur repli dans l’ordre.
Première bataille de la Marne
La première bataille de la Marne constitue le tournant majeur de la campagne de 1914 : alors que Paris est menacée, les armées françaises et britanniques, profitant d’une faille ouverte dans le dispositif allemand, contre-attaquent avec une énergie désespérée. Sur plus de 200 km de front, des centaines de milliers d’hommes s’affrontent dans des conditions extrêmes : marches forcées, combats de villages, attaques à la baïonnette, duels d’artillerie et replis de fortune. L’engagement le plus célèbre reste la 'manœuvre des taxis de la Marne', où des milliers de soldats parisiens sont amenés en urgence sur le front. Jour après jour, la pression alliée s’intensifie : la 6e armée de Maunoury attaque l’aile droite allemande près de l’Ourcq, la 5e de Franchet d’Espèrey enfonce le centre, tandis que Foch résiste héroïquement sur la route de Châlons. L’avance allemande s’enraye, puis recule partout, cédant le terrain dans la panique. La victoire de la Marne sauve Paris, stoppe le plan Schlieffen et anéantit l’espoir d’une guerre courte.
Première bataille de l’Aisne
La première bataille de l’Aisne marque le passage décisif de la guerre de mouvement à la guerre de position sur le front occidental. Après la victoire de la Marne, les armées françaises et britanniques poursuivent les troupes allemandes en retraite, espérant les rejeter au-delà de l’Aisne. À partir du 13 septembre, les Alliés traversent la rivière sous le feu ennemi, grimpant les hauteurs escarpées au nord (plateau de Craonne, Chemin des Dames). Les Allemands, mieux retranchés et dotés d’une artillerie lourde supérieure, opposent une résistance acharnée. Les combats, d’abord offensifs, se figent progressivement en une série d’assauts frontaux infructueux, de contre-attaques locales, de bombardements incessants et de duels d’artillerie. En quelques jours, les deux camps commencent à creuser des tranchées : la ligne de front se stabilise, préludant à près de quatre ans de guerre de position.
Première bataille de Picardie
La première bataille de Picardie marque la première grande phase de la 'course à la mer', la tentative de débordement réciproque vers le nord après la stabilisation du front sur l’Aisne. Les troupes françaises de la 10e armée, fraîchement constituées, avancent en direction d’Amiens, Péronne et Albert pour tourner le flanc allemand. Les Allemands réagissent en transportant rapidement des unités par chemin de fer, devançant parfois les Français sur les positions stratégiques. Les combats sont intenses : prises et reprises de villages, attaques d’artillerie et mouvements de cavalerie marquent ces journées où la manœuvre prime sur la position. Les deux camps réalisent vite l’impossibilité d’un enveloppement total : les lignes se figent progressivement, annonçant l’enlisement de la 'course à la mer'.
Première bataille de l’Artois
La première bataille de l’Artois s’inscrit dans la poursuite de la 'course à la mer' : la 10e armée française du général Maud’huy, après avoir combattu en Picardie, tente de déborder le flanc nord des Allemands pour atteindre la région minière de Lens et Douai. Les Français lancent une série d’attaques rapides, reprenant Arras, s’emparant de villages comme Thélus et Neuville-Saint-Vaast, et progressant jusqu’aux faubourgs de Lens. Les combats sont acharnés : attaques à la baïonnette, tirs d’artillerie lourde, défense allemande en tranchées de plus en plus élaborées. Plusieurs localités changent de mains à de multiples reprises, sans gain décisif. Le front s’allonge inexorablement, chaque camp cherchant à contourner l’autre vers la Flandre.
Bataille d’Armentières
La bataille d’Armentières marque une nouvelle phase de la course à la mer. Les Alliés, notamment le IIe corps britannique appuyé par des éléments français, tentent de progresser vers la Lys pour prendre Lille et Menin. L’offensive initiale parvient à repousser les Allemands au-delà de la Lys et à occuper Armentières. Mais l’ennemi réagit aussitôt : des contre-attaques massives menées par la 6e armée allemande reconquièrent plusieurs positions, puis de violents combats de rues, de tranchées et de maisons s’engagent. Les deux camps s’enterrent : chaque tentative de progression se solde par de lourdes pertes. Les villages alentour (Houplines, La Chapelle-d’Armentières, Bois-Grenier) deviennent l’enjeu de combats acharnés, et le front se fige bientôt sur la Lys.
Première bataille de la Lys
La première bataille de la Lys représente l’ultime tentative de percée dans la 'course à la mer'. Les Alliés, principalement le Ier corps britannique avec des renforts français, engagent une série d’assauts pour contrôler les ponts et les digues de la Lys, autour de La Bassée, Armentières et Warneton. Les Allemands, déterminés à enfoncer le front allié avant l’hiver, lancent de puissantes contre-offensives, notamment avec les régiments de la Garde. Les combats sont acharnés : attaques et contre-attaques de part et d’autre du fleuve, combats de maisons en maisons dans les faubourgs industriels, et pilonnages d’artillerie constants. Malgré des avancées locales, aucune percée décisive n’est réalisée. La bataille se termine par la stabilisation du front et l’enterrement définitif des deux armées.
Bataille de l’Yser
La bataille de l’Yser, menée principalement par l’armée belge et les Fusiliers marins français, marque le verrouillage final du front de Flandre. Les Allemands, décidés à percer jusqu’aux ports de la Manche, lancent de puissantes attaques le long de la rivière Yser, entre Dixmude, Nieuport et Ypres. Les combats sont d’une intensité inouïe : les Belges, adossés à la mer, résistent héroïquement sur la digue, soutenus par l’artillerie française et l’appui naval. Jour après jour, les assauts allemands menacent de submerger la défense alliée. Dans un geste désespéré, les ingénieurs belges ouvrent les écluses de Nieuport et inondent la plaine, stoppant l’avance allemande dans un marécage mortel. Cette bataille scelle la survie de la Belgique libre et verrouille le front jusqu’en 1918.
Première bataille d’Ypres
La Première bataille d’Ypres, aussi appelée 'la fournaise d’Ypres', marque l’ultime effort allemand pour briser le front allié et atteindre Calais. Autour de la petite ville flamande, les troupes britanniques, françaises et belges résistent pied à pied à des assauts incessants. Les combats sont d’une violence extrême : charges de la Garde prussienne, attaques massives à la baïonnette, pilonnages d’artillerie, combats de ruines et de forêts, parfois au corps à corps. Les lignes se disloquent, chaque mètre est payé au prix du sang. Malgré la supériorité numérique allemande et des attaques sans relâche (notamment à Langemark et Gheluvelt), les Alliés tiennent bon, épuisés mais indomptables. L’hiver glacial, la boue, la fatigue et le manque de munitions achèvent de figer le front.
Première bataille de Champagne
La première bataille de Champagne est la première grande offensive alliée de la guerre de position. De décembre 1914 à mars 1915, l’armée française lance une série d’attaques massives contre les lignes allemandes solidement retranchées dans la plaine crayeuse de Champagne. Le secteur de Perthes-lès-Hurlus, Massiges, Beauséjour et Souain devient le théâtre d’affrontements acharnés : assauts à la baïonnette, bombardements d’artillerie, combats de tranchées et de mines. Malgré une préparation méthodique, l’artillerie et l’infanterie françaises butent sur des défenses allemandes profondes (réseaux de barbelés, blockhaus, mitrailleuses). Les gains territoriaux sont minimes, au prix de pertes terribles. La bataille s’enlise dans la boue, la neige et l’épuisement, symbolisant l’impasse de la guerre d’usure.
La première bataille de l’Artois, parfois appelée 'offensive d’hiver de Lorette', inaugure la série des grandes offensives françaises de 1915. Entre décembre 1914 et janvier 1915, la 10e armée française tente de percer le front allemand dans la région du plateau de Notre-Dame-de-Lorette et de Carency. Les combats sont acharnés et s’étendent dans la neige, la boue et le froid glacial : assauts frontaux répétés, bombardements d’artillerie, attaques à la baïonnette, et guerres de mines marquent le quotidien des soldats. Malgré des gains territoriaux locaux (prises de tranchées, avancées sur la crête de Lorette), l’offensive s’enlise face à des défenses allemandes de plus en plus profondes. Les pertes sont terribles et le front reste quasiment inchangé à la fin de l’opération.
Bataille de Neuve-Chapelle
La bataille de Neuve-Chapelle marque la première offensive anglo-indienne majeure de la guerre sur le front ouest. Après une préparation d’artillerie brève mais intense, les divisions britanniques, appuyées par les troupes indiennes et des éléments d’artillerie française, lancent un assaut sur les lignes allemandes à Neuve-Chapelle, entre Artois et Flandre. La surprise initiale permet la percée du premier système de tranchées allemandes. Mais le manque de réserves, la désorganisation des communications et les contre-attaques allemandes bloquent l’exploitation du succès. Les combats de rues, de tranchées et de haies sont d’une extrême violence, et les pertes s’accumulent rapidement. L’offensive s’épuise au bout de trois jours, sans percée décisive.
La deuxième bataille de Champagne, menée de la mi-février à la mi-mars 1915, s’inscrit dans la continuité des offensives d’hiver françaises. L’état-major veut tester de nouvelles méthodes d’attaque : bombardement intensif, vagues d’assaut en profondeur, attaques coordonnées sur un large front. Les troupes françaises, massées autour de Massiges, Perthes et Beauséjour, lancent des assauts répétés contre les lignes allemandes. Malgré des succès initiaux (prises de tranchées avancées, progression de plusieurs kilomètres par endroits), les défenses ennemies résistent. Le terrain détrempé, la fatigue et les contre-attaques allemandes empêchent toute percée décisive. Au bout d’un mois d’affrontements et d’hécatombes, l’offensive est arrêtée sur ordre de Joffre.
Deuxième bataille de l’Artois
La deuxième bataille de l’Artois constitue la plus grande offensive française du printemps 1915, lancée pour percer le front allemand et reprendre la crête de Vimy. Après un bombardement d’artillerie de trois jours, l’assaut général commence le 9 mai : les divisions françaises progressent rapidement autour de Notre-Dame-de-Lorette, de Carency et de Souchez, enlevant plusieurs lignes de tranchées et s’emparant du village de Neuville-Saint-Vaast. L’attaque atteint ses objectifs initiaux, mais les réserves manquent pour exploiter le succès. Les Allemands, surpris mais résilients, réorganisent leur défense et lancent de puissantes contre-attaques. Les combats deviennent une succession d’assauts et de contre-assauts, souvent pour quelques centaines de mètres. Les pertes s’accumulent et l’offensive s’épuise à la fin juin, sans percée décisive.
La bataille de Saint-Mihiel en 1915 marque la première grande offensive française pour réduire le saillant allemand qui menace la ligne Verdun–Bar-le-Duc. Pendant plus d’un mois, les 2e et 3e armées françaises lancent une série d’attaques coordonnées, notamment autour des villages de Les Éparges, Apremont, Bois-le-Prêtre et la crête de la Calonne. Malgré d’intenses préparations d’artillerie et des assauts répétés, les défenses allemandes, retranchées sur des hauteurs boisées et des positions bétonnées, tiennent bon. Les gains territoriaux français sont minimes, arrachés au prix de lourdes pertes dans des combats de mines, de tranchées et de bois piégés. L’offensive s’épuise à la mi-juillet sans résultat stratégique décisif.
Troisième bataille de Champagne
La troisième bataille de Champagne marque l’une des plus grandes offensives alliées de 1915, menée simultanément avec celle d’Artois. Préparée par un bombardement d’artillerie sans précédent (plus de 4 millions d’obus tirés), l’offensive est lancée le 25 septembre sur un front de 30 km. Les troupes françaises s’emparent de plusieurs lignes de tranchées et progressent sur le saillant de Massiges et le secteur de Tahure. Mais la profondeur des défenses allemandes, la résistance acharnée et le manque de réserves empêchent d’exploiter les premiers succès. Après une semaine de combats effroyables, les attaques s’épuisent dans la boue, les barbelés et le feu croisé des mitrailleuses. Aucun gain stratégique n’est réalisé.
Bataille de Loos
La bataille de Loos marque la plus grande offensive britannique de 1915 sur le front occidental, appuyée par l’artillerie et des détachements français. L’attaque débute le 25 septembre par le premier usage massif de gaz de chlore britannique, qui s’avère vite incontrôlable et aussi dangereux pour l’assaillant que pour l’ennemi. Les troupes britanniques s’élancent sur Loos-en-Gohelle, Hulluch, et la corne nord de Lens. Après une percée initiale spectaculaire, les réserves tardent à être engagées, l’offensive s’enlise, et les contre-attaques allemandes repoussent les gains britanniques. Les Français attaquent plus au sud pour soutenir le mouvement mais se heurtent, eux aussi, à des défenses profondes et subissent de lourdes pertes. Après deux semaines de combats acharnés, le front se stabilise sur ses positions de départ.
Combats de Souchez et du Labyrinthe
Les combats de Souchez et du Labyrinthe à l’automne 1915 prolongent la grande offensive d’Artois. Autour du village détruit de Souchez, des crêtes de Givenchy et du secteur fortifié du 'Labyrinthe', Français et Allemands se livrent à des assauts et contre-assauts presque quotidiens. Les troupes françaises s’efforcent de consolider les gains du printemps et d’enlever les dernières positions dominantes allemandes avant l’hiver. Le secteur du Labyrinthe, réseau complexe de tranchées, d’abris bétonnés et de galeries souterraines, devient le théâtre de combats d’une intensité extrême : attaques à la grenade, guerre de mines, corps à corps dans l’obscurité des boyaux. Malgré des avancées locales, l’offensive s’enlise et le front reste quasiment inchangé à la fin de l’année.
Prise de Garoua
Garoua, important bastion allemand dans le nord du Cameroun, est encerclé et pris après plusieurs semaines de siège. Les troupes françaises opérant depuis le Tchad, en coordination avec les Britanniques du Nigeria, forcent la reddition de la garnison allemande. Cette victoire signe le début de la fin de la résistance coloniale allemande dans la région.
Capitulation de Mora
La garnison allemande de Mora, retranchée sur une colline imprenable depuis 1914, finit par capituler à court de vivres et munitions. Ce dernier bastion allemand au Cameroun est neutralisé après un blocus de plusieurs mois.
Bataille de Verdun
La bataille de Verdun, l’une des plus longues, intenses et symboliques de la Première Guerre mondiale, débute le 21 février 1916 à l’aube par un bombardement d’artillerie allemand sans précédent : plus d’un million d’obus s’abattent sur les positions françaises du secteur nord-est de Verdun, ouvrant une brèche de 21 km de front. L’objectif allemand est double : 'saigner la France à blanc' par une bataille d’attrition et provoquer une rupture stratégique sur le front occidental. Le choc est terrible : le bois des Caures est défendu héroïquement par le colonel Driant et ses chasseurs, bientôt submergés. En quelques jours, les Allemands s’emparent du fort de Douaumont, dont la perte traumatise l’opinion. Pétain, nommé à la hâte, instaure une défense en profondeur et la rotation continue des troupes ('la noria'), évitant l’effondrement. Pendant des mois, Verdun devient un enfer : chaque village (Beaumont, Fleury, Vaux, Thiaumont), chaque crête (Mort-Homme, Côte 304) devient le théâtre d’assauts, de pilonnages d’artillerie et de combats à la grenade. Le fort de Vaux tombe en juin après une résistance héroïque du commandant Raynal et de sa garnison, tandis que l’été marque l’apogée de la lutte pour les collines et les ravins. L’arrivée de Nivelle à l’automne et la mobilisation massive d’artillerie et de troupes permettent de reprendre Douaumont, Vaux et la quasi-totalité du terrain perdu. Verdun est sauvée, mais au prix de pertes humaines et psychologiques inouïes. La ville, les villages, la forêt de Verdun sont anéantis, le secteur transformé en 'terre morte', lunaire et stérile. Le nom de Verdun devient un mythe, synonyme de résistance, de sacrifice et d’union nationale.
Reddition de la forteresse de Banyo
La forteresse de Banyo, dernier point d'appui allemand dans l'ouest camerounais, est prise d’assaut par les troupes françaises du commandant Ribes. Après plusieurs semaines de reconnaissance et de pression militaire, les forces allemandes, en sous-effectif et démoralisées, se rendent. Cette opération parachève la conquête coloniale du Cameroun par les Alliés.
Combats du Mort-Homme et de la Côte 304
Les combats du Mort-Homme et de la Côte 304, sur la rive gauche de la Meuse, sont parmi les plus sanglants et symboliques de Verdun. Après l’échec de la percée initiale allemande sur la rive droite, le commandement allemand tente de contourner la défense française par l’ouest, visant à prendre Verdun à revers. Du 6 mars au 30 mai, les sommets du Mort-Homme (cote 295) et de la Côte 304 deviennent le théâtre d’attaques et de contre-attaques ininterrompues : chaque mètre carré est disputé au prix du sang. L’artillerie, déployée à une échelle jamais vue, rase littéralement le paysage : les collines sont nivelées, les forêts anéanties, le sol criblé de cratères et saturé de cadavres. Les divisions françaises tiennent coûte que coûte, malgré la faim, la soif, la boue, le gaz et la fatigue extrême. Le secteur du Mort-Homme devient un enfer de feu, d’acier et de boue, immortalisé par la devise 'Ils ne passeront pas'. Les assauts allemands, menés avec acharnement et appuyés par des troupes d’élite, échouent à percer : la défense française résiste héroïquement, infligeant de lourdes pertes à l’ennemi et empêchant l’encerclement de Verdun.
Bataille du Fort de Vaux
La bataille du Fort de Vaux est l’un des épisodes les plus héroïques de Verdun. Du 2 au 7 juin 1916, la petite garnison commandée par le commandant Raynal résiste, coupée de tout ravitaillement, à des assauts massifs allemands sur et dans le fort. Après des bombardements terrifiants, l’infanterie allemande parvient à s’infiltrer dans les galeries et à combattre les défenseurs au lance-flammes, à la grenade et à la baïonnette, dans l’obscurité et la puanteur des boyaux. Les Français, encerclés, privés d’eau, épuisés, continuent de se battre pendant six jours, communiquant par pigeons voyageurs et signaux de fortune. La résistance prend fin uniquement lorsque la garnison, mourant de soif, n’a plus la force de continuer : Raynal remet son épée au général von Guretzky, salué par l’ennemi pour sa bravoure. Le fort ne tombera plus jamais durant la guerre et Raynal devient un symbole national de l’endurance française.
Combats de Thiaumont
Les combats de Thiaumont, centrés sur un ouvrage fortifié de la ceinture de Verdun, illustrent la guerre d’usure poussée à son paroxysme. Le réduit de Thiaumont, position stratégique entre Fleury et Douaumont, change de mains à plusieurs reprises dans un déluge d’artillerie et de boue. Les conditions sont inhumaines : abris détruits, hommes ensevelis vivants, attaques à la grenade dans des cratères. Malgré les offensives successives des deux camps, aucun ne parvient à conserver durablement le contrôle du secteur.
Bataille de Fleury-devant-Douaumont
La bataille de Fleury-devant-Douaumont est l’un des épisodes les plus acharnés et symboliques de Verdun. Du 23 juin au 18 août 1916, le village de Fleury et ses abords deviennent le théâtre d’affrontements d’une violence extrême : pris et repris 16 fois, Fleury n’est plus qu’un amas de ruines, balayé par l’artillerie et les assauts d’infanterie. Les Allemands tentent à plusieurs reprises de percer en direction de Verdun même, utilisant la puissance de feu et des troupes d’élite, mais se heurtent à la défense obstinée des poilus, appuyés par l’artillerie et des contre-attaques de Mangin. Les combats se déroulent dans un chaos de débris, de poussière et de gaz. Le village de Fleury disparaît littéralement du paysage, transformé en 'village mort pour la France', dont il ne reste que la mémoire et quelques vestiges.
Bataille de Fromelles
La bataille de Fromelles est l’une des offensives les plus meurtrières et inutiles de 1916. Prévue comme diversion pour soulager la pression allemande sur la Somme, elle engage la 5e division australienne, des unités britanniques et un appui français limité. Après un intense bombardement d’artillerie, les troupes alliées attaquent les lignes allemandes solidement fortifiées près de Fromelles. Mal préparée et mal coordonnée, l’offensive échoue en quelques heures : les Australiens et Britanniques sont décimés par les mitrailleuses et l’artillerie ennemies, incapables de progresser au-delà du no man’s land. Les Français, qui tiennent l’extrémité sud du front d’attaque, n’engagent que des coups de main et subissent des pertes limitées. Fromelles devient, surtout pour l’Australie, le symbole du 'baptême du feu' et d’un massacre absurde, avec 5 500 pertes en une seule nuit.
Bataille de Maurepas
La bataille de Maurepas constitue un épisode stratégique et sanglant de la Somme, impliquant principalement la 6e armée française. Du 20 août au 5 septembre 1916, les troupes françaises attaquent le village fortifié de Maurepas, verrou sud de la défense allemande. Après plusieurs tentatives et combats de tranchées meurtriers, une préparation d’artillerie massive précède l’assaut général du 24 août. L’infanterie française s’infiltre dans les lignes allemandes, progressant de maison en maison, sous un déluge d’obus et de tirs croisés. Maurepas, transformé en champ de ruines, change plusieurs fois de mains avant d’être définitivement pris par les Français le 24 août. Les combats continuent jusqu’à la libération complète du secteur début septembre. La prise de Maurepas permet de menacer les positions allemandes à Combles et d’accélérer l’effondrement du front ennemi au sud-est de la Somme.
Bataille de Guillemont
La bataille de Guillemont marque un tournant dans la progression alliée sur la Somme. Du 3 au 6 septembre 1916, les divisions françaises et britanniques, après des semaines de combats infructueux, lancent une attaque coordonnée contre le village fortifié de Guillemont. Les tranchées, bunkers et nids de mitrailleuses allemands résistent aux premiers assauts, mais l’artillerie alliée pilonne sans relâche le secteur. Le 20e corps d’armée français, appuyé par les Britanniques, parvient à percer les lignes, isolant le village. Les combats de rue, la résistance acharnée des défenseurs allemands et l’utilisation de grenades, de lance-flammes et de mitrailleuses rendent la prise de Guillemont particulièrement coûteuse. Les Alliés prennent finalement le village, ouvrant la voie vers Ginchy et l’intérieur du dispositif allemand. Guillemont est anéanti, mais sa chute brise la résistance sur la crête et permet aux Alliés de relancer l’offensive vers l’est.
La bataille de la crête de Florina (offensive de la Cerna) est l’une des grandes opérations du front d’Orient en 1916. À partir du 17 août, les troupes franco-serbes, appuyées par des Russes, des Britanniques et des unités africaines, lancent une offensive pour dégager la région de Florina et forcer le repli bulgaro-allemand. Les combats sont féroces dans les montagnes, sous la pluie et la canicule, et voient la prise de plusieurs sommets stratégiques (Banitsa, Kajmakčalan). Les Alliés percent les lignes bulgares, permettant la libération de Florina le 18 septembre et la poursuite de l’avance vers Monastir. L’offensive de la Cerna brise la résistance bulgare sur le secteur sud et prépare la victoire de Monastir à l’automne.
Bataille de Combles
La bataille de Combles est l’une des dernières grandes actions de la Somme en 1916. Du 25 au 28 septembre, Français et Britanniques lancent une attaque coordonnée pour encercler et prendre la ville fortifiée de Combles, point clé de la défense allemande au sud-est du front. Après une préparation d’artillerie massive, les troupes françaises avancent par l’est et le sud, les Britanniques et les dominions par l’ouest et le nord. Les combats de rues, l’usage massif de grenades et l’appui de l’artillerie permettent de progresser rapidement : les Allemands, dépassés, abandonnent la ville, qui est prise le 26 septembre. La victoire à Combles ouvre la route de Bapaume et fragilise l’ensemble du dispositif allemand dans la région.
Offensive allemande sur Douaumont
Le fort de Douaumont, perdu par les Français en février 1916 sans combat, devient l’objectif symbolique et stratégique d’une vaste contre-offensive à l’automne. Sous le commandement du général Mangin, les troupes françaises déclenchent une attaque massive, soutenue par une artillerie rénovée et des techniques nouvelles. Après plusieurs jours de combats acharnés et de bombardements ininterrompus, les soldats français parviennent à reprendre le fort le 24 octobre 1916. Ce succès marque un tournant dans la bataille de Verdun.
Bataille de Sailly-Saillisel
Située à l’extrémité nord du front franco-britannique de la Somme, la bataille de Sailly-Saillisel marque la progression finale des forces françaises dans ce secteur. Les troupes françaises, appuyées par des éléments britanniques, doivent s’emparer du village de Sailly-Saillisel, situé sur une crête stratégique au nord de Combles. L’assaut, mené dans des conditions climatiques extrêmes (pluie, boue, froid), permet finalement de capturer le village après plus d’un mois de combats acharnés.
Combats du Hartmannswillerkopf (1916)
Le Hartmannswillerkopf, ou Vieil Armand, est le théâtre d’une guerre d’usure et de position féroce tout au long de 1916. Sommet stratégique dominant la plaine d’Alsace, il voit s’opposer Français et Allemands dans des combats de tranchées, de mines, de raids et de contre-attaques incessants. Les deux camps cherchent à contrôler ce point d’observation et d’artillerie, d’où l’on surveille Mulhouse, Colmar et la route de Belfort. Les offensives, bombardements et attaques de sape se succèdent, pour des gains de quelques mètres, sous la neige ou dans la boue des pentes. Malgré d’immenses sacrifices, aucun camp ne parvient à prendre un ascendant décisif. Le Hartmannswillerkopf devient un symbole du martyre alpin de la Grande Guerre, marqué par des ossuaires et des vestiges encore visibles aujourd’hui.
Bataille aérienne de Verdun et de la Somme
Pour la première fois, l’aviation française mène des opérations coordonnées à grande échelle lors des batailles de Verdun et de la Somme. Ces affrontements marquent l'émergence d’une guerre aérienne structurée, mêlant reconnaissance, chasse, et bombardement. Des escadrilles spécialisées sont créées, et des as comme Guynemer et Nungesser se distinguent. Malgré des pertes élevées, la supériorité aérienne française est globalement maintenue.
Bataille de la crête du Linge (1916)
Les combats sur la crête du Linge, entamés en 1915, se poursuivent en 1916 par une série d'engagements localisés, dans un environnement de montagne extrêmement difficile. Le Linge est une arête stratégique dominant la vallée de Munster. Tout au long de l'année 1916, les Français tentent de reprendre les points hauts tenus par les Allemands, qui ont fortement fortifié le secteur. Les échanges d'artillerie, les raids nocturnes, les attaques par vagues et les contre-attaques constantes n’aboutissent qu’à des gains minimes. Le front se stabilise dans une guerre de tranchées verticale, où chaque promontoire ou rocher devient un bastion disputé.
Raid aérien sur Fribourg-en-Brisgau
Ce raid aérien français sur Fribourg marque un changement dans la doctrine : des objectifs stratégiques civils et militaires situés à l'intérieur de l'Allemagne sont désormais visés. L’opération, menée par des appareils de bombardement partis de Nancy, vise les voies ferrées, les dépôts et les ateliers. Elle démontre les capacités croissantes de projection de l’aviation française.
Bataille de la Somme
La bataille de la Somme est la plus grande opération alliée de 1916, lancée pour percer le front allemand, soulager Verdun et mettre fin à la guerre d’usure. Débutée le 1er juillet 1916 sur un front de 40 km, elle mobilise Britanniques, Canadiens, Australiens, Néo-Zélandais, Sud-Africains, Terre-Neuviens, Irlandais, Indiens, Portugais et Français. La préparation d’artillerie (1,6 million d’obus en une semaine) devait anéantir les lignes allemandes, mais échoue en grande partie. Le 1er juillet, l’armée britannique subit la pire journée de son histoire militaire (≈ 58 000 pertes en 24h), tandis que les Français, plus expérimentés, progressent davantage au sud. La bataille devient une succession d’attaques locales sur Pozières, Thiepval, Longueval, Guillemont, Flers-Courcelette (premier emploi des chars d’assaut le 15 septembre), Combles et Bapaume. Les Alliés gagnent quelques kilomètres de terrain, au prix de centaines de milliers de morts, blessés, disparus, gazés et mutilés. La Somme incarne l’horreur de la guerre industrielle, la solidarité franco-britannique et l’apprentissage tactique dans le sang. Les villages sont rasés, le paysage transformé en désert lunaire, et la mémoire collective marquée à jamais.
Bataille de Monastir (Bitola)
La bataille de Monastir marque le point culminant de la campagne de Macédoine en 1916. De septembre à novembre, les troupes franco-serbes, renforcées par des Britanniques, Russes, Italiens et Grecs, lancent une grande offensive contre les forces bulgares et germano-ottomanes. Après de durs combats dans les montagnes (Dobro Pole, Crna Reka), les Alliés percent le front bulgare, forçant la retraite ennemie. Le 19 novembre, les Français et Serbes entrent triomphalement à Monastir (Bitola), première grande ville des Balkans reprise à la Triple Alliance. La prise de Monastir constitue une victoire morale et stratégique pour l’armée d’Orient et pour la Serbie, dont la reconquête commence. Les combats ont été d’une extrême âpreté : montagnes, pluie, froid, mitrailleuses, attaques de nuit, artillerie et aviations alliées se sont illustrées. Monastir, pilonnée, est en ruines mais le front d’Orient sort renforcé de la victoire.
Bataille du Chemin des Dames (Offensive Nivelle)
L’offensive du Chemin des Dames, dirigée par le général Nivelle, est conçue comme une percée décisive sur le front occidental. Prévue comme un choc bref et massif qui briserait les lignes allemandes en 48 heures, l’attaque se heurte à une résistance acharnée. Malgré un déploiement massif d'artillerie et une préparation de plusieurs semaines, les forces françaises ne parviennent pas à percer durablement les lignes ennemies, engluées dans des contre-attaques violentes, des tranchées bien fortifiées, et un terrain transformé en bourbier.
Bataille navale du détroit d’Otrante
L’attaque surprise austro-hongroise contre le barrage naval allié du détroit d’Otrante déclenche une violente escarmouche navale. Les forces françaises participent à la riposte et au soutien de l’escadre italienne, engageant notamment les destroyers dans une contre-attaque contre les torpilleurs ennemis.
Bataille aérienne du printemps 1917
En parallèle de l'offensive du Chemin des Dames, les escadrilles françaises sont engagées dans une série d’affrontements aériens intenses contre la Luftstreitkräfte allemande. L’objectif : protéger les reconnaissances, couvrir les batteries, et intercepter les bombardiers ennemis. C’est durant cette période que les escadrilles françaises affrontent régulièrement le redouté Jasta 11 commandé par le Baron Rouge, Manfred von Richthofen.
Combats de Zeila
Dans le contexte des tensions dans la Corne de l’Afrique, des groupes derviches alliés aux Ottomans menacent la route côtière stratégique de Zeila. Une force franco-britannique est déployée en protection du port. Un engagement frontal est déclenché contre une colonne armée venue de l’intérieur des terres.
Raid aérien sur Stuttgart
L’un des premiers raids stratégiques profonds français contre une ville industrielle allemande. Ciblant les infrastructures ferroviaires et les usines d’armement de Stuttgart, le raid marque une évolution dans l’emploi de l’aviation française au-delà du front.
Bataille de la Malmaison
L’offensive française sur le plateau de la Malmaison est lancée pour reconquérir le secteur nord du Chemin des Dames, dans une opération méthodique bien préparée. À la différence de l’échec du printemps, cette offensive limitée bénéficie d’un excellent renseignement, d’une coordination exemplaire entre artillerie et infanterie, et d’un emploi judicieux des chars. L’assaut permet la capture du fort de la Malmaison et la libération d’un front entier de plusieurs kilomètres.
Bataille de Skra-di-Legen
La bataille de Skra-di-Legen est une attaque coordonnée franco-serbe contre les positions bulgares fortement retranchées sur le massif de Skra. L’opération permet d’emporter un bastion stratégique sur le front de Macédoine et de tester les capacités d’assaut des troupes serbes reconstituées, appuyées par l’artillerie française.
Combats aériens de Cambrai
Durant la bataille terrestre de Cambrai, marquée par l’usage massif de chars par les Britanniques, les escadrilles françaises assurent des missions de couverture, d’observation et de bombardement sur les positions allemandes. Les combats aériens s’intensifient face aux Jastas allemandes, notamment autour de Bourlon Wood et Marcoing. Les pilotes français participent activement aux appuis tactiques pour ralentir la contre-attaque allemande.
Bataille de Laï
La bataille de Laï oppose une colonne française stationnée au sud du Tchad à une unité allemande opérant encore dans la zone frontalière du Cameroun, après la chute officielle de la colonie allemande début 1916. L'affrontement est bref mais intense, la garnison allemande tente de reprendre pied dans la région stratégique du Logone. Les Français repoussent l’attaque et sécurisent définitivement la ville.
Raid aérien français sur Mannheim
Dans la nuit du 19 décembre 1917, des escadrilles de bombardement françaises participent à un raid conjoint avec les Britanniques contre Mannheim, un centre industriel stratégique allemand. Les Français visent notamment les gares de triage et les usines chimiques de la ville. L'opération est marquée par une forte résistance antiaérienne allemande.
Combats aériens du Chemin des Dames
En janvier 1918, le front du Chemin des Dames reste instable malgré les gains de la bataille de la Malmaison. Les escadrilles françaises, en patrouille constante, affrontent quotidiennement les formations allemandes. Ces combats visent à empêcher la reconnaissance ennemie et à soutenir les forces au sol. C’est dans ce contexte que s’illustre notamment Georges Guynemer (à titre posthume) comme symbole de la chasse française.
Bataille de Garua II
Malgré la reddition officielle du Kamerun en 1916, plusieurs poches allemandes résistent encore dans le nord. Le poste de Garua, déjà capturé une première fois, est réoccupé par une force allemande en janvier 1918. Les Français lancent alors une opération rapide pour reprendre le fort. L’assaut mené par les tirailleurs sénégalais permet de reprendre Garua après un bref siège.
Bataille de Montdidier–Noyon
Après avoir percé les lignes britanniques dans la Somme le 21 mars, les Allemands exploitent leur succès vers le sud. Dès le 23 mars, la 6e Armée française prend position pour protéger Amiens et empêcher la jonction entre les fronts allemands et les lignes anglaises en retrait. De violents combats éclatent autour de Montdidier et Noyon, où les Français stoppent les Allemands à un coût élevé.
Bataille de Hangard-en-Santerre
La bataille de Hangard-en-Santerre constitue une tentative franco-australienne pour enrayer la progression allemande vers Amiens, un nœud stratégique. Les Français, appuyés par les troupes du Corps australien, contre-attaquent dans le secteur de Villers-Bretonneux et Hangard. Les combats sont violents, souvent au corps-à-corps, dans un paysage détruit par les bombardements.
Bataille de Villers-Bretonneux
Le 24 avril 1918, les troupes allemandes lancent un assaut massif sur Villers-Bretonneux, capturant la ville et menaçant Amiens. Dès le soir, les troupes françaises et australiennes lancent une contre-attaque audacieuse de nuit. Au matin du 25, elles reprennent le contrôle de la ville. Il s'agit du premier combat de chars contre chars de l’histoire, entre blindés britanniques Mark IV et allemands A7V.
Troisième bataille de l'Aisne
La Troisième bataille de l’Aisne débute par une offensive allemande de grande ampleur le 27 mai 1918. Dans une attaque éclair, les forces du Kronprinz brisent les lignes françaises au Chemin des Dames, avançant jusqu’à la Marne en moins d’une semaine. Paris est de nouveau menacé. La France, appuyée par des unités britanniques et américaines, stabilise le front à partir du 1er juin. L’engagement est d’une violence extrême, marqué par des tirs d’artillerie massifs et des combats incessants en plaine et en forêt.
Bataille du Matz
La bataille du Matz oppose les troupes françaises du général Mangin aux forces allemandes dans l’Oise, entre Montdidier et Noyon. Après une percée initiale allemande le 9 juin, Mangin organise une contre-attaque surprise à partir du 11 juin. Grâce à une concentration rapide de troupes et un usage habile de l’artillerie, les Français reprennent le contrôle du terrain. Cette bataille marque un tournant : les offensives allemandes commencent à s’essouffler, tandis que les Alliés montrent une capacité de réaction stratégique renforcée.
Seconde bataille de la Marne
La Seconde bataille de la Marne est l’un des tournants majeurs de la Première Guerre mondiale. Après une attaque allemande massive lancée le 15 juillet pour tenter d’envelopper Reims et foncer vers Paris, les forces françaises et alliées, bien préparées, stoppent l’élan ennemi. Une contre-attaque majeure débute le 18 juillet, menée par les troupes françaises, américaines et britanniques. L’offensive allemande est brisée et les Alliés reprennent l’initiative sur tout le front occidental.
Bataille d’Amiens
La bataille d’Amiens marque le début de l’offensive alliée massive qui conduira à l’armistice. Coordonnée entre les forces françaises, britanniques, canadiennes et australiennes, elle surprend totalement les Allemands par son efficacité, sa rapidité et son emploi combiné de l’infanterie, de l’artillerie, des chars et de l’aviation. Le 8 août est qualifié par Ludendorff de 'jour de deuil de l’armée allemande'. Cette offensive brise le moral allemand et amorce leur repli stratégique.
Bataille de Lihons
Deux jours après l'ouverture de l'offensive d'Amiens, les forces françaises engagent un violent combat pour la reprise de Lihons, un village stratégique situé sur la ligne de crête. Les Allemands, bien retranchés dans les ruines du village et les bois alentour, résistent farouchement aux attaques. La bataille est marquée par de violents corps-à-corps, notamment autour des positions du château de Lihons et du bois de la Garenne. Après 36 heures d’affrontements acharnés, les troupes françaises réussissent à s’emparer de la localité.
Bataille de Montdidier et Lassigny
La bataille de Montdidier et Lassigny est lancée par le général Mangin dans le but d’élargir la zone de rupture ouverte par la victoire alliée à Amiens. Tandis que les Britanniques et les Canadiens enfoncent les lignes allemandes plus au nord, les troupes françaises engagent une offensive locale afin de déloger les forces allemandes solidement retranchées dans le massif boisé du Lassigny. Le succès rapide de l’opération contribue à fragiliser encore davantage le front allemand.
Bataille de Roye
La bataille de Roye marque une nouvelle phase de l’offensive française après la prise de Lihons. Située sur un axe logistique essentiel, la ville de Roye est défendue par des troupes allemandes déterminées. L’assaut lancé par la IIIe armée française combine artillerie lourde, infanterie et chars, dans une progression méthodique à travers les lignes ennemies. Après trois jours de violents combats, la ville tombe aux mains des Français, qui consolident leur avancée vers le nord-est.
Bataille de Noyon
La bataille de Noyon constitue une étape clé dans la percée française de la ligne Hindenburg. Les forces françaises du général Mangin, appuyées par des unités britanniques et américaines, lancent une série d'assauts coordonnés visant à reprendre la ville stratégique de Noyon. Située sur la rive nord de l’Oise, Noyon est fortement fortifiée par les Allemands, qui y concentrent leurs réserves. Après quatre jours de combats acharnés, la ville est entièrement reprise, marquant une avancée décisive vers le nord.
Bataille de l’Ailette
La bataille de l’Ailette marque un tournant stratégique dans la reconquête de l’Aisne. La Xe armée du général Mangin, après la prise de Noyon, attaque les positions allemandes retranchées le long du canal de l’Ailette. Ce secteur, solidement défendu, constitue la jonction entre les lignes allemandes au nord de Soissons et la crête de l’Aisne. Les Français engagent des assauts puissants appuyés par l’artillerie, l’aviation et les chars légers. Après quatre jours de combats très durs, les positions allemandes sont percées et l’ennemi se replie vers le Chemin des Dames.
Bataille de l’Ailette
La bataille de l’Ailette oppose les troupes françaises du général Mangin à l’armée allemande retranchée entre l’Aisne et la ligne Hindenburg. L’objectif est de briser la défense ennemie qui contrôle les hauteurs de l’Ailette et de prendre la ville stratégique de Laon. L’offensive française, rapide et méthodique, parvient à enfoncer les lignes allemandes malgré leur forte organisation défensive et à prendre plusieurs points d'appui clés.
Bataille de Savy-Dallon
La bataille de Savy-Dallon est une action offensive française dirigée par le général Mangin dans le cadre des opérations de reconquête progressive de l’Aisne. L’objectif était de briser la ligne de défense allemande au sud de Laon, notamment en s’emparant des hauteurs autour de Savy-Dallon, qui dominaient les voies de communication menant à la ville.
Bataille d’Épehy
La bataille d’Épehy marque une nouvelle avancée majeure des troupes alliées, notamment des forces françaises et britanniques, dans leur progression vers la ligne Hindenburg. L’opération, bien préparée et coordonnée, permet de briser plusieurs positions avancées allemandes et de s’approcher des défenses centrales du dispositif ennemi.
Seconde bataille du détroit d'Otrante
Le 2 octobre 1918, une escadre franco-britannico-italienne intercepte une sortie nocturne de deux torpilleurs austro-hongrois tentant de perturber le blocus de l’Adriatique à l’entrée du détroit d’Otrante. Les navires français ouvrent le feu avec précision, soutenus par les destroyers britanniques. L’un des torpilleurs est coulé, l’autre contraint de battre en retraite. Cette action confirme la suprématie navale alliée en Adriatique à quelques semaines de la capitulation austro-hongroise.
Bataille du canal de Saint-Quentin
La bataille du canal de Saint-Quentin marque une phase décisive de l’offensive des Cent-Jours, visant à percer la ligne Hindenburg, dernier grand système défensif allemand. Cette opération conjointe, impliquant des forces françaises, britanniques, australiennes et américaines, constitue un tournant stratégique. Le franchissement audacieux du canal fortifié provoque la rupture du front allemand et précipite le recul généralisé de leurs forces.
Bataille de la Selle
La bataille de la Selle est une opération coordonnée des forces alliées, impliquant notamment des troupes françaises et australiennes, dans le cadre de la poursuite générale de l’armée allemande après la percée de la ligne Hindenburg. L’objectif est de franchir la rivière Selle et d’atteindre Le Cateau. Les combats sont acharnés, notamment autour des ponts et des hauteurs tenues par les Allemands, qui offrent une forte résistance. L’engagement est marqué par une excellente coopération interalliée et une supériorité aérienne et d’artillerie écrasante.
Bataille de Valenciennes
La bataille de Valenciennes, menée principalement par le Corps canadien avec le soutien de l’armée française, marque l’un des derniers grands affrontements sur le front ouest avant l’Armistice. L’objectif est de libérer la ville, encore fortement défendue par les Allemands, notamment sur les hauteurs de Mont Houy. L’attaque est précipitée par la nécessité d’assurer la sécurité de l’aile droite alliée et de préparer la pénétration vers la Belgique. La coordination entre les forces alliées est cruciale dans ce combat urbain et topographiquement complexe.
Bataille de la Sambre
La bataille de la Sambre, déclenchée le 4 novembre 1918, est une offensive de grande ampleur visant à franchir la ligne de la Sambre et à rompre la dernière ligne défensive allemande avant les plaines de Belgique. Menée conjointement par les armées française, britannique et belge sous coordination de Foch, l’opération est planifiée comme l’ultime coup de boutoir pour précipiter l’effondrement allemand. Elle est marquée par des assauts frontaux contre des défenses retranchées, des franchissements de canaux et des combats intenses dans des zones inondées ou boisées.
Bataille de Guise (1918)
Le 5 novembre 1918, la 2e armée française de Mangin s'empare de la ville de Guise, point stratégique de repli pour les Allemands. Cette victoire contribue à la rupture du front allemand dans l’Aisne, forçant une retraite précipitée. L’action marque l’un des derniers combats offensifs significatifs de l’armée française avant l’armistice.
Offensive Meuse-Argonne (participation française)
L'offensive Meuse-Argonne fut la dernière opération d'envergure de la Première Guerre mondiale, conduite principalement par les forces américaines, mais avec une importante participation française, notamment de la 4e armée du général Gouraud. Elle visait à percer la ligne Hindenburg dans la région boisée de l'Argonne et à couper les principales voies de ravitaillement allemandes à l'est de Verdun.
Bataille d'Odessa
Dès décembre 1918, la France, avec le soutien de la Grande-Bretagne, déploie des troupes à Odessa pour soutenir les armées blanches russes face aux bolcheviks. L’objectif est double : contrer l’influence soviétique et protéger les intérêts français dans la mer Noire. L’Armée rouge lance une vaste contre-offensive dès janvier 1919. Le siège d’Odessa s’intensifie jusqu’en avril. Malgré une défense organisée, le rapport de force est trop déséquilibré. L’évacuation précipitée du port marque la première grande défaite française post-1918.
Bataille de Kherson
Après avoir pris le contrôle de Kherson en décembre 1918, les forces franco-grecques y sont stationnées dans un contexte de plus en plus hostile. Le 11 mars 1919, l’Armée rouge lance une vaste offensive coordonnée sur Kherson. Malgré une défense acharnée, les forces françaises sont rapidement dépassées par le nombre et la puissance de feu soviétique. Après plusieurs jours de combats urbains, les Alliés doivent évacuer sous le feu, abandonnant la ville aux bolcheviks. Cet épisode, peu connu en France, est l’un des revers les plus nets de l’intervention en Russie.
Bataille d'Izmaïl
En avril 1919, les troupes françaises et leurs alliés grecs, établis à Izmaïl, sont attaqués par les forces soviétiques qui tentent de reprendre le contrôle du bas Danube. La marine française, déployée sur le fleuve, joue un rôle décisif en soutenant les défenses terrestres. Après trois jours de combats, les Soviétiques sont repoussés, marquant une des rares victoires françaises dans cette région durant l'intervention en Russie.
Bataille de Sébastopol
La bataille de Sébastopol marque le point culminant de l'intervention navale française en mer Noire. Alors que la ville est tenue par des éléments blancs soutenus par les Alliés, une vaste mutinerie éclate parmi les marins soviétiques. L’Armée rouge tente de s’emparer de la ville en lançant des attaques terrestres et en s'appuyant sur des soulèvements internes. La situation dégénère rapidement, et les Français doivent évacuer dans la panique. C’est une des plus graves défaites françaises de la campagne de Russie.
Bataille de Nikolaïev
En mai 1919, alors que l’intervention française en Russie touche à sa fin, Nikolaïev devient l’ultime point de résistance alliée dans le sud ukrainien. Les forces franco-grecques tentent de tenir la ville industrielle et portuaire face à une offensive soviétique massive. Après quatre jours de combats acharnés, les Alliés sont contraints à l’évacuation. La ville tombe, marquant la fin effective de la présence militaire française en Russie du Sud.
Bataille de Khan Arnaba
Le 22 juillet 1919, dans un contexte d’hostilité croissante à l’encontre du mandat français en Syrie, des forces arabes et druzes attaquent les troupes françaises stationnées près de Khan Arnaba, sur le plateau du Golan. L’objectif des insurgés est de bloquer l’avancée française vers Damas. Les troupes françaises, mieux équipées et appuyées par des blindés et une aviation légère, repoussent l’attaque et sécurisent le plateau. Cette victoire marque une étape importante dans la consolidation du contrôle colonial français sur la région.
Prise de Damas
Du 21 au 23 octobre 1919, les troupes françaises lancent l’assaut sur Damas, capitale de la Syrie et bastion du mouvement national arabe. Malgré la résistance des partisans du roi Fayçal, les forces françaises, supérieures en nombre et en armement, s’emparent de la ville après des combats dans les faubourgs et le centre historique. Cette prise marque la fin de la monarchie arabe en Syrie et le début du mandat français effectif sur l’ensemble du territoire syrien.
Bataille de Maysaloun
Le 24 juillet 1920, l’armée française attaque les forces arabes syriennes à Maysaloun, dans les montagnes entre Beyrouth et Damas. Cette bataille, inégale sur le plan militaire, oppose une armée française moderne et mécanisée à des volontaires mal armés défendant leur indépendance nationale. En quelques heures, les Syriens sont balayés. La route vers Damas est ouverte et l’armée française entre dans la capitale sans résistance majeure. La bataille marque la fin de la monarchie arabe en Syrie et l’établissement complet du mandat français.
Bataille de Dhar Obeïdallah
Le 27 avril 1921, les troupes françaises du colonel Laverdure lancent une expédition punitive contre les tribus zayanes retranchées dans le secteur montagneux de Dhar Obeïdallah. Mal renseignées et sous-estimant la résistance locale, elles tombent dans une embuscade tendue par les hommes de Moha ou Hammou. La colonne est encerclée, privée de ravitaillement et subit de lourdes pertes. C’est une défaite marquante pour la France dans le Moyen Atlas, prélude à une instabilité grandissante qui culminera dans la guerre du Rif l’année suivante.
Bataille de Tizi N’Tirghist
Le 15 mai 1922, l’armée française lance une offensive contre les positions rifaines tenues sur les hauteurs de Tizi N’Tirghist. Il s’agit d’une opération destinée à reprendre l’initiative et à sécuriser les routes de communication entre les zones sous mandat français. L’affrontement se déroule dans un terrain extrêmement escarpé, favorable aux défenseurs rifains. Malgré l’engagement de l’aviation et de l’artillerie, les troupes françaises peinent à progresser. Le combat s’enlise et, après plusieurs jours de résistance rifaine, la position reste contestée.
Bataille de Taounza
Le 10 août 1922, les forces françaises lancent une attaque en direction de Taounza, dans l'objectif de sécuriser la vallée d’Amekrane et de repousser les forces rifaines vers le nord. La bataille, très disputée, oppose des troupes françaises bien équipées mais confrontées à un terrain difficile à des unités rifaines tenaces, parfaitement implantées sur les hauteurs. Après de violents combats de position, les Français réussissent à prendre les crêtes à la tombée de la nuit. C’est l’un des premiers succès tactiques notables depuis le début des affrontements franco-rifains.
Bataille de Tamasint
Le 17 février 1923, les troupes françaises lancent une offensive vers le massif de Tamasint afin de briser les lignes rifaines qui menacent la route de Ketama. L’opération, soigneusement préparée, est l’une des plus structurées depuis le début du conflit. L’assaut se heurte à une défense acharnée, mais la supériorité de feu et l’usage décisif de l’artillerie permettent aux Français de remporter une victoire tactique importante. La bataille permet de sécuriser le flanc sud de la pénétration française dans le Rif.
Bataille de Beni Bou Yahi
Le 7 septembre 1923, les forces françaises attaquent les hauteurs de Beni Bou Yahi, zone tribale stratégique reliant le Rif oriental au massif d’Alhucemas. L’offensive vise à désorganiser l’arrière logistique des troupes d’Abdelkrim avant une grande opération prévue pour l’année suivante. Les combats sont violents, avec une résistance rifaine acharnée dans un relief extrêmement favorable aux défenseurs. La puissance de feu française, notamment l’artillerie et les bombardements aériens, finit par forcer les combattants rifains à abandonner leurs positions.
Bataille d’El Hammam
Le 19 mai 1924, les troupes françaises déclenchent une vaste offensive contre les positions fortifiées d’El Hammam, au cœur du Rif occidental. Cette bataille s’inscrit dans le plan d'encerclement d’Abdelkrim par le sud et l’ouest. Après une préparation d’artillerie massive et des bombardements aériens ciblés, les unités de choc françaises progressent dans les gorges et versants accidentés. Malgré une défense farouche des Rifains, la ligne cède en fin de journée. La victoire française à El Hammam marque un tournant dans la guerre du Rif.
Débarquement d’Alhucemas
Du 8 au 13 septembre 1925, les forces françaises et espagnoles réalisent un débarquement amphibie massif dans la baie d’Alhucemas, cœur politique et symbolique de la République du Rif. L’objectif est de briser le centre de gravité d’Abdelkrim. Cette opération inédite pour l’époque combine attaque navale, aérienne et terrestre. Après un bombardement intensif, les troupes espagnoles prennent pied sur les plages sous couverture de l’artillerie française. L’aviation bombarde les positions rifaines en profondeur. Le succès du débarquement désorganise totalement le front rifain.
Bataille d’Ajdir
La bataille d’Ajdir, capitale de la République du Rif, se déroule du 23 au 25 octobre 1925. Elle est le point culminant de l’offensive combinée franco-espagnole engagée depuis le débarquement d’Alhucemas. Ajdir, centre politique, militaire et symbolique du mouvement rifain, est défendue avec acharnement par les troupes d’Abdelkrim. Après un encerclement méthodique, les troupes françaises et espagnoles prennent la ville, signant la fin de la résistance organisée dans le Rif central. C’est la dernière grande bataille offensive de la guerre du Rif.
Bataille de Salkhad
Le 20 juillet 1925, des troupes druzes sous les ordres de Sultan al-Atrash attaquent et s’emparent du poste militaire français de Salkhad, dans le Jabal al-Druze. Ce coup de force inaugure la grande révolte syrienne contre le mandat français. L'affrontement est bref mais décisif. Les troupes françaises, encerclées, sont dépassées numériquement et militairement. Leur reddition entraîne une onde de choc politique à Damas et marque le début d’un soulèvement généralisé dans le sud syrien.
Bataille d’Al-Kafr
Le 22 juillet 1925, trois jours après la prise de Salkhad, la France tente de reconquérir le terrain perdu en lançant une colonne en direction d’Al-Kafr, point stratégique du Jabal al-Druze. Cette expédition punitive, composée d’environ 360 hommes, tombe dans une embuscade soigneusement préparée par les troupes druzes de Sultan al-Atrash. L’anéantissement presque complet de la colonne française choque le commandement à Damas et annonce une insurrection bien plus puissante que prévu.
Bataille d'al-Mazraa
La bataille d’al-Mazraa est le plus grand affrontement militaire de la révolte syrienne. Pensant écraser définitivement l’insurrection, le général Michaud lance une expédition massive contre les forces druzes retranchées près de Suwayda. Mais le terrain accidenté, la chaleur accablante, et surtout la mobilité des cavaliers druzes prennent en défaut la lente colonne française. L’attaque vire au désastre. Les insurgés remportent une victoire éclatante qui galvanise toute la Syrie et marque un tournant dans le soulèvement.
Bataille de al-Musayfirah
Le 17 septembre 1925, les forces françaises attaquent al-Musayfirah, village stratégique de la plaine du Hauran, contrôlé par les insurgés depuis juillet. L’opération est conçue comme une démonstration de force pour reprendre l’initiative militaire. Après une avancée méthodique appuyée par l’aviation et l’artillerie, les troupes coloniales reprennent le village. Les combats sont intenses et s’achèvent par l’occupation du centre. À l’issue de la bataille, les Français exécutent sommairement plusieurs centaines de prisonniers, provoquant un choc dans tout le Proche-Orient.
Bataille de Damas
Du 18 au 20 octobre 1925, la révolte syrienne atteint son paroxysme avec l’entrée des insurgés dans Damas. Dirigés par Hasan al-Kharrat, les combattants syriens tentent de libérer la capitale du mandat français. La réaction française est immédiate : artillerie lourde et aviation bombardent les quartiers sud-est, notamment Midan et Shaghour. L’insurrection est réprimée avec une extrême violence. C’est la bataille la plus meurtrière et symbolique de tout le soulèvement syrien.
Bataille de Suwayda
Du 20 au 22 novembre 1925, la France lance une vaste offensive pour reprendre la ville de Suwayda, capitale du Jabal al-Druze et cœur de l’insurrection. Malgré un assaut initial réussi, les troupes françaises sont encerclées lors de la contre-offensive druze. Une retraite précipitée est ordonnée après de lourdes pertes. C’est l’un des revers militaires les plus sévères de la campagne, qui renforce la légitimité de Sultan al-Atrash et prolonge la guerre de plus d’un an.
Bataille de Qanawat
Les 10 et 11 décembre 1925, les troupes françaises lancent une offensive pour sécuriser Qanawat, site sacré et point stratégique dans le massif druze. L’attaque vise à couper les lignes de communication rebelles entre Suwayda et les villages du nord. Malgré une progression initiale soutenue par l’aviation, les forces françaises rencontrent une résistance farouche dans les ravins boisés. Les affrontements virent à la guerre de position. Le village est brièvement occupé, mais la retraite française est précipitée par l’extension des combats.
Siège de Rashaya
Du 20 au 24 novembre 1925, le petit fort de Rashaya, aux confins du Liban et de la Syrie, est encerclé par les forces druzes. Les 76 soldats français résistent pendant cinq jours sans ravitaillement ni renforts. Malgré les assauts répétés, les défenseurs tiennent grâce à la discipline et à leur position dominante. Le siège prend fin le 24, mais les assiégés ne sont libérés qu’en janvier 1926, après une offensive française générale dans la région. L'épisode devient un symbole de la ténacité française dans le Levant.
Bataille de Targuist
Du 13 au 16 avril 1926, les troupes françaises lancent une opération majeure sur Targuist, dernier centre de commandement actif d’Abdelkrim dans le Rif central. Cette bataille intervient après la chute d’Ajdir et l’effondrement du système défensif rifain. Les combats, très violents, sont menés dans les vallées encaissées du Rif, où les troupes d’élite rifaines opposent une résistance acharnée. L’aviation française et les chars jouent un rôle décisif. La prise de Targuist ouvre la voie à la reddition d’Abdelkrim quelques semaines plus tard.
Bataille d'Al-Qrayya
Du 15 au 17 février 1926, les troupes françaises lancent une opération de grande envergure pour reprendre le village d’Al-Qrayya, bastion stratégique druze dans le sud du massif. Après des semaines de préparation logistique, l’assaut est lancé avec un appui aérien massif. La résistance druze est acharnée, mais désorganisée par la supériorité technologique française. La bataille se termine par une victoire française nette, qui marque le début d’une reconquête progressive du Jabal al-Druze.
Bataille de Salkhad
La bataille de Salkhad est une offensive majeure menée par l’armée française pour contrôler le flanc sud-est du Jabal al-Druze. Cette ville symbolique, ancien fief de la rébellion, devient le théâtre d’une confrontation directe entre les colonnes motorisées françaises et les derniers contingents de l’insurrection organisée. Après plusieurs jours d’intenses combats urbains et de bombardements, Salkhad tombe aux mains des troupes coloniales. Cette victoire ouvre la voie à une reconquête systématique des hauts plateaux druzes.
Opérations de l'Anti-Liban
Entre juin et août 1926, l'armée française mène une série de batailles et d’escarmouches dans la chaîne de l'Anti-Liban pour éliminer les derniers foyers organisés de résistance druze. Face à une guérilla retranchée dans des vallées profondes et des villages inaccessibles, les troupes coloniales adoptent une stratégie d’encerclement méthodique. Ces opérations marquent la phase finale de la révolte syrienne : Sultan al-Atrash est contraint à l’exil, et la rébellion cesse d’exister comme force structurée.
Affrontements de Shanghai
En mars 1927, la montée en puissance du Kuomintang dans le cadre de l’expédition du Nord provoque une série d’affrontements violents à Shanghai. Les concessions étrangères, perçues comme symboles de l’impérialisme, sont attaquées par des groupes armés nationalistes. La France, comme d'autres puissances, déploie ses forces pour protéger ses ressortissants et intérêts. Les troupes françaises interviennent dans plusieurs accrochages armés à proximité de la concession française, en coordination avec les Britanniques et Américains.
Bataille de Tizi Ouzou
En mai 1928, un soulèvement local éclate dans les montagnes autour de Tizi Ouzou, en Kabylie, alimenté par la répression fiscale, l’expropriation des terres et l'humiliation des structures traditionnelles berbères. Plusieurs villages se joignent au mouvement. L’armée française intervient rapidement avec des colonnes motorisées, de l’artillerie de montagne et un appui aérien. Les insurgés résistent pendant plusieurs jours dans les gorges et forêts, avant d’être défaits à proximité du col de Tirourda. Cette bataille, bien que peu connue, reflète l’instabilité chronique de la domination coloniale dans les régions montagneuses algériennes.
Bombardement de Sanya
Le 7 février 1932, la marine française bombarde le port de Sanya, dans le sud de l’île de Hainan, en riposte à des tirs essuyés par des navires français de commerce et aux provocations de troupes nationalistes chinoises dans la concession française. L'opération, bien que brève, montre la volonté de Paris de préserver ses intérêts en Asie du Sud-Est face à la montée du Kuomintang et au désordre politique local. Elle s’inscrit dans un contexte régional tendu marqué par les ambitions japonaises en Mandchourie et les fragilités du pouvoir chinois.
Combat d'Al-Karak
Le 15 avril 1933, une colonne de l’armée française du Levant engage un groupe armé bédouin ayant franchi la frontière depuis la Transjordanie pour piller plusieurs postes isolés. Le combat se déroule dans la région désertique proche d’Al-Karak, au sud-est de la Syrie. Malgré leur mobilité, les cavaliers bédouins sont surpris par l’intervention rapide d’une section méhariste et par un appui aérien déterminant. La bataille, bien que courte, illustre les tensions permanentes aux marges du mandat syrien et l’usage de la force pour contenir les mouvements transfrontaliers armés.
Affrontements de Constantine
Les affrontements de Constantine, en août 1934, sont le point culminant d’une flambée de violences anticoloniales dans l’est algérien. Ils débutent par des manifestations hostiles au pouvoir colonial, alimentées par des tensions économiques, des injustices sociales et une forte répression politique. Rapidement, les troubles dégénèrent en combats de rue : des groupes armés s’en prennent à des bâtiments administratifs, des colons européens et des infrastructures françaises. L’armée intervient en force pour rétablir l’ordre, au prix de violents accrochages dans les quartiers populaires.
Révolte de Damas
En octobre 1936, alors que des négociations de transfert de souveraineté sont en cours entre la France et le Bloc National Syrien, des troubles éclatent dans Damas. Une insurrection organisée envahit plusieurs quartiers de la capitale. L’administration du mandat, prise au dépourvu, réagit en déployant massivement les troupes. Les combats s'étalent sur trois jours, principalement dans les faubourgs populaires et autour du quartier de Midan, bastion du nationalisme syrien. L’armée française reprend progressivement le contrôle par une répression méthodique et brutale.
Expédition de Taza
En mai 1937, plusieurs tribus du Rif oriental, jusque-là hostiles à la domination française, reprennent les armes à la suite de tensions foncières et d’un durcissement de la fiscalité coloniale. L’armée française du Maroc, sous les ordres du général Noguès, déclenche une expédition punitive dans la région de Taza, carrefour stratégique entre le Rif et le Moyen Atlas. Les combats durent quatre jours et opposent les troupes coloniales à des groupes berbères bien retranchés dans les montagnes. L’intervention aérienne et l’artillerie s’avèrent décisives pour écraser la résistance.
Bataille de Narvik
La bataille de Narvik constitue l’un des premiers engagements majeurs des troupes françaises pendant la Seconde Guerre mondiale. En avril 1940, l’Allemagne envahit la Norvège pour sécuriser l’approvisionnement en minerai de fer suédois transitant par Narvik. Une coalition franco-britannique débarque pour reprendre le contrôle de la ville. Les troupes françaises, en particulier les chasseurs alpins et la Légion étrangère, se distinguent dans les combats en terrain montagneux et arctique. Après plusieurs semaines de lutte, les Alliés parviennent à reprendre Narvik, forçant les Allemands à se replier dans les montagnes.
Bataille de Gembloux
La bataille de Gembloux est l’un des rares affrontements où les troupes françaises parviennent à contenir efficacement une attaque de blindés allemands. Située en Belgique, entre Louvain et Namur, la position de Gembloux est fortifiée à la hâte par les divisions françaises venues appuyer les Belges contre l’invasion allemande. Les 14 et 15 mai 1940, les divisions cuirassées allemandes tentent de percer la ligne défensive française, mais sont repoussées par un feu nourri et des contre-attaques blindées coordonnées. Bien que la position soit finalement abandonnée à cause de l'effondrement plus au sud, cette bataille marque une rare résistance victorieuse.
Bataille de Sedan
La bataille de Sedan constitue un tournant décisif de la campagne de 1940. Les forces allemandes, concentrées dans les Ardennes supposées infranchissables, percent les lignes françaises en trois jours. L’infanterie allemande traverse la Meuse à Sedan grâce à un appui aérien massif de la Luftwaffe. Les troupes françaises, mal coordonnées et dépourvues de couverture antiaérienne efficace, cèdent sous les bombardements et la panique s’installe. Cette percée ouvre la voie à un encerclement des armées françaises et britanniques dans le nord de la France.
Bataille de Montcornet
Le 17 mai 1940, le colonel Charles de Gaulle, récemment promu à la tête de la 4e division cuirassée, tente une contre-offensive audacieuse à Montcornet, dans l’Aisne. Face à la percée allemande opérée à Sedan, il reçoit pour mission de retarder l’avancée ennemie. De Gaulle lance ses chars sans appui d’infanterie ni couverture aérienne. Les troupes françaises parviennent à atteindre Montcornet, détruisent des convois logistiques allemands et désorganisent temporairement l’arrière du XIXe corps blindé. Toutefois, le manque de soutien et l’intervention rapide de la Luftwaffe forcent le repli.
Bataille d'Arras
La bataille d’Arras est une contre-attaque alliée menée le 21 mai 1940 contre la poussée allemande vers la Manche. L’objectif est de désorganiser la progression de la 7e Panzerdivision de Rommel, qui avance rapidement vers la côte. Les forces franco-britanniques attaquent en tenaille au sud d’Arras, surprenant les avant-gardes allemandes. Les chars Matilda I & II britanniques, bien blindés, causent de lourdes pertes initiales. Toutefois, la Luftwaffe intervient rapidement et les forces allemandes encerclent la contre-attaque, stoppant son élan.
Bataille de Lille
Du 28 au 31 mai 1940, les troupes françaises du général Molinié défendent farouchement Lille, encerclées par des forces allemandes très supérieures en nombre. Tandis que les forces britanniques et une partie des Français se replient vers Dunkerque pour évacuation, les unités restées à Lille ralentissent l’avance allemande par une résistance opiniâtre dans les rues, les faubourgs et les bâtiments publics. La bataille se termine par une capitulation honorable, saluée même par les Allemands.
Bataille de Dunkerque
La bataille de Dunkerque est une opération de sauvetage massive menée par les Alliés entre le 26 mai et le 4 juin 1940. Près de 350 000 soldats alliés, majoritairement britanniques mais aussi français, sont encerclés par les forces allemandes après leur percée à Sedan. L’opération Dynamo, menée depuis l’Angleterre, mobilise plus de 800 navires civils et militaires pour évacuer les troupes par la mer. Les troupes françaises se battent héroïquement pour défendre le périmètre de Dunkerque jusqu’au dernier jour, permettant l’évacuation.
Bataille de Saumur
La bataille de Saumur oppose une poignée de jeunes cadets français, issus de l’École de cavalerie, à une force allemande dix fois supérieure. Refusant d’abandonner le terrain malgré l’annonce de l’effondrement général, les défenseurs organisent une résistance héroïque autour des ponts de la Loire. Durant deux jours, les combats sont acharnés. Les cadets résistent avec discipline et bravoure, détruisent des blindés allemands, mais doivent céder sous le poids du nombre.
Bataille de Voreppe
La bataille de Voreppe oppose les dernières forces françaises retranchées au nord de Grenoble à une division allemande en progression rapide. Malgré l’armistice imminent, les Français défendent avec acharnement les accès stratégiques aux Alpes, empêchant temporairement les Allemands de franchir la vallée de l’Isère. C’est l’un des rares engagements de la fin juin où l’armée française tient solidement ses positions.
Bataille de Pont-de-Cé
La bataille de Pont-de-Cé est l’un des derniers engagements de la campagne de France. De petites forces françaises tentent de défendre les ponts sur la Loire face à l’avancée des troupes allemandes. Malgré un courage indéniable, la disproportion des forces et l’annonce imminente de l’armistice rendent la résistance intenable. Les combats sont courts mais violents, concentrés sur les points de franchissement.
Bataille de Mers el-Kébir
Le 3 juillet 1940, la flotte britannique attaque par surprise la flotte française mouillée à Mers el-Kébir, près d’Oran, pour l’empêcher de tomber aux mains de l’Allemagne nazie. Malgré les négociations entamées entre l’amiral Gensoul et l’amiral Somerville, l’ultimatum britannique est rejeté. L’attaque débute à 17h54 : le cuirassé Bretagne explose, le Provence est gravement endommagé, et le Dunkerque est mis hors de combat. Seul le Strasbourg réussit à s’échapper. L’opération choque profondément l’opinion française.
Prise de Koufra
La prise de Koufra est la première victoire d’envergure des Forces françaises libres face à l’Axe. Après une traversée audacieuse du désert à partir du Tchad, la colonne Leclerc, alliée à des unités britanniques de reconnaissance (Long Range Desert Group), assiège la garnison italienne de Koufra. Après plusieurs jours de harcèlement et de tirs d’artillerie, les Italiens capitulent.
Bataille de Kissoué
La bataille de Kissoué fut l’un des combats décisifs de la campagne de Syrie. Elle opposa les forces françaises libres et leurs alliés du Commonwealth aux troupes du régime de Vichy retranchées au sud de Damas. L’objectif était de prendre le contrôle de la route vers la capitale syrienne. Après des combats violents, les FFL s’emparèrent de la ville et ouvrirent la voie vers Damas.
Bataille de Damas
La bataille de Damas représente le cœur de la campagne de Syrie. Les forces de la France libre, appuyées par les Britanniques, assiègent et capturent la capitale syrienne tenue par des troupes fidèles au régime de Vichy. L'affrontement est féroce, les combats de rue violents, mais les Alliés parviennent à s’emparer de la ville, infligeant une défaite décisive aux forces vichystes.
Bataille de Bir Hakeim
La bataille de Bir Hakeim voit la 1re brigade des Forces françaises libres résister héroïquement pendant 16 jours à une armée germano-italienne bien supérieure en nombre et en équipement. Malgré l’encerclement, les Français tiennent leur position dans le désert et permettent à l’armée britannique de se replier en bon ordre. Le repli de Kœnig de nuit sous le feu ennemi devient un symbole de la Résistance française.
Deuxième bataille d'El Alamein
El Alamein marque un tournant décisif dans la guerre du désert. Les forces alliées, dont une unité FFL rattachée, lancent une offensive méthodique contre les lignes de l’Afrika Korps. La bataille se solde par une victoire écrasante des Alliés et une retraite allemande qui ne s’arrêtera qu’en Tunisie. La France libre y consolide sa légitimité militaire au sein de la coalition alliée.
Bataille de la ligne Mareth
La bataille de la ligne Mareth oppose les forces alliées, dont une composante française d’Afrique, aux troupes germano-italiennes retranchées dans d’anciennes fortifications françaises de la période coloniale. Après plusieurs assauts frontaux infructueux, Montgomery opte pour un contournement par le flanc sud, où les forces françaises contribuent à la percée. La ligne Mareth tombe, ouvrant la route vers Gabès et Tunis.
Bataille de Wadi Akarit
La bataille de Wadi Akarit oppose les forces alliées aux troupes germano-italiennes repliées après Mareth. Les positions de l’Axe, retranchées entre la mer Méditerranée et les montagnes, sont bien fortifiées. Les Alliés, avec l’aide des forces françaises d’Afrique, percent les lignes ennemies, entraînant une retraite précipitée des forces de l’Axe vers le nord tunisien.
Bataille d’Enfidaville
La bataille d’Enfidaville constitue la dernière offensive majeure de la 8e armée britannique en Tunisie. Les forces alliées, incluant des éléments français d’Afrique, affrontent des troupes de l’Axe solidement retranchées au sud-est de Tunis. Malgré une supériorité numérique, l’assaut frontal échoue à briser totalement la résistance ennemie.
Prise de Tunis et Bizerte
L’offensive finale de la campagne de Tunisie permet aux Alliés, incluant un corps français aguerri, de s’emparer de Tunis et Bizerte, marquant la fin de la présence germano-italienne en Afrique du Nord. Le Corps expéditionnaire français du général Juin joue un rôle clé dans l’encerclement et la destruction des dernières poches de résistance.
Bataille du Belvédère
La bataille du Belvédère est un tournant majeur de la campagne d’Italie. Les troupes françaises du Corps expéditionnaire parviennent à prendre une série de positions montagneuses très défendues, ouvrant la route vers Monte Cassino. Le courage des tirailleurs et des goumiers marocains dans des conditions extrêmes est salué par les alliés.
Bataille de Monte Cassino
La bataille de Monte Cassino fut l’un des épisodes les plus durs de la campagne d’Italie. Le Corps expéditionnaire français joua un rôle décisif dans la percée de la ligne Gustav, en s’emparant des montagnes du Garigliano et de la vallée de l’Aurunci. Leur manœuvre audacieuse permit le contournement de Cassino par le sud-est, forçant les Allemands à abandonner leurs positions retranchées.
Prise de Rome
Après la percée de la ligne Gustav à Monte Cassino, les forces alliées avancent rapidement vers Rome. Tandis que les troupes françaises prennent pied dans la région de Tivoli à l'est et poursuivent les combats dans les collines, ce sont les troupes américaines qui entrent les premières dans la ville le 4 juin. La présence française à proximité immédiate et son rôle dans la manœuvre d’encerclement furent décisifs pour désorganiser la retraite allemande.
Débarquement de Provence
Le 15 août 1944, les Alliés débarquent sur les plages de Provence, avec un rôle central confié à la 1re armée française. Les troupes françaises, notamment issues d’Afrique du Nord, s’emparent rapidement de Toulon, Marseille et remontent la vallée du Rhône. Cette opération coordonnée permet d’ouvrir un second front en France et de libérer une large partie du territoire en moins d’un mois.
Bataille de Toulon
À la suite du débarquement de Provence, les forces françaises reçoivent pour mission de libérer Toulon. Les combats sont intenses dans cette ville fortement fortifiée par les Allemands. Les unités françaises attaquent simultanément par le nord et l’est, et progressent rue par rue malgré les tirs de mortiers, les pièges et les destructions. Après six jours de combat, la garnison allemande capitule. Toulon est entièrement libérée le 26 août.
Bataille de Marseille
La libération de Marseille est menée tambour battant par la 3e DIA et les forces FFI locales. Alors que les Allemands tentent de saboter les infrastructures portuaires, les troupes françaises et les résistants prennent rapidement les points stratégiques de la ville. Après une semaine de combats acharnés, l’armée allemande capitule. Marseille est libérée sans que son port soit entièrement détruit, ce qui s’avérera crucial pour la suite de la guerre.
Bataille de Montélimar
La bataille de Montélimar est un affrontement clé dans la remontée de la vallée du Rhône. Après le débarquement de Provence, les forces alliées cherchent à intercepter la retraite de la 19e armée allemande. Le verrou stratégique de Montélimar, contrôlant l’axe nord-sud de la vallée, devient l’enjeu d’une série de combats acharnés entre la Task Force Butler (américano-française) et des unités allemandes. Bien que les Allemands réussissent à évacuer une partie de leurs forces, la bataille désorganise gravement leur retraite et inflige des pertes considérables.
Libération de Lyon
La libération de Lyon, ancienne capitale de la Résistance, constitue une étape cruciale dans la reconquête du territoire français. Après la percée à Montélimar, les troupes françaises entrent dans Lyon les 2 et 3 septembre 1944. Les FFI, déjà en insurrection depuis plusieurs jours, affrontent les derniers noyaux de résistance allemands et miliciens. La population soutient massivement l’action des résistants, tandis que les Allemands fuient ou se rendent. Lyon est libérée sans destruction majeure grâce à la coordination entre FFI et forces régulières françaises.
Bataille de la Trouée de Belfort
La bataille de la Trouée de Belfort est une opération décisive menée par la 1re Armée française pour ouvrir l'accès à l'Alsace en novembre 1944. Dans un terrain difficile, mêlant montagnes, forêts et positions fortifiées, les troupes françaises parviennent à percer les lignes allemandes à travers la fameuse 'trouée', axe naturel entre les Vosges et le Jura. Cette victoire marque une avancée stratégique majeure et prépare la libération de Mulhouse et Strasbourg.
Bataille de Mulhouse
La bataille de Mulhouse oppose les forces françaises de la 1re Armée à une garnison allemande retranchée dans la ville industrielle alsacienne. L'objectif est de consolider la progression entamée après la percée de la trouée de Belfort et de sécuriser l'accès au Rhin. La bataille est brève mais intense, avec des combats de rue violents, notamment autour des installations industrielles. La ville est libérée le 24 novembre.
Libération de Strasbourg
La libération de Strasbourg, capitale de l’Alsace, est un objectif stratégique et hautement symbolique pour les forces françaises. La 2e Division blindée du général Leclerc, détachée vers le nord après sa progression depuis Paris, entre dans Strasbourg le 23 novembre 1944, malgré des poches de résistance allemandes. La prise de la ville représente un acte fort de souveraineté et de revanche sur l’annexion allemande de 1940.
Bataille de la poche de Colmar
La bataille de la poche de Colmar est l'une des dernières grandes opérations de la Libération sur le territoire français. Elle vise à déloger les forces allemandes retranchées dans le Haut-Rhin, qui tiennent encore toute la plaine de Colmar. Dirigée par le général de Lattre, la 1re Armée française mène des combats intenses dans des conditions hivernales extrêmes. Après près de trois semaines de luttes acharnées, Colmar est libérée le 2 février 1945.
Traversée du Rhin (Spire et Germersheim)
À la fin mars 1945, la 1re Armée française franchit le Rhin à Germersheim et Spire, après avoir sécurisé l’Alsace. Cette opération amphibie marque l'entrée des troupes françaises en territoire allemand, une première depuis 1918. Sous le commandement du général de Lattre, les pontonniers traversent le fleuve sous le feu ennemi, appuyés par une artillerie et une aviation efficaces.
Prise de Stuttgart
Du 18 au 22 avril 1945, les troupes françaises de la 1re Armée, commandées par le général de Lattre de Tassigny, prennent d’assaut Stuttgart, capitale du Wurtemberg. La ville est fortement bombardée et partiellement défendue par des troupes allemandes désorganisées. Cette opération marque un moment fort de la reconquête française en Allemagne et la participation directe des troupes coloniales françaises à une victoire stratégique majeure.
Prise de Constance
La ville de Constance, à la frontière suisse, est prise par la 1re Armée française les 26 et 27 avril 1945 sans résistance majeure. La ville, qui craignait des combats destructeurs, négocie sa reddition rapide avec les officiers français. Les forces allemandes présentes, désorganisées et démoralisées, n’opposent qu’une faible résistance, facilitant la prise stratégique de ce point frontalier.
Prise d'Innsbruck
La prise d'Innsbruck par les forces françaises, le 3 mai 1945, marque une des dernières offensives françaises en Europe. La ville, située stratégiquement dans la vallée de l'Inn, est investie par des unités de la 2e DB et des troupes alpines françaises, en coordination avec les Américains. Peu défendue, Innsbruck tombe rapidement sans combat majeur, les unités allemandes ayant abandonné toute tentative de résistance organisée.
Avancée française au Vorarlberg
Dans les derniers jours de la guerre, les forces françaises poursuivent leur avancée à travers les Alpes autrichiennes, pénétrant dans le Vorarlberg, région la plus occidentale de l’Autriche. Leur objectif est de prévenir tout repli allemand, de contrôler les axes vers la Suisse et l’Allemagne, et d’affirmer la présence française dans la zone d’occupation autrichienne. L’opération se déroule rapidement et sans grande résistance, les forces allemandes se rendant en masse ou fuyant vers les zones américaines.
Prise du col de l’Arlberg
La prise du col de l’Arlberg marque la dernière grande opération militaire française en Europe lors de la Seconde Guerre mondiale. Alors que le Reich s’effondre, la 4e division marocaine de montagne et les troupes du génie français investissent la zone stratégique du col et du tunnel de l’Arlberg, principal passage ferroviaire entre le Tyrol et le Vorarlberg. L’objectif : empêcher la destruction du tunnel par les Allemands et fermer la voie de repli vers la Suisse et l’Italie. L’opération est menée à la veille de la capitulation allemande, scellant le contrôle allié sur les Alpes autrichiennes.
Bataille de Hải Phòng
La bataille de Hải Phòng marque l'ouverture du conflit d’Indochine. Après des tensions autour du contrôle du port, un incident entre douaniers et militaires français et forces Việt Minh dégénère en affrontements ouverts. L’état-major français ordonne la prise totale de la ville, et un bombardement massif de l’artillerie navale est déclenché. Les combats de rue sont violents et provoquent des destructions et de lourdes pertes civiles. La ville est prise en moins d’une semaine, mais l’épisode précipite la guerre totale entre la France et le Việt Minh.
Bataille de Hanoï
La bataille de Hanoï marque l’entrée dans la guerre totale entre la France et le Việt Minh. Dans la nuit du 19 décembre 1946, le Việt Minh lance une offensive généralisée contre tous les points tenus par les Français à Hanoï. Les combats de rue sont d’une rare intensité, s’étalant sur plusieurs semaines. Les forces françaises, bien qu’encerclées, parviennent à tenir le centre et à reprendre le contrôle de la ville, infligeant de lourdes pertes aux assaillants. Cet affrontement sanglant transforme définitivement la crise indochinoise en conflit ouvert.
Opération Léa (Bataille de Bắc Kạn)
L’opération Léa est la plus grande opération aéroportée et mécanisée lancée par la France durant la guerre d’Indochine. Son objectif était de capturer l’état-major du Việt Minh à Bắc Kạn et d’anéantir les forces principales de Giáp. Malgré une réussite tactique initiale (prise de Bắc Kạn en un raid audacieux de parachutistes), la résistance et l’évasion rapide des chefs Việt Minh ainsi que les contre-attaques sur les axes de retraite empêchent un succès décisif.
Opération Ceinture
Opération de ratissage de grande ampleur autour du delta du fleuve Rouge pour réduire l’emprise du Việt Minh et rétablir le contrôle français. Malgré quelques combats rangés, le Việt Minh pratique l’esquive, subit des pertes mais conserve sa capacité d’action.
Opération Atlantide
Offensive pour dégager le secteur de Hà Giang, désorganiser les réseaux Việt Minh et reprendre l’initiative. Les forces françaises remportent plusieurs combats de position, reprennent des villages fortifiés et infligent des pertes au Việt Minh.
Bataille de la RC4 (Dông Khê – Cao Bằng)
La bataille de la RC4 est l’une des plus lourdes défaites de l’armée française en Indochine : l’évacuation de Cao Bằng tourne à la débâcle dans la jungle montagneuse, les colonnes françaises sont anéanties dans une série d’embuscades et de sièges à Dông Khê et sur la RC4. Cette catastrophe ouvre la voie à la conquête du nord Tonkin par le Việt Minh.
Bataille de Vĩnh Yên
La bataille de Vĩnh Yên marque un tournant dans la guerre d’Indochine : pour la première fois, le Việt Minh engage massivement deux divisions contre une position fortifiée française dans le delta. L’attaque initiale force les Français à reculer, mais l’arrivée du général de Lattre et l’emploi massif de blindés et de l’aviation inversent la situation. Après plusieurs jours de combats acharnés, l’offensive Việt Minh est brisée et la position française consolidée.
Bataille de Mao Khé
La bataille de Mao Khé oppose les forces françaises à deux divisions Việt Minh lancées à l’assaut du secteur minier stratégique de la Route 18. Les combats sont acharnés, notamment autour de la ville de Mao Khé et des collines voisines. Malgré la supériorité numérique du Việt Minh, l’intervention rapide des réserves françaises, l’appui de l’aviation et l’artillerie permettent de briser l’offensive. Cette victoire, chèrement acquise, consolide la défense du delta et retarde l’avancée Việt Minh vers Haiphong.
Bataille de Hòa Bình
La bataille de Hòa Bình, plus longue opération d’envergure menée par l’armée française pendant la guerre d’Indochine, vise à couper le Việt Minh de ses bases logistiques dans le nord-ouest et à attirer ses grandes unités dans une bataille de position favorable aux Français. L’offensive initiale permet de s’emparer de Hòa Bình, mais les contre-attaques répétées de Giáp, l’isolement des postes français et la difficulté du terrain contraignent à un repli coûteux. Le bilan est sanglant des deux côtés, sans victoire décisive.
Bataille de Na San
La bataille de Na San constitue une victoire défensive majeure pour l’armée française. Assiégée par deux divisions Việt Minh, la garnison retranchée résiste grâce à une position fortifiée en « hérisson » : réseau de points d’appui connectés, puissamment armés et soutenus par une aviation omniprésente. Les assauts répétés du Việt Minh sont brisés au prix de lourdes pertes. Ce succès tactique donnera l’illusion, trompeuse, qu’une bataille rangée en terrain retranché est la clef de la victoire en Indochine.
Bataille de la RC6 (Route Coloniale 6)
La bataille de la RC6 oppose les forces françaises à une puissante offensive Việt Minh cherchant à couper les communications entre le delta et les positions avancées du nord-ouest. Les combats, menés sur des terrains accidentés et dans des vallées encaissées, donnent lieu à de nombreux accrochages de grande intensité. Malgré la résistance française, la supériorité numérique et l’agilité tactique du Việt Minh obligent les Français à abandonner certains postes et à replier une partie de leurs garnisons.
Bataille de Diên Biên Phu
La bataille de Diên Biên Phu, dernier grand affrontement de la guerre d’Indochine, oppose un camp retranché français isolé à l’assaut massif des divisions Việt Minh. Après deux mois de siège et d’assauts incessants, les défenses françaises cèdent. La reddition de la garnison marque la fin de la présence militaire française au Vietnam et précipite la signature des accords de Genève.
Bataille de Saïgon
La bataille de Saïgon marque l’effondrement final de l’influence française en Indochine. Alors que la France s’apprête à évacuer le Vietnam, la ville s’embrase lors d’affrontements entre les forces du Premier ministre Ngô Đình Diệm et les puissantes sectes armées. Les troupes françaises, retranchées dans leur zone d’occupation, sont contraintes à la neutralité puis à la retraite, avant d’évacuer définitivement le pays. Cette bataille accélère la prise de contrôle de Saïgon par le régime sud-vietnamien et la transition vers l’influence américaine.
Bataille et massacres de Philippeville
Le 20 août 1955, le FLN lance une attaque coordonnée contre Philippeville et de nombreux villages environnants, visant à déclencher une insurrection générale dans l’Est algérien. Les attaques s’accompagnent de massacres de civils européens, provoquant une riposte d’une extrême violence de la part de l’armée française. La répression est massive : plusieurs milliers d’Algériens sont tués en représailles dans les jours qui suivent.
Bataille d’Alger
La bataille d’Alger est une opération massive de contre-insurrection urbaine lancée par l’armée française pour démanteler les réseaux FLN responsables d’une vague d’attentats à la bombe contre les civils européens. L’armée obtient des pouvoirs de police exceptionnels : quadrillage des quartiers musulmans, arrestations massives, usage généralisé de la torture et des exécutions sommaires. Après plusieurs mois de traque, la quasi-totalité du réseau FLN urbain est démantelée, mais au prix d’un discrédit moral durable pour l’armée française.
Bataille des frontières (ligne Morice)
La bataille des frontières oppose l’armée française à plusieurs milliers de combattants de l’ALN tentant de franchir la ligne Morice, réseau de barbelés et de champs de mines séparant la Tunisie de l’Algérie. Les accrochages sont d’une rare intensité : attaques de nuit, assauts en vagues, harcèlement d’artillerie et frappes aériennes. Les Français parviennent à contenir l’essentiel des tentatives d’infiltration, infligeant de lourdes pertes à l’ALN, mais sans empêcher la poursuite de la guerre de partisans.
Bataille de Souk Ahras
La bataille de Souk Ahras, l’un des plus violents affrontements de la guerre d’Algérie, oppose plusieurs milliers de combattants de l’ALN tentant de franchir la frontière tunisienne pour rejoindre les maquis de l’intérieur. L’armée française, utilisant un dispositif massif d’encerclement, d’appui blindé et d’aviation, parvient à infliger de lourdes pertes à l’ennemi et à briser l’offensive. Ce succès tactique ne suffit cependant pas à mettre un terme à la guerre de partisans.
Opération Jumelles
L’opération Jumelles, la plus grande du conflit algérien, vise à anéantir les maquis du FLN retranchés dans le massif montagneux de Kabylie. Mobilisant des moyens inédits (aviation, artillerie, héliportages massifs), l’armée française encercle et harcèle les groupes armés. Malgré des succès tactiques et la destruction de nombreux camps, le FLN conserve une partie de ses cadres et de sa capacité d’action.
Opération Étincelle
L’opération Étincelle, menée dans le massif difficile des Aurès, vise à détruire les derniers grands maquis du FLN dans cette région symbolique de la résistance algérienne. L’armée française mobilise d’importants moyens de reconnaissance, d’artillerie et de transport aérien pour encercler et harceler les groupes insurgés. Les combats sont âpres dans les vallées et sur les hauteurs, avec de nombreux accrochages et destructions de caches d’armes.
Opération Pierres Précieuses
Opération de grande ampleur pour éradiquer les maquis du FLN en Kabylie, mobilisant blindés, aviation et troupes héliportées. Plusieurs camps et caches détruits, lourdes pertes infligées à l’ennemi, mais la guérilla kabyle conserve une part de sa capacité d’action.
Bataille de Bizerte
La bataille de Bizerte éclate lorsque la Tunisie tente de prendre le contrôle de la base navale française, considérée comme un vestige colonial. Les forces françaises repoussent une attaque tunisienne, mènent des contre-offensives massives et brisent le siège en 72 heures. La répression touche aussi la population civile. La victoire militaire est nette mais politiquement coûteuse, la France cède la base l’année suivante.
Opération Timgad
L’opération Timgad vise à éradiquer les derniers maquis FLN dans le massif de l’Aurès, à un moment où l’armée française doit aussi gérer le risque de putsch à Alger. Les combats, particulièrement violents dans les vallées et montagnes, voient l’engagement massif de troupes motorisées, d’aviation et de commandos. Le dispositif parvient à réduire de nombreux groupes FLN, mais la guérilla n’est pas totalement anéantie.
Bataille d’El-Milia
L’un des derniers grands engagements de la guerre d’Algérie. Les forces françaises tentent de bloquer une incursion massive du FLN dans la région d’El-Milia, au nord-est. Les combats sont intenses : accrochages dans la montagne, embuscades sur les routes et contre-offensives héliportées. La pression militaire ne suffit pas à empêcher la poursuite des infiltrations.
Combats et massacre d’Oran
Le 5 juillet 1962, alors que l’Algérie proclame son indépendance, une explosion de violences secoue Oran. Des commandos FLN investissent les quartiers européens, des civils sont massacrés dans des attaques indiscriminées, tandis que les groupes OAS tentent de résister. L’armée française, encore présente mais sur ordre de non-intervention, n’intervient que tardivement. L’événement marque tragiquement la fin de la présence française en Algérie.
Bataille de Mongo
Première bataille rangée de l’après-guerre d’Algérie, Mongo voit les parachutistes français et les forces gouvernementales tchadiennes reprendre la ville aux mains du FROLINAT. Après une opération aéroportée et des combats de rue, la garnison rebelle est défaite. Cette intervention inaugure la présence militaire française durable au Tchad.
Bataille de Libreville (Coup d’État du Gabon)
Suite au coup d’État contre le président Léon M’ba, la France intervient militairement. Les parachutistes français prennent d’assaut les casernes, sécurisent les points stratégiques de Libreville et rétablissent l’ordre en moins de 48h. L’opération permet le retour au pouvoir de M’ba, selon les accords de défense franco-gabonais.
Opération Dragon Noir (Stanleyville)
L’opération Dragon Noir vise à libérer plusieurs centaines d’otages occidentaux retenus par les rebelles Simba à Stanleyville. Par une action conjointe aéroportée belgo-française, la ville est investie en quelques heures, les rebelles sont dispersés, la plupart des otages libérés. La France joue un rôle clef dans la planification, la logistique et l’encadrement, malgré la présence visible des forces belges.
Bataille de Moundou
La bataille de Moundou marque la première grande confrontation urbaine entre les forces françaises (présentes au titre des accords de défense) et la rébellion du FROLINAT. Après des attaques rebelles sur la ville, les parachutistes français et l’aviation interviennent, repoussent les assaillants et sécurisent Moundou. Cet engagement inaugure une série d’opérations extérieures françaises durables au Tchad.
Bataille de Tuléar (Toliara)
La bataille de Tuléar est le point culminant de la révolte indépendantiste de 1967. Les forces françaises interviennent massivement pour reprendre la ville aux insurgés, lors de combats de rue et de ratissages dans les quartiers périphériques. La répression militaire permet de restaurer l’ordre, mais attise les tensions nationalistes.
Bataille de Moroni (Opération Léopard)
L’opération Léopard vise à renverser le régime d’Ali Soilih à la demande de l’ancien président Abdallah. Les paras français sautent sur Moroni, neutralisent la garde présidentielle après de violents combats de rue, libèrent Abdallah et rétablissent un gouvernement pro-français. L’opération est un succès tactique et diplomatique, exemplaire des interventions expéditives de la France dans ses ex-colonies.
Bataille de N’Djamena
De février à mars 1979, la capitale tchadienne devient le théâtre d’affrontements violents entre le gouvernement et plusieurs factions rebelles, soutenues ou surveillées par la France. Les troupes françaises, présentes au titre des accords de défense, interviennent pour protéger les ressortissants étrangers, tenir l’aéroport, organiser des couloirs humanitaires, mais se retrouvent aussi impliquées dans les combats urbains.
Bataille de N’Djamena
De février à mars 1979, la capitale tchadienne devient le théâtre d’affrontements violents entre le gouvernement et plusieurs factions rebelles, soutenues ou surveillées par la France. Les troupes françaises, présentes au titre des accords de défense, interviennent pour protéger les ressortissants étrangers, tenir l’aéroport, organiser des couloirs humanitaires, mais se retrouvent aussi impliquées dans les combats urbains.
Bataille de Faya-Largeau
La bataille de Faya-Largeau marque une intervention décisive de la France pour soutenir le gouvernement de Goukouni Oueddei contre l'offensive de Hissène Habré. Les troupes françaises fournissent un appui aérien tactique, sécurisent la base aérienne et participent à la défense de la ville. L'engagement empêche la prise de Faya-Largeau par les FAN, qui sont contraints à la retraite.
Bataille d’Abéché
Début juillet 1980, Abéché, carrefour stratégique de l’est tchadien, est attaquée par les forces de Hissène Habré. Les troupes françaises apportent un appui direct aux forces gouvernementales, notamment par des frappes aériennes et des actions de défense des points clés de la ville. L’offensive des FAN est repoussée après de violents combats urbains.
Deuxième bataille de Faya-Largeau
En août 1983, la ville stratégique de Faya-Largeau est l’enjeu de combats entre l’armée tchadienne soutenue par la France et les forces combinées du GUNT et de la Libye. Face à la supériorité aérienne et blindée libyenne, les forces tchadiennes sont contraintes de se replier malgré l’appui logistique et matériel français. La France, qui s’abstient de s’engager directement dans la bataille, privilégie l’établissement d’une ligne de cessez-le-feu plus au sud (16e parallèle).
Aperçu par Époque
Haut Moyen Âge
~476 – 987Naissance du royaume franc, conquêtes de Clovis, et batailles majeures telles que Poitiers (732), marquant l'arrêt décisif de l'expansion musulmane en Europe.
Moyen Âge central
987 – 1328Apogée de la féodalité et des croisades, période marquée par les batailles emblématiques comme Hastings (1066), Bouvines (1214) et les expéditions militaires françaises en Terre sainte.
Bas Moyen Âge
1328 – 1492Guerre de Cent Ans opposant la France et l’Angleterre, marquée par l'épopée héroïque de Jeanne d'Arc, les batailles emblématiques d'Azincourt (1415), Orléans (1429) et Castillon (1453).
Renaissance
1492 – 1610Période de renouveau culturel et conflits majeurs tels que les guerres d'Italie, marquée par les batailles emblématiques de Marignan (1515) et Pavie (1525), affirmant la puissance de François Ier.
Époque Classique
1610 – 1789Période de consolidation de la monarchie absolue sous Louis XIV et batailles marquantes comme Rocroi (1643) et Fontenoy (1745), affirmant la puissance militaire de la France en Europe.
Révolution & Empire
1789 – 1815Époque marquée par la Révolution française et l'Empire de Napoléon, révolutionnant l’art militaire avec les batailles célèbres d'Austerlitz (1805), Iéna (1806) et Waterloo (1815).
Époque Moderne
1815 – 1914Période marquée par les guerres coloniales, les campagnes en Afrique et en Asie, et les conflits européens comme la guerre de Crimée (1854) ou la guerre franco-prussienne (1870).
Époque Contemporaine
1914 – aujourd'huiDe la Première Guerre mondiale à nos jours, cette période couvre les grandes batailles mondiales (Verdun, Bir Hakeim, Colmar) et les engagements modernes de la France dans les conflits internationaux.