Bataille de Belfort
Résumé
Après plus de trois mois de siège, les forces allemandes lancent une série d’assauts sur Belfort à la mi-février 1871 pour forcer sa reddition. La garnison, dirigée par Denfert-Rochereau, résiste avec acharnement, infligeant de lourdes pertes à l’ennemi. Malgré l’épuisement des vivres et des munitions, la ville refuse de capituler. Seule l’annonce de l’armistice signé le 28 janvier puis la demande expresse du gouvernement français amène Denfert-Rochereau à cesser le feu le 18 février.
Contexte historique
Belfort est l’un des derniers bastions français encore en résistance après l’effondrement général des armées. Sa position stratégique en Alsace est cruciale. Les Allemands espèrent l’occuper pour renforcer leur position en vue de la signature de paix. Le siège commence dès novembre 1870, mais la résistance acharnée de Denfert-Rochereau devient un symbole national.
Déroulement et tactiques
La défense repose sur une série de forts encerclant Belfort et sur la discipline de la garnison. Denfert-Rochereau organise des sorties ciblées pour harceler les lignes ennemies. Les Allemands concentrent leur artillerie et multiplient les bombardements et assauts entre le 15 et le 17 février. La garnison tient bon malgré la fatigue extrême. L’annonce de l’armistice met fin aux combats sans reddition.
Conséquences
Belfort est la seule place forte d’Alsace qui ne tombe pas aux mains des Allemands pendant la guerre. En reconnaissance, la France obtiendra lors du traité de Francfort que Belfort reste française, alors que le reste de l’Alsace est annexé. Denfert-Rochereau devient un héros national. La défense de Belfort symbolise le courage et la résilience dans un contexte de défaite généralisée.