Victoire décisive de Clovis sur Syagrius, dernier représentant de l'autorité romaine en Gaule. Clovis annexe le royaume de Soissons, marquant un tournant vers la formation du royaume des Francs.

Chronologie des Batailles
Parcourez plus de 1500 ans d'histoire militaire française à travers une timeline interactive. Découvrez l'évolution des tactiques, des armes et des enjeux politiques au fil des siècles.
Chronologie des Batailles
Parcourez 212 batailles décisives qui ont façonné l'histoire de France
Bataille de Tolbiac
Clovis affronte les Alamans à Tolbiac, à la frontière de la Gaule et de la Germanie. En difficulté, il invoque le Dieu chrétien et promet de se convertir en cas de victoire. Les Francs l’emportent, déciment l’armée ennemie.
Bataille de Dijon
Clovis attaque Gondebaud, roi des Burgondes, dans sa capitale de Dijon. La bataille tourne en faveur des Francs, et Gondebaud doit se replier à Avignon. L’intervention de Godegisèle, frère rival de Gondebaud et allié de Clovis, permet une brèche dans le royaume burgonde.
Clovis inflige une défaite décisive aux Wisigoths à Vouillé. Le roi Alaric II est tué au combat. Cette victoire permet aux Francs de prendre le contrôle de l’Aquitaine, autrefois territoire wisigoth.
Les rois francs, fils de Clovis, poursuivent la guerre contre les Burgondes. Lors de la bataille de Vézeronce, ils sont vaincus par Godomar III. Le roi franc Clodomir est tué, provoquant un coup d'arrêt à la conquête immédiate du royaume burgonde.
Bataille d’Autun
Les rois francs Childebert Ier et Clotaire Ier écrasent les dernières forces burgondes à Autun. Le roi Godomar III est défait et fuit, marquant la fin de la résistance du royaume burgonde.
Les rois francs coordonnent une dernière offensive contre les bastions burgondes restants, probablement autour de Grenoble. Le roi Godomar III disparaît de l’histoire après cette campagne, marquant l’annexion complète de la Burgondie.
Bataille de Vannes
Chilpéric Ier mène une expédition militaire contre les Bretons de Vannes qui refusent de payer tribut. L'affrontement, vraisemblablement en rase campagne, tourne à l’avantage des Francs, et Waroch II est contraint à la soumission.
Conflit militaire entre les royaumes francs de Neustrie et d’Austrasie. À Tiffauges, l’armée de Neustrie subit une lourde défaite face à celle de Childebert II. Cette bataille illustre les luttes intestines qui affaiblissent l’autorité mérovingienne.
Pépin de Herstal, maire du palais d’Austrasie, écrase les forces de Neustrie à Tertry. Cette victoire marque la suprématie définitive des maires du palais austrasiens sur les rois mérovingiens, qui deviennent des figures symboliques.
Le duc Eudes d’Aquitaine inflige une défaite écrasante à l’armée du gouverneur omeyyade d’Al-Andalus, Al-Samh, qui assiégeait Toulouse. Cette victoire repousse l’expansion musulmane vers le nord pendant plus d’une décennie.
Abd al-Rahman, gouverneur omeyyade d’Al-Andalus, écrase l’armée du duc Eudes aux abords de Bordeaux. La ville est prise et mise à sac, ouvrant la voie à la progression musulmane vers le nord.
Charles Martel stoppe l'avancée des troupes musulmanes à Poitiers. La mort d'Abd al-Rahman entraîne la débâcle des Omeyyades. Cette bataille est souvent présentée comme un tournant dans la lutte contre l’expansion islamique en Europe occidentale.
Charles Martel assiège Narbonne, bastion omeyyade en Septimanie. Malgré plusieurs victoires sur les villes voisines et l’encerclement de Narbonne, les renforts maritimes musulmans empêchent sa prise. Le siège est levé après plusieurs mois.
Charles Martel affronte et défait une coalition de forces musulmanes et de leurs alliés au bord de la rivière de la Berre, près de Narbonne. Cette victoire empêche la libération de Narbonne et renforce le contrôle franc sur la région.
Dernière grande victoire de Charles Martel contre les forces musulmanes en Septimanie. Il écrase une coalition d’ennemis près de la rivière Têt, consolidant son contrôle sur la région et mettant un terme aux incursions musulmanes durables.
Après 40 ans d’occupation musulmane, Pépin le Bref assiège et reprend Narbonne avec l’aide des nobles goths de la région. La ville est prise d’assaut, mettant fin à la domination omeyyade en Gaule.
Bataille de Roncevaux
Alors que Charlemagne revient d'une campagne infructueuse à Saragosse, l’arrière-garde de son armée est attaquée dans les cols pyrénéens par les Vascons. L’embuscade tue Roland et d’autres hauts officiers. L’événement devient un mythe littéraire.
Réponse militaire des Francs aux révoltes vasconnes persistantes après Roncevaux. Chorson mène une expédition punitive contre les Vascons dans la vallée de la Bidassoa. Malgré une victoire tactique, il est capturé dans une embuscade après la bataille.
Bataille de Llívia
Affrontement victorieux pour les Francs dans les contreforts pyrénéens catalans. Guilhem de Toulouse repousse une incursion musulmane près de Llívia, consolidant la frontière sud de l’Empire carolingien.
Prise de Barcelone
Louis le Pieux, fils de Charlemagne, mène un long siège de Barcelone occupée par les Omeyyades. Après plusieurs mois, la ville capitule. Cet événement marque un jalon décisif dans la reconquête carolingienne du nord de l’Espagne.
Alors que les Francs tentaient de réaffirmer leur contrôle sur Pampelune, une armée est piégée dans les cols pyrénéens par une coalition de Basques et de cavaliers musulmans. La défaite est sévère, marquant la fin de l’influence carolingienne directe en Navarre.
Bataille de Fontenoy-en-Puisaye
Première grande bataille rangée entre les trois fils de Louis le Pieux. L’alliance entre Charles le Chauve et Louis le Germanique défait leur frère aîné Lothaire, forçant ce dernier à se replier vers Aix-la-Chapelle.
Bataille de Ballon
Charles le Chauve tente de soumettre le royaume de Bretagne récemment unifié sous Nominoë. Les Francs sont battus près de Redon, forçant Charles à reconnaître la quasi-indépendance bretonne.
Bataille de Brissarthe
Les forces franques, menées par Robert le Fort, affrontent une coalition de Vikings et de Bretons à Brissarthe. Bien que Robert meure au combat, ses troupes parviennent à mettre en déroute les envahisseurs.
Bataille de Saucourt-en-Vimeu
Les rois Louis III et Carloman II mènent conjointement une armée contre des forces vikings qui ravageaient la région picarde. La bataille, extrêmement sanglante, se solde par une victoire décisive des Francs.
Victoire décisive des Bretons menés par Alan le Grand contre une importante force viking. Cette bataille met un terme à la domination viking en Bretagne et établit Alan comme maître de la région.
Alors que les Vikings assiègent Chartres, les troupes franques menées par Robert Ier effectuent une sortie audacieuse, appuyée par l’arrivée des forces royales. L’armée viking est mise en déroute.
Bataille de Conquereuil
Foulques Nerra, comte d’Anjou, affronte les forces du duc de Bretagne, Conan Ier, dans une lutte pour la domination régionale. La bataille se solde par une victoire angevine et la mort de Conan.
Bataille de Pontlevoy
Foulques III et Herbert Ier défont les forces du comte de Blois dans une embuscade près de Pontlevoy. Odo II, surpris pendant un siège, subit une lourde défaite.
Bataille de Moncontour
Foulques III d’Anjou affronte son rival Odo II de Blois à Moncontour. L’armée de Blois est vaincue et Odo est fait prisonnier, marquant un tournant dans la rivalité féodale entre les deux maisons.
Les forces alliées à la monarchie française, menées par Godefroy II, sont défaites par les troupes de l'empereur Conrad II à Bar-le-Duc. L’affrontement scelle l’échec français à contrôler la Lorraine à cette époque.
Bataille de Mortemer
Les forces françaises, menées par le roi Henri Ier, envahissent la Normandie mais sont sévèrement battues par l'armée de Guillaume le Bâtard à Mortemer. Cette défaite humiliante renforce le prestige de Guillaume et l’indépendance normande.
Alors que les troupes françaises traversent la rivière Dives en deux corps, Guillaume le Bâtard attaque par surprise l’arrière-garde, isolée de l’avant-garde. L’armée royale subit une lourde défaite.
Bataille de Cassel
La bataille oppose deux prétendants au comté de Flandre : Robert le Frison, soutenu par le roi de France, et Arnulf III, soutenu par sa mère Richilde et par des alliés impériaux. Robert l’emporte malgré un effectif inférieur.
La bataille oppose le roi Philippe Ier à un seigneur rebelle puissant, Guillaume d’Auvergne. Les forces royales l’emportent après un affrontement brutal aux abords de Saint-Gilles.
Bataille de Nicée
Premier grand succès militaire de la Première croisade. Les croisés, dont une majorité de seigneurs et troupes françaises, assiègent et prennent Nicée avec l’aide de l’Empire byzantin. Kilij Arslan, absent au début du siège, revient trop tard pour sauver la ville.
Bataille de Dorylée
Grande victoire franque contre les cavaliers turcs. Pris au piège dans une embuscade, les croisés de Bohémond résistent jusqu’à l’arrivée des renforts menés par Godefroy. Les troupes seldjoukides sont mises en déroute.
Bataille d’Antioche
Après avoir pris Antioche début juin 1098, les croisés se retrouvent assiégés par une puissante armée menée par Kerbogha. Le 28 juin, ils lancent une sortie générale dans un ordre de bataille structuré. Les forces musulmanes sont prises de court, subissent une déroute, et quittent la région en panique.
Prise de Jérusalem
Après un siège éprouvant de plus d’un mois, les croisés prennent Jérusalem d’assaut le 15 juillet 1099. La ville est conquise rue par rue, marquant la fin victorieuse de la Première croisade. Le massacre qui suit reste un épisode célèbre et controversé.
Bataille d’Ascalon
Quelques semaines après la prise de Jérusalem, les croisés affrontent et battent une armée fatimide venue en renfort depuis l’Égypte. La victoire confirme la position des croisés en Terre sainte et marque la fin de la Première croisade.
Bataille d’Héraclée
Défaite catastrophique des armées croisées, en grande partie composées de contingents français, face aux forces mobiles et expérimentées du sultan Kilij Arslan. La quasi-totalité des croisés est massacrée ou capturée.
Bataille de Mersivan
L’armée croisée, mal coordonnée et affaiblie par le climat, est encerclée près de Mersivan par les troupes turques. Après plusieurs jours d’escarmouches et de harcèlement, les lignes franques cèdent et l’armée est presque totalement détruite. Raymond de Saint-Gilles parvient à fuir.
Bataille d’Ancyre
Dernière colonne de croisés occidentaux lors de la croisade de 1101, le contingent de Guillaume de Nevers est attaqué à proximité d’Ancyre. Pris en tenaille dans un terrain ouvert, les croisés sont anéantis. Aucun secours ne leur parvient.
Bataille de Ramla
Petite armée franque, essentiellement composée de Français récemment arrivés de la croisade de 1101, est encerclée et anéantie par les forces fatimides. Baudouin Ier s’échappe de justesse.
Bataille de Harran
Grande défaite des forces franques qui tentaient de prendre Harran, point stratégique de la Haute Mésopotamie. Embuscade menée par les Seldjoukides et Artuqides. Capture de Baudouin II.
Bataille de Jaffa
Les forces du royaume de Jérusalem, composées majoritairement de chevaliers français, remportent une victoire décisive contre une coalition fatimide et turque venue d’Ascalon, consolidant leur contrôle sur la côte.
Tancrède, régent d’Antioche et seigneur influent issu de la noblesse française, tente de reprendre Tell Bashir, disputée aux Turcs. Il est repoussé après de violents combats. La ville reste aux mains des musulmans.
Siège et prise de Tyr
Dernier grand port du Levant à résister aux croisés, Tyr est assiégée durant près de cinq mois par les troupes de Baudouin II, assistées d’une puissante flotte vénitienne et de nombreux chevaliers venus d’Occident, notamment de France.
Bataille de Raphanie
Après une tentative échouée de siège sur Damas, les croisés en retraite sont attaqués près de Raphanie. L’embuscade tendue par les forces damascènes désorganise l’armée franque et provoque une défaite sévère.
Bataille du Mont Cadmos
En octobre 1148, alors qu’il traverse les montagnes d’Anatolie, le roi Louis VII et son armée sont attaqués dans un défilé par les archers montés seldjoukides. Le désordre s’installe dans les rangs francs, provoquant une déroute partielle.
Siège de Damas
Les croisés lancent une offensive contre Damas en juillet 1148. Malgré une arrivée rapide et l’effet de surprise initial, la situation stratégique se dégrade. Face aux contre-attaques de la garnison et l’approche de renforts zengides, les croisés se retirent en désordre après quatre jours de siège inefficace.
Bataille d’Inab
Raymond de Poitiers tente d’intercepter Nur ad-Din aux abords d’Inab. L’armée franque est encerclée, submergée et anéantie. La défaite marque un coup d’arrêt majeur pour les ambitions du comté d’Antioche.
Bataille de Laodicée
Renaud de Châtillon mène un raid contre Laodicée avec l’aide d’arméniens ciliciens. Surpris par une contre-attaque de Nur ad-Din, l’expédition tourne à la déroute. L'échec provoque de lourdes pertes et un affaiblissement du pouvoir d’Antioche.
Bataille de Harenc
Les forces croisées tentent de briser le siège de la forteresse de Harenc, mais tombent dans une embuscade soigneusement préparée par Nur ad-Din. Plusieurs chefs croisés sont faits prisonniers, dont Raymond III de Tripoli et Bohémond III d’Antioche.
Bataille de Verneuil
Le jeune Louis, fils du roi Philippe Auguste, tente une expédition militaire contre les possessions anglaises en Normandie. À Verneuil, il tombe dans une embuscade tendue par les troupes fidèles à Henri II. Il est capturé et brièvement détenu.
Bataille de Hattin
Marche forcée sous la chaleur depuis Séphorie vers Tibériade, suivie d’un encerclement total par l’armée de Saladin. Sans eau, épuisés, les croisés s’effondrent sous les attaques. Guy de Lusignan est capturé, la Vraie Croix est perdue, et Jérusalem est vulnérable.
Bataille de Soindres (Mantes)
Philippe II surprend les troupes anglaises qui ravageaient la région de Mantes et les repousse avec l’aide des milices locales.
Siège d’Acre
Après un long siège, les croisés — menés par Philippe II et Richard I — reprennent la ville stratégique d’Acre, marquant un tournant militaire décisif.
Bataille de Fréteval
Philippe Auguste est surpris par l’arrivée rapide de Richard, récemment revenu de captivité. Pris au dépourvu, il doit fuir précipitamment, laissant derrière lui son trésor de guerre et les archives royales.
Bataille de Gisors
Défaite des forces de Philippe Auguste près du pont de Gisors face à Richard Cœur de Lion, revenu en force sur le continent. L’armée française est mise en déroute, Philippe chute dans l’Epte en fuyant.
Bataille de Damme
Le royaume de France détruit une flotte anglaise stationnée à Damme, empêchant une invasion imminente. Cette victoire maritime précède de peu la victoire terrestre de Bouvines.
Bataille de Bouvines
Grande victoire de Philippe Auguste contre une coalition menée par Otton IV, roi d’Angleterre et barons rebelles. Cette bataille consolide l'autorité capétienne en France et fragilise ses ennemis continentaux.
Bataille de Taillebourg
Victoire écrasante de Louis IX sur les troupes d’Henri III et des barons poitevins révoltés. Le pont de Taillebourg permet une percée décisive de la cavalerie française, provoquant la fuite des coalisés.
Bataille de Mansourah
Après avoir pris Damiette, l’armée de Louis IX remonte le Nil pour atteindre Le Caire mais se heurte aux forces ayyoubides et mameloukes à Mansourah. Une victoire initiale est suivie d’un piège sanglant. Louis IX est finalement fait prisonnier à Fariskur.
Bataille de Fariskur
Bataille finale de la campagne de Louis IX en Égypte. Encerclés à Fariskur, les croisés malades, épuisés et mal approvisionnés se rendent. Le roi de France est fait prisonnier, un événement unique dans l’histoire monarchique française.
Bataille navale des Formigues
Victoire navale majeure des Aragonais sur la flotte française. Cette défaite maritime contribue à l’échec général de la croisade d’Aragon menée par Philippe III le Hardi.
Bataille du Col de Panissars
Alors qu’elle bat en retraite vers la France après l’échec de la croisade d’Aragon, l’armée française, ravagée par la dysenterie, est attaquée dans les gorges pyrénéennes. L’embuscade déclenchée par les Catalans cause une débâcle. Philippe III meurt peu après à Perpignan.
Bataille d'Arques
Victoire rapide de l'armée royale française contre les troupes flamandes dans les environs d'Arques. Cette bataille s’inscrit dans une série de campagnes menées par Philippe le Bel pour mater la révolte des villes flamandes.
Bataille de Courtrai (ou des Éperons d'or)
Défaite historique de la chevalerie française face à l’infanterie flamande, essentiellement composée de milices urbaines. Le terrain marécageux neutralise la cavalerie française, prise au piège et décimée. Les Flamands récupèrent près de 700 éperons dorés sur les cadavres des chevaliers, d’où le nom donné à la bataille.
Bataille navale de Zierikzee
Victoire navale décisive de la France au large de Zierikzee contre une flotte flamando-hollandaise bien plus nombreuse. L’intervention de navires génois, alliés de Philippe IV, joue un rôle déterminant dans la victoire.
Bataille de Mons-en-Pévèle
Bataille confuse et acharnée qui voit les troupes françaises l’emporter après une contre-attaque décisive. Philippe IV manque de peu d’être capturé. Malgré l’indiscipline, les Français parviennent à repousser les Flamands, consolidant temporairement leur contrôle.
Bataille de Cassel
Victoire écrasante de Philippe VI de Valois face aux milices flamandes en révolte contre leur propre comte. L’armée royale écrase les insurgés à Cassel, malgré une attaque surprise initiale des Flamands.
Bataille de l'Écluse
L'une des plus grandes batailles navales médiévales. Édouard III remporte une victoire écrasante en détruisant presque toute la flotte française, ouvrant la voie au débarquement anglais sur le continent.
Bataille de Saint-Omer
Victoire terrestre française contre les troupes flamandes soutenues par l’Angleterre. Une sortie surprise depuis la ville fortifiée déstabilise l’ennemi et provoque sa déroute.
Petite mais significative victoire française contre un détachement anglais en Poitou, lors d’un épisode secondaire de la guerre de Succession de Bretagne. Le commandement français capture une partie des troupes ennemies.
Bataille de Champtoceaux
Victoire majeure de Charles de Blois qui capture Jean de Montfort après un assaut sur Champtoceaux. Cette victoire renforce momentanément la position du camp français dans la guerre de succession.
Bataille de Morlaix
Défaite française face à une armée anglaise inférieure en nombre mais bien positionnée. Les archers anglais jouent un rôle décisif dans la victoire.
Bataille de Vannes
Combat acharné autour de la ville de Vannes. La bataille ne donne pas de vainqueur clair mais coûte la vie à Robert d'Artois, chef des forces anglaises. L’affrontement débouche sur une trêve diplomatique imposée par le pape et les rois de France et d’Angleterre.
Bataille de Bergerac
Victoire éclatante du comte de Derby qui s’empare de Bergerac par surprise. L’armée française commandée par Louis de Poitiers est prise au dépourvu et battue. L’attaque ouvre la voie à une série de succès anglais en Guyenne.
Bataille d’Auberoche
Victoire retentissante du comte de Derby contre une force française largement supérieure. L’armée française, qui assiégeait Auberoche, est surprise et écrasée lors d’une attaque audacieuse anglaise combinant archers et cavalerie.
Bataille de Crécy
Déroute cuisant de la chevalerie française face aux tactiques défensives anglaises solidement coordonnées autour des archers et de l’infanterie.
Petite bataille locale en Saintonge : une force française tente d’intercepter un convoi anglais revenant de raid, mais tombe dans une embuscade bien préparée.
Prise de Calais
Tentative de reconquête menée par Charny sur une Calais affamée, prise en flagrant délit par la garnison anglaise suite à une trahison.
Bataille de Saintes
Engagement rangé près de Saintes entre forces françaises menées par Jean de Clermont et les troupes anglaises occupant la région. La bataille tourne à l’avantage des Français après une charge décisive de cavalerie.
Bataille de Mauron
Défaite des troupes françaises face à une armée anglo-bretonne plus mobile et mieux commandée. Guy II de Nesle est tué au cours du combat.
Bataille de Poitiers
Les Français, en supériorité numérique, attaquent en quatre vagues mais sont repoussés par la défense anglaise bien organisée. Une contre-attaque surprise du Prince noir sur les arrières français déclenche leur effondrement. Le roi Jean II est capturé.
Bataille de Brignais
L’armée royale tente de surprendre les Grandes Compagnies installées près de Lyon. Mais ces dernières, bien renseignées, tendent une embuscade. L’armée française est écrasée. Le comte de La Marche et de nombreux nobles sont tués.
Bataille de Cocherel
Bertrand du Guesclin affronte et vainc les forces anglo-navarraises qui soutiennent Charles le Mauvais de Navarre. Malgré l'infériorité numérique, il utilise un leurre et une attaque sur le flanc gauche pour désorganiser l'ennemi et capturer son chef.
Bataille d’Auray
La bataille oppose les partisans de Charles de Blois, soutenus par la France, à ceux de Jean de Montfort, appuyés par l’Angleterre. Malgré un engagement solide de Du Guesclin, les forces françaises sont vaincues. Charles de Blois est tué, Du Guesclin fait prisonnier.
Bataille de La Rochelle
La flotte castillane attaque la flotte anglaise venue ravitailler La Rochelle. Manœuvres habiles, tirs de bombardes, et combat rapproché conduisent à une victoire totale. La marine anglaise subit l’un de ses plus grands désastres.
Bataille de Chizé
Alors que Jean de Gand mène une chevauchée massive du nord au sud de la France, les Français parviennent à harceler son arrière-garde près de Chizé. L’attaque coordonnée des forces royales surprend les Anglais et leur inflige des pertes sévères.
Bataille de Roosebeke
L’armée royale française, commandée par le jeune roi Charles VI, affronte les milices flamandes en révolte contre l’autorité du comte de Flandre. Malgré leur supériorité numérique, les Flamands sont mal organisés et écrasés par une charge décisive de la cavalerie française.
Bataille de Dunkerque
Les forces franco-bourguignonnes interceptent les troupes flamandes et anglaises près de Dunkerque lors d’une expédition lancée par l’évêque de Norwich dans le cadre d’une croisade contre les partisans du pape d’Avignon. La bataille tourne à l’avantage des Français après une charge décisive de la cavalerie lourde.
Bataille de Gênes
Dans un contexte de rivalité commerciale et politique, la flotte française dirigée par Louis II d’Anjou engage la flotte génoise dans le port de Gênes. Grâce à un usage habile de l’artillerie navale et à un débarquement surprise dans l’arsenal, les Français infligent une lourde défaite à la République de Gênes.
Bataille d’Azincourt
L’armée française, bien plus nombreuse, tente d’encercler les troupes anglaises épuisées après leur longue marche depuis Harfleur. Sur un terrain boueux, les charges de la chevalerie française sont désorganisées et prises sous le feu constant des archers anglais, protégés par des pieux. Le massacre est total.
Bataille de Baugé
Profitant d’une séparation imprudente entre l’avant-garde anglaise et son infanterie, les troupes écossaises commandées par John Stewart de Darnley attaquent de flanc les Anglais menés par le duc de Clarence. Ce dernier meurt au combat, provoquant la panique et la retraite anglaise.
Bataille de Cravant
L’armée franco-écossaise tente de franchir l’Yonne à Cravant pour reprendre l’initiative dans le nord. Les forces anglo-bourguignonnes attaquent alors que l’armée ennemie est divisée par le fleuve. Les Écossais combattent vaillamment mais sont submergés par le tir des archers anglais et les charges combinées. Déroute complète des troupes du dauphin.
Bataille de Verneuil
La bataille oppose les forces franco-écossaises à une armée anglo-bourguignonne lors d’une tentative française pour reprendre l’initiative dans la guerre. Malgré une résistance acharnée, les troupes françaises sont écrasées, subissant une défaite similaire à celle d’Azincourt.
Bataille d’Orléans
Après plusieurs mois de siège anglais, Jeanne d’Arc arrive pour relever le moral des défenseurs et organise une série d’attaques visant à briser le siège. La supériorité tactique, la motivation renouvelée et la coordination des assauts conduisent à la levée du siège le 8 septembre.
Bataille de Patay
Une attaque surprise française brise la formation anglaise d’archers qui avait causé de lourdes pertes à Azincourt. La cavalerie française charge avec succès, provoquant la déroute totale des Anglais et la capture de plusieurs commandants.
Bataille de Formigny
Les forces françaises utilisent efficacement leur artillerie contre les troupes anglaises, qui sont ensuite prises en tenaille par la cavalerie française. La bataille se solde par une défaite décisive anglaise, ouvrant la voie à la reconquête complète de la Normandie.
Bataille de Castillon
L'armée française, appuyée par une puissante artillerie, défend un camp fortifié face aux forces anglaises. La bataille se solde par une défaite anglaise décisive, avec la mort de John Talbot. Cet affrontement marque la fin de la présence militaire anglaise majeure en France.
Bataille de Montlhéry
Une bataille indécise opposant les troupes du roi Louis XI aux forces bourguignonnes de Charles le Téméraire. Malgré plusieurs engagements violents, aucun camp ne parvient à imposer sa domination totale sur le champ de bataille.
Bataille de Guinegatte
La bataille oppose les forces françaises à celles de Maximilien Ier, héritier des Pays-Bas bourguignons, dans une lutte pour le contrôle des anciens territoires ducale. Malgré une résistance farouche, les Français sont défaits, consolidant la présence habsbourgeoise.
Bataille de Saint-Aubin-du-Cormier
La bataille oppose les troupes royales françaises aux insurgés bretons et leurs alliés européens. La victoire française met fin à la guerre folle et affaiblit durablement la résistance bretonne à l’intégration dans le royaume.
Bataille de Fornoue
Après avoir envahi l’Italie et atteint Naples, Charles VIII doit traverser la péninsule pour regagner la France. À Fornoue, il affronte la Ligue italienne. La bataille, rude et indécise, permet aux Français de poursuivre leur retraite vers la France en conservant leur armée.
Bataille de Novare
L’armée française et milanaise est surprise et écrasée par la charge des piquiers suisses. La bataille marque un revers majeur pour la France et la capture de Ludovico Sforza.
Bataille navale de Saint-Mathieu
Bataille navale sanglante près de la pointe Saint-Mathieu, où la flotte française et anglaise s’affrontent avec pertes importantes des deux côtés. La bataille est considérée comme une victoire française tactique.
Bataille de Marignan
Après une campagne offensive en Lombardie, François Ier affronte les piquiers suisses dans une bataille acharnée sur deux jours. L’usage combiné de la cavalerie et de l’artillerie, ainsi que la ténacité des troupes françaises, permet de vaincre les redoutables mercenaires suisses.
Bataille de la Bicocca
Les troupes françaises tentent d’attaquer les positions fortifiées impériales sur la colline de la Bicocca. La bataille tourne à la déroute française, notamment en raison de la puissance de l’artillerie et des arquebusiers ennemis.
Bataille de Pavie
L’armée française est surprise et encerclée par les forces impériales à Pavie. Malgré une résistance héroïque, François Ier est capturé, marquant une défaite majeure pour la France et un tournant dans les guerres d’Italie.
Bataille de Landriano
L’armée française engage les forces impériales bloquées à Landriano. Après plusieurs heures de combat, les Français remportent la victoire grâce à une attaque coordonnée entre cavalerie et infanterie, forçant la reddition d’Antonio de Leyva.
Bataille navale de Préveza
Bataille navale majeure où la flotte de la Sainte Ligue inflige une lourde défaite à la coalition franco-ottomane, assurant la suprématie navale impériale en Méditerranée.
Bataille de Cérisoles
L’armée française inflige une défaite écrasante aux forces impériales, utilisant une combinaison efficace de tactiques d’infanterie, cavalerie et artillerie. La bataille affirme temporairement la domination française en Lombardie.
Bataille de Renty
L’armée française engage les forces impériales près de Renty. Après un combat acharné, les Français remportent une victoire stratégique qui affaiblit les ambitions impériales en Flandre.
Bataille de Saint-Quentin
L’armée française est encerclée et subit une défaite écrasante face aux forces impériales bien coordonnées. Le connétable Anne de Montmorency est fait prisonnier, ce qui affaiblit considérablement la position française.
Bataille de Gravelines
L’armée française inflige une défaite sévère aux forces espagnoles près de Gravelines, marquant un tournant favorable pour la France dans les guerres d’Italie.
Bataille de Dreux
La bataille oppose deux armées françaises divisées par la guerre civile religieuse. Après plusieurs heures de combat acharné, les catholiques remportent une victoire tactique mais perdent leur chef, le connétable Montmorency.
Bataille de Saint-Denis
Les troupes catholiques assiègent Paris et affrontent l’armée protestante lors d’une bataille acharnée. La victoire catholique est obtenue malgré la mort du connétable Montmorency, renforçant temporairement le contrôle royal.
Bataille de Jarnac
Les forces catholiques attaquent par surprise les protestants lors de cette bataille. La victoire catholique provoque la défaite des huguenots et la mort de l’amiral Coligny.
Bataille de Moncontour
Les forces catholiques infligent une défaite sévère aux protestants lors de cette bataille, renforçant temporairement la position royale.
Bataille de Cap-Vert
Un combat naval entre flottes française et portugaise au large du Cap-Vert. Les deux parties subissent des dommages mais aucune ne parvient à prendre clairement l’avantage, reflétant la lutte pour le contrôle des routes commerciales atlantiques.
Bataille de Coutras
Les troupes protestantes menées par Henri de Navarre remportent une victoire éclatante grâce à une charge de cavalerie surprise qui désorganise complètement les forces catholiques.
Bataille d'Arques
Henri IV défend victorieusement la position face à une armée supérieure en nombre, utilisant le terrain et des tactiques défensives efficaces.
Bataille d'Ivry
Henri IV remporte une victoire décisive grâce à une charge de cavalerie efficace, brisant les lignes de la Ligue et consolidant son pouvoir en France.
Bataille de Fontainebleau
Henri IV remporte une victoire importante contre la Ligue catholique, consolidant son pouvoir en région parisienne.
Bataille d'Aumale
Henri IV inflige une défaite aux forces de la Ligue à Aumale, renforçant son contrôle en Normandie et affaiblissant les ligueurs.
Bataille de Fontaine-Française
Henri IV remporte une victoire tactique importante contre une armée espagnole et ligueuse, renforçant la domination royale en Bourgogne.
Bataille des Monts de Saint-Jean
Les forces espagnoles infligent une défaite sévère aux troupes françaises et hollandaises lors d'une bataille décisive dans la guerre de Quatre-Vingts Ans.
Bataille de Villaviciosa
Bataille où les forces françaises ont été défaites dans une lutte pour le contrôle du royaume de Castille.
Bataille de Ponts-de-Cé
La bataille voit la défaite des forces protestantes huguenotes, mettant fin à la révolte de la Ligue de Savoie et renforçant l’autorité royale.
Siège de La Rochelle
Long siège combinant blocus naval et assauts terrestres, la ville protestante est prise après un an de résistance, affaiblissant considérablement le mouvement huguenot.
Bataille de Lutterbach
Victoire française grâce à une attaque surprise et à une excellente coordination entre infanterie et cavalerie.
Bataille de Wattwiller
Victoire tactique française dans une région stratégique d’Alsace, renforçant la présence de la France dans la guerre et perturbant les lignes impériales.
Bataille de Nördlingen
Malgré l’engagement significatif de forces françaises alliées aux protestants, la bataille se solde par une défaite majeure qui modifie l’équilibre dans la Guerre de Trente Ans, avec la perte du soutien de plusieurs princes allemands.
Bataille intense marquée par la coordination entre les forces françaises et leurs alliés protestants, aboutissant à la prise de Rheinfelden et à une importante victoire sur les impériaux.
Bataille de Guetaria
La flotte française inflige une lourde défaite à la marine espagnole, perturbant les communications et les ravitaillements espagnols sur la côte basque.
Bataille de Breisach
Après un siège prolongé, les forces françaises prennent la ville de Breisach, ouvrant la voie à la domination française sur le Rhin.
Siège de Thionville
Après un siège intense et prolongé, les troupes françaises réussissent à prendre la forteresse impériale de Thionville, ouvrant une voie stratégique en Lorraine.
Bataille de Rocroi
La bataille de Rocroi marque une victoire décisive des troupes françaises contre la redoutable armée espagnole, réputée invincible jusque-là. Condé, encore jeune, démontre un talent stratégique remarquable. L’armée française use d’une combinaison innovante d’infanterie et de cavalerie pour briser la fameuse tercios espagnole. La victoire galvanise le moral français et est un tournant dans la suprématie militaire en Europe.
Bataille de Nordlingen (Seconde)
La seconde bataille de Nordlingen voit la victoire des forces françaises sous le commandement du Prince de Condé contre les troupes impériales, consolidant la présence française en Allemagne et affaiblissant l'Empire.
Bataille de Zusmarshausen
Cette bataille conclut les opérations terrestres majeures de la Guerre de Trente Ans. Les forces françaises et alliées remportent une victoire décisive qui précipite la fin du conflit en Europe.
Bataille de Lens
La bataille de Lens est une confrontation décisive entre l’armée royale française et les forces impériales. Grâce à la supériorité tactique de Condé, notamment par une charge de cavalerie audacieuse, les Français remportent une victoire stratégique majeure qui précipite la fin du conflit. La bataille se déroule dans un contexte où la guerre est épuisante, et les deux camps cherchent une conclusion favorable.
Bataille de Dunkerque
La bataille navale de Dunkerque voit la flotte française triompher grâce à une coordination tactique efficace sous Jean II d’Estrées. Malgré une supériorité numérique adverse, les Français imposent leur contrôle sur la Manche, assurant la protection des côtes françaises et la sécurisation des convois.
Bataille de Saint-Gotthard
Les forces alliées, comprenant un contingent français sous le commandement du duc de Lorraine, infligent une défaite décisive aux Ottomans, stoppant leur avancée en Europe centrale.
Bataille de Cassel
Bataille où les troupes françaises remportent une victoire décisive contre les forces hollandaises, consolidant leur contrôle en Flandres durant la Guerre de Hollande.
Bataille de Fleurus
Le duc de Luxembourg mène une attaque magistrale contre une coalition européenne. Les Français encerclent l'ennemi et remportent une victoire décisive en Belgique.
Bataille de Staffarda
Les forces françaises sous Catinat remportent une victoire contre le duché de Savoie à Staffarda, consolidant leur contrôle dans le Piémont.
Bataille de la Hougue
La flotte française de Tourville affronte une flotte coalisée deux fois plus nombreuse au large du Cotentin. Bien que supérieurement manœuvrée, la marine française subit une défaite décisive avec la perte de nombreux vaisseaux échoués et incendiés près de la Hougue.
Bataille de Neerwinden
Luxembourg affronte une armée coalisée dirigée par Guillaume III. Malgré des pertes importantes, les Français parviennent à percer les lignes ennemies et à les faire reculer en désordre.
Siège de Landau
Landau, place forte stratégique du Rhin, est assiégée pendant près de 4 mois. Grâce aux méthodes de siège modernes de Vauban, la garnison impériale capitule malgré une défense acharnée.
Bataille de Lagos (ou cap Saint-Vincent)
La flotte française intercepte un grand convoi marchand anglo-hollandais près des côtes portugaises. Tourville remporte une victoire décisive, saisissant ou détruisant une partie massive du commerce maritime ennemi.
Bataille de Marsaglia
Catinat écrase les troupes austro-savoyardes à Marsaglia, infligeant des pertes très lourdes et établissant la suprématie française en Piémont. La discipline et la puissance de feu française font la différence.
Bataille de la baie de la Conception
D’Iberville mène une expédition terrestre et navale en hiver pour frapper les établissements anglais de Terre-Neuve. Il assiège et détruit les colonies autour de la baie de la Conception, infligeant un revers majeur à la présence britannique.
Prise de St. John's
Après avoir ravagé la baie de la Conception, d'Iberville marche sur St. John's, principal bastion britannique de Terre-Neuve. Il surprend la garnison, prend la ville et détruit ses fortifications.
Siège de Carbonear
Dernier bastion britannique après les victoires françaises à Terre-Neuve, Carbonear résiste à d’Iberville. Les habitants se réfugient sur l’île voisine fortifiée, hors de portée des assaillants. Le village est incendié, mais le fort reste invaincu.
Bataille de Carpi
Dans une série de manœuvres initiales en Italie du Nord, les troupes impériales surprennent l'avant-garde française à Carpi. Eugène de Savoie franchit le Pô sans opposition, forçant les Français à battre en retraite.
Bataille de Chiari
Mal préparées, les forces franco-espagnoles attaquent une position bien fortifiée tenue par le prince Eugène à Chiari. L’assaut frontal se solde par un échec cuisant, avec des pertes très lourdes côté français.
Bataille de Crémone
Dans une attaque de nuit méticuleusement préparée, le prince Eugène de Savoie tente de surprendre la garnison française de Crémone. Les troupes impériales s’infiltrent par un aqueduc et ouvrent les portes de la ville à une force plus large. Malgré la surprise initiale et la capture du maréchal Villeroi, la résistance acharnée des soldats français, notamment les régiments irlandais au service de Louis XIV, permet de repousser les assaillants et de conserver la ville.
Bataille de Luzzara
Dans la plaine du Pô, les armées françaises et impériales se rencontrent à Luzzara dans une bataille acharnée et indécise. Eugène prend l’initiative en attaquant les positions françaises à l’aube, mais Vendôme, soutenu par Philippe V d’Espagne, organise une défense tenace. Les deux camps revendiquent la victoire, bien qu’aucun n’ait pu briser l’autre. La bataille, l'une des plus sanglantes de la guerre, montre la dureté du front italien.
Bataille de Spinges
Dans le cadre de la campagne de Bavière et du Tyrol, des troupes françaises tentent de traverser le Tyrol pour joindre les Bavarois. À Spinges, un petit détachement français est surpris dans un défilé par des milices locales appuyées par des troupes impériales. Pris au piège dans des zones boisées et montagneuses qu’ils maîtrisent mal, les Français subissent de lourdes pertes avant de se replier.
Bataille du Speyerbach
Dans une tentative de couper l’avance française en Palatinat, l’armée impériale attaque l’aile gauche de Tallard près du Speyerbach. Malgré l’effet de surprise initial, les Français regroupent rapidement leurs lignes et contre-attaquent avec une efficacité redoutable. La cavalerie française, bien dirigée, joue un rôle décisif pour repousser et disperser les troupes impériales.
Bataille de Blenheim (ou Höchstädt)
La bataille de Blenheim marque l’un des plus grands désastres militaires français du XVIIIe siècle. L’armée franco-bavaroise, étalée sur 7 km le long du Danube, est attaquée sur trois points. Marlborough fixe l’aile gauche avec férocité tandis qu’Eugène retient Marsin sur la droite. Tallard, isolé au centre à Blenheim, voit ses troupes encerclées dans le village. Après un combat acharné, la cavalerie anglaise perce les lignes françaises et détruit le centre. Tallard est capturé, ses forces annihilées.
Bataille de Málaga
La flotte franco-espagnole tente de reprendre l’ascendant naval après la perte de Gibraltar début août 1704. Menée par le jeune comte de Toulouse, la marine française affronte la Royal Navy et ses alliés hollandais au large de Málaga. L’affrontement dure toute la journée, dans un échange massif de tirs de canon sans manœuvre décisive. Aucun navire n’est coulé, mais les pertes humaines sont lourdes. La flotte française se retire en bon ordre vers Toulon.
Bataille de Cassano
Alors que le prince Eugène tente de surprendre l'armée française à Cassano, Vendôme contre-attaque de manière énergique. Les combats sont extrêmement violents autour des ponts et digues de l’Adda. Les troupes françaises, bien que désorganisées par la chaleur et le terrain, réussissent à stabiliser la situation puis à repousser l’assaut impérial. Eugène échappe de peu à la capture.
Bataille de Calcinato
Le maréchal Vendôme lance une offensive éclair contre les forces impériales retranchées à Calcinato. Grâce à une manœuvre de concentration rapide, il surprend Reventlow au matin, disperse ses troupes et s’empare de la position avec une extrême efficacité. L’artillerie française, bien positionnée, joue un rôle décisif dans la dislocation du front ennemi.
Bataille de Ramillies
Villeroi déploie son armée en ligne rigide sur un terrain ouvert, pensant que son centre est imprenable. Marlborough feint une attaque sur le flanc gauche français (du côté de Taviers), forçant les Français à redéployer leurs réserves. Il lance alors une percée puissante sur leur flanc droit à Ramillies. La rupture de ligne est rapide et décisive : la cavalerie alliée écrase la retraite française, qui se transforme en déroute. Cette manœuvre magistrale est l’une des plus étudiées du XVIIIe siècle.
Bataille de Turin
Après un long siège commencé au printemps, les Français encerclent Turin, capitale du duché de Savoie, et pilonnent la ville. Cependant, l’armée impériale menée par Eugène de Savoie parvient à franchir les Alpes, contourner les lignes françaises et lancer une attaque décisive contre les arrières du camp assiégeant. Pris en tenaille entre une sortie des assiégés et une offensive extérieure, les Français se replient dans le désordre. L’encerclement s’effondre en quelques heures.
Siège et bataille de Toulon
Après sa victoire à Turin, le prince Eugène lance une audacieuse offensive contre Toulon, principal arsenal naval français en Méditerranée. Il coordonne ses forces terrestres avec la flotte anglo-hollandaise. Le comte de Toulouse ordonne le sabordage partiel de la flotte pour éviter sa capture. Le maréchal de Tessé organise une défense acharnée sur les hauteurs de la ville et les redoutes de l’arrière-pays. La supériorité du terrain défensif et la maladie dans les rangs impériaux forcent Eugène à lever le siège.
Raid franco-espagnol contre Charleston
Deux expéditions franco-espagnoles sont lancées depuis Saint-Domingue contre la colonie britannique de Caroline du Sud. Après un débarquement au sud de Charleston, les corsaires sont repoussés par la milice coloniale. Une seconde tentative échoue également face à la mobilisation rapide des colons. Le raid se solde par un repli, malgré des dégâts infligés à des fermes environnantes.
Défense de la Guadeloupe
Au printemps 1707, les Britanniques tentent de s’emparer de la Guadeloupe pour s’assurer un point d’appui dans les Antilles françaises. Une escadre anglaise bombarde les côtes et débarque des troupes à proximité de Basse-Terre. Les Français, sous les ordres du gouverneur Auger, opposent une défense vigoureuse à l’aide de batteries côtières, de tirailleurs et de miliciens locaux. Après plusieurs jours de combat, les Anglais se retirent sous le feu nourri et sans avoir pu percer les lignes françaises.
Bataille d'Almansa
Dans le sud-est de l’Espagne, les troupes anglo-portugaises tentent de maintenir leur emprise sur le royaume de Valence. Le duc de Berwick, général français d’origine anglaise au service de Louis XIV et de Philippe V, concentre ses forces pour affronter l’armée alliée à Almansa. Son déploiement en double ligne avec une réserve bien placée permet une défense solide au centre et une manœuvre enveloppante décisive sur les flancs. L’armée alliée est encerclée, mise en déroute, et subit de lourdes pertes.
Combat du col d’Exilles
Alors que les armées impériales cherchent à pénétrer en France par les Alpes, une colonne austro-sarde tente de franchir le col d’Exilles, qui mène directement vers le Briançonnais et la haute vallée de la Durance. Les Français, sous les ordres du marquis de Médavy, fortifient les hauteurs et préparent une embuscade défensive. Les troupes impériales sont prises sous un feu croisé d’artillerie et de mousqueterie depuis les crêtes. Après plusieurs tentatives de percée, elles battent en retraite en laissant de nombreux morts dans la gorge.
Bataille de Lérida
À la suite de la victoire décisive d’Almansa, les troupes franco-espagnoles poursuivent leur reconquête de la Catalogne. En juin, l’armée du maréchal Villars assiège Lérida, ville fortifiée aux mains des troupes loyalistes à Charles d’Autriche. Après plusieurs semaines de bombardement et d’attaques coordonnées sur les bastions extérieurs, les défenseurs cèdent. Le gouverneur catalan, Moragues, est capturé. La ville est occupée dans le cadre de la campagne de pacification du nord-est de l’Espagne.
Combat de Santa Cruz de Tenerife
Une escadre corsaire française basée à Saint-Domingue attaque le port de Santa Cruz de Tenerife tenu par des forces loyalistes au prétendant Habsbourg. L’opération, audacieuse et rapide, permet l’incendie de plusieurs entrepôts et la capture d’un navire britannique. La garnison locale tente une contre-attaque mais échoue à intercepter les assaillants lors de leur retrait vers la mer.
Bataille d’Oudenarde
La bataille d’Oudenarde oppose l’armée française commandée par le duc de Bourgogne et le maréchal de Vendôme à la coalition alliée menée par Marlborough et Eugène de Savoie. Les Français tentent de prendre la ville d’Oudenarde pour contrôler l’Escaut, mais sont surpris par la rapidité de la contre-offensive alliée. Le manque de coordination entre les deux commandants français provoque une confusion désastreuse. Les Français, pris en tenaille, subissent une lourde défaite.
Bataille de Wijnendale
Alors que le siège de Lille est en cours, un immense convoi de ravitaillement allié en provenance d’Ostende doit traverser un territoire menacé par les Français. Le général anglais Webb, chargé de l’escorte, établit une position défensive dans une forêt étroite à Wijnendale. Le comte de La Mothe, croyant pouvoir intercepter facilement le convoi, lance ses forces à l’assaut. Grâce à l’usage habile du terrain et à une résistance acharnée, les Alliés repoussent l’attaque française malgré leur infériorité numérique.
Siège de Lille
Après Oudenarde et Wijnendale, les Alliés lancent un siège contre la place-forte de Lille, clef stratégique des Flandres françaises. Le maréchal Boufflers organise une défense exemplaire, utilisant les fortifications de Vauban avec une rare efficacité. Malgré l'encerclement et les bombardements massifs, la garnison résiste près de 4 mois, infligeant de lourdes pertes aux assiégeants. Plusieurs tentatives françaises pour briser le siège échouent (batailles de secours menées par Vendôme et La Mothe). Boufflers rend la ville avec les honneurs militaires.
Défense de la Martinique
En mars 1708, une escadre britannique tente un débarquement à proximité de Fort-Royal dans le but de prendre le contrôle de la Martinique, clé stratégique des Antilles françaises. Le gouverneur Philippe de Courbouzon organise une défense rapide des côtes avec ses miliciens, ses artilleurs et les habitants mobilisés. Les batteries côtières, installées autour du fort et le long du rivage, infligent de lourdes pertes aux troupes britanniques tentant d’aborder. Après plusieurs tentatives repoussées, les Anglais se retirent sans avoir pu débarquer de façon significative.
Bataille de Malplaquet
La bataille de Malplaquet est l’une des plus sanglantes du XVIIIe siècle. Les Français, retranchés dans une position fortement fortifiée à proximité de la frontière, attendent l'assaut de la coalition alliée. Malgré la victoire tactique des Alliés, leurs pertes massives ralentissent leur progression et permettent aux Français de se replier en bon ordre. Boufflers commande l'aile gauche et assure une retraite ordonnée lorsque Villars est blessé.
Siège de Douai
Après leur victoire coûteuse à Malplaquet, les Alliés reprennent l’offensive au printemps 1710. Le siège de Douai, forteresse stratégique, dure plus de deux mois. La garnison française, bien commandée par le général Albergotti, résiste fermement malgré l’écrasante supériorité numérique ennemie. Les Alliés doivent progresser lentement sous un feu nourri. La ville finit par capituler, mais obtient des conditions honorables.
Siège de Béthune
Le siège de Béthune suit immédiatement celui de Douai dans la campagne de 1710. Malgré un effectif modeste, la garnison française dirigée par le comte de Lannion oppose une résistance solide. Les Alliés mènent un siège intensif avec batteries et mines. Après plus de six semaines de combats acharnés, les Français capitulent, mais obtiennent les honneurs de la guerre.
Siège de Saint-Venant
Peu après la prise de Béthune, les Alliés poursuivent leur avancée en Artois en assiégeant Saint-Venant, un petit poste fortifié sur la Lys. La garnison française, en infériorité, tente de résister aux batteries de siège et aux assauts répétés mais se rend après 11 jours. Les pertes sont modérées mais la reddition rapide démontre l’épuisement du système défensif français dans la région.
Siège d’Aire-sur-la-Lys
Dernière place importante dans l’Artois, Aire-sur-la-Lys est assiégée à l’automne 1710. La défense menée par le marquis de Gacé est vigoureuse : les assiégeants rencontrent une résistance prolongée, notamment lors de plusieurs sorties françaises meurtrières. Malgré cela, le siège est méthodique et progressif. La ville est prise après un mois de combats intensifs. La garnison obtient les honneurs de la guerre.
Combat d’Arleux
Le combat d’Arleux oppose les troupes françaises de Villars à un détachement allié chargé de tenir la tête de pont fortifiée sur le canal de la Sensée. En lançant une attaque surprise bien coordonnée, Villars parvient à reprendre Arleux et à détruire les ouvrages ennemis. Ce succès tactique modeste renforce le moral français, entame la position alliée, et prépare la contre-offensive de l’année suivante.
Bataille de Denain
La bataille de Denain marque un tournant décisif dans la guerre. Villars, grâce à une reconnaissance parfaite et à la complicité locale, traverse la rivière Scarpe et surprend le camp allié de Denain, tenu par un corps impérial isolé. Malgré la supériorité numérique alliée dans la région, Villars neutralise le camp, force le repli général de l’armée impériale et inverse la dynamique du conflit en Flandres.
Reprise de Douai
Profitant de la victoire écrasante de Denain, Villars lance une contre-offensive rapide pour reprendre les places perdues l’année précédente. Douai, fortement fortifiée, est encerclée début août. Malgré des tentatives de renforts impériaux, la garnison est isolée. Les Français mènent un siège rigoureux avec bombardements et sapes. La ville capitule après un mois.
Reprise du Quesnoy
Après la reprise de Douai, Villars continue son offensive éclair en Flandres et met le siège devant Le Quesnoy, une autre forteresse clé. Les forces impériales, prises de court et isolées, ne peuvent espérer aucun secours. Le siège est méthodique, et la ville capitule rapidement après une brèche ouverte dans les remparts.
Reprise de Bouchain
Dernière étape de la reconquête fulgurante de 1712, Bouchain est encerclée peu après la chute du Quesnoy. Bien fortifiée et récemment prise par les Alliés l’année précédente, la ville est néanmoins isolée après Denain. Villars lance un siège rapide, capitalisant sur l’effondrement du moral adverse. La garnison se rend au bout de deux jours, épuisée et sans espoir de renfort.
Siège de Barcelone
Dernier bastion de résistance des partisans autrichiens en Espagne, Barcelone est assiégée par les forces franco-espagnoles dirigées par le maréchal de Berwick. La ville, isolée depuis le traité d’Utrecht, refuse de se rendre. Le siège dure plus d’un an, avec de violents bombardements, des pénuries sévères et une résistance acharnée. La ville est finalement prise d’assaut le 11 septembre 1714 après une brèche ouverte dans les fortifications. Ce siège met fin à la guerre de Succession d’Espagne.
Bataille de Francavilla
Dans le cadre de la tentative de reconquête espagnole de la Sicile, soutenue par la France, les troupes combinées franco-espagnoles affrontent les forces autrichiennes à Francavilla. La bataille est extrêmement sanglante et voit la défaite des coalisés franco-espagnols malgré leur résistance. Les troupes françaises participent notamment à la défense de l’aile gauche et subissent de lourdes pertes.
Prise de Pensacola
Dans le cadre de la guerre de la Quadruple-Alliance, la France lance une opération coloniale contre la ville espagnole de Pensacola, clé du golfe du Mexique. L'opération est menée par Bienville depuis la Louisiane. Grâce à une attaque combinée terrestre et navale, les Français prennent rapidement la ville. Les Espagnols tentent une contre-attaque en août mais sont à nouveau repoussés.
Contre-attaque espagnole sur Pensacola
Quelques mois après sa prise par les Français, la ville de Pensacola est visée par une expédition punitive espagnole venue de La Havane. Débordés par la supériorité navale et le nombre des assaillants, les Français n’opposent qu’une brève résistance avant de capituler. Les Espagnols reprennent la ville sans bataille rangée, capturant la garnison française.
Combat de San Sebastián
Dans le cadre d’une offensive française pour forcer l’Espagne à la paix, le maréchal de Berwick mène une campagne rapide dans le Pays basque. Le port stratégique de San Sebastián est assiégé en septembre. Après plusieurs jours de bombardement, une brèche est ouverte dans les murailles et les troupes françaises donnent l’assaut. La garnison espagnole se rend après de violents combats dans les rues.
Siège de Fontarabie
Après la chute de San Sebastián, Berwick dirige l’assaut contre Fontarabie, une autre ville fortifiée sur la frontière basque. Le siège débute le 9 septembre avec l’installation de batteries d’artillerie face aux bastions nord. En moins de dix jours, la brèche est ouverte et les Français lancent un assaut général. La ville tombe le 18 septembre après des combats féroces.
Siège de Kehl
Dans le cadre de la guerre de Succession de Pologne, la France lance une offensive en Rhénanie contre l’Empire. Le siège de Kehl, forteresse stratégique sur le Rhin face à Strasbourg, est confié au maréchal de Berwick. Les tranchées d’approche sont creusées selon les règles de Vauban. Après deux semaines de bombardement méthodique, les Autrichiens capitulent.
Siège de Philippsbourg
Le siège de Philippsbourg est l’opération majeure de la campagne de 1734. Après avoir traversé le Rhin, l’armée française encercle la forteresse de Philippsbourg, position-clé sur la rive droite. Le siège est mené avec méthode mais dure plus de deux mois. Le maréchal de Berwick est tué en inspectant les tranchées. L’assaut final est déclenché sous le commandement du marquis d’Asfeld, et la place tombe le 18 juillet.
Bataille de San Pietro
Dans le cadre de l’offensive franco-sarde en Italie du Nord pour soutenir la revendication de Stanislas Leszczyński, l’armée française rencontre les forces autrichiennes près de Parme. Les combats sont acharnés, notamment autour du village fortifié de San Pietro. La ténacité de l’infanterie française et la cavalerie sarde permettent de repousser les Autrichiens après plusieurs heures de lutte.
Bataille de Guastalla
La bataille de Guastalla est une confrontation majeure entre les forces franco-sardes et l’armée autrichienne. Le combat se déroule dans la plaine du Pô près de Guastalla. Après plusieurs heures de lutte intense, les troupes françaises, appuyées par leurs alliés sardes, réussissent à déborder les lignes autrichiennes, infligeant de lourdes pertes et forçant l’ennemi à la retraite.
Siège de Philippsbourg (prise finale)
Après le siège prolongé débuté au printemps, la place forte de Philippsbourg est définitivement prise par les troupes françaises sous le commandement du marquis d’Asfeld, successeur du maréchal Berwick, décédé au combat. La reddition survient après un dernier assaut mené avec méthode et un bombardement intense.
Bataille de Bitonto
La bataille de Bitonto est une victoire décisive pour les forces franco-espagnoles en Italie du Sud. Sous le commandement de Villars, l'armée combinée attaque les troupes autrichiennes défendant la ville de Bitonto. Après un combat intense, les Autrichiens sont vaincus et forcés de se retirer, permettant aux Bourbons de consolider leur contrôle sur le Royaume de Naples.
Siège de Gaète
Le siège de Gaète est l’une des dernières grandes opérations militaires de la guerre de Succession de Pologne. La forteresse, tenue par les Autrichiens, est assiégée par les forces franco-espagnoles sous la direction du maréchal de Villars. Après une longue résistance et plusieurs tentatives de sorties, la garnison finit par capituler en août 1735.
Bataille de Valmy
Première victoire de l'armée révolutionnaire française, sauvant la République naissante de l'invasion prussienne.
Bataille d'Austerlitz
Chef-d'œuvre tactique de Napoléon contre la coalition austro-russe, consacrant son génie militaire.
Batailles de Iéna et Auerstaedt
Double victoire française qui anéantit l'armée prussienne et conquiert la Prusse en quelques semaines.
Bataille de Wagram
Dernière grande victoire de Napoléon en Europe, forçant l'Autriche à la paix et au mariage avec Marie-Louise.
Bataille de Waterloo
Défaite finale de Napoléon face à la coalition anglo-prussienne, mettant fin à l'épopée napoléonienne.
Bataille de Sedan
Désastre français face à la Prusse, capture de Napoléon III et effondrement du Second Empire.
Bataille de Verdun
Bataille d'usure emblématique de la Première Guerre mondiale, symbole de la résistance française.
Résistance héroïque de la 1ère Brigade française libre face à l'Afrika Korps, redonnant honneur à la France.
Défaite française face au Viêt Minh, marquant la fin de l'Indochine française et de l'empire colonial.
Aperçu par Époque
Haut Moyen Âge
~476 – 987Naissance du royaume franc, conquêtes de Clovis, et batailles majeures telles que Poitiers (732), marquant l'arrêt décisif de l'expansion musulmane en Europe.
Moyen Âge central
987 – 1328Apogée de la féodalité et des croisades, période marquée par les batailles emblématiques comme Hastings (1066), Bouvines (1214) et les expéditions militaires françaises en Terre sainte.
Bas Moyen Âge
1328 – 1492Guerre de Cent Ans opposant la France et l’Angleterre, marquée par l'épopée héroïque de Jeanne d'Arc, les batailles emblématiques d'Azincourt (1415), Orléans (1429) et Castillon (1453).
Renaissance
1492 – 1610Période de renouveau culturel et conflits majeurs tels que les guerres d'Italie, marquée par les batailles emblématiques de Marignan (1515) et Pavie (1525), affirmant la puissance de François Ier.
Époque Classique
1610 – 1789Période de consolidation de la monarchie absolue sous Louis XIV et batailles marquantes comme Rocroi (1643) et Fontenoy (1745), affirmant la puissance militaire de la France en Europe.
Révolution & Empire
1789 – 1815Époque marquée par la Révolution française et l'Empire de Napoléon, révolutionnant l’art militaire avec les batailles célèbres d'Austerlitz (1805), Iéna (1806) et Waterloo (1815).
Époque Moderne
1815 – 1914Période marquée par les guerres coloniales, les campagnes en Afrique et en Asie, et les conflits européens comme la guerre de Crimée (1854) ou la guerre franco-prussienne (1870).
Époque Contemporaine
1914 – aujourd'huiDe la Première Guerre mondiale à nos jours, cette période couvre les grandes batailles mondiales (Verdun, Bir Hakeim, Colmar) et les engagements modernes de la France dans les conflits internationaux.