Révolution & Empire 1789 – 1815
150 batailles de l'époque

Caractéristiques de l'époque

Levée en masse révolutionnaire
Génie militaire de Napoléon
Grande Armée
Hégémonie européenne

Figures emblématiques

NI
Napoléon Ier
D
Dumouriez
K
Kellermann
D
Davout
M
Murat

Les Batailles de l'époque

Révolution & Empire
Victoire

Bataille de Valmy

20 septembre 1792
Valmy, Champagne, France
Commandant français Général François Christophe Kellermann
VS
Adversaire Armée prussienne commandée par le duc de Brunswick

La bataille de Valmy est une victoire majeure pour la jeune République française. Elle arrête l’avance prussienne vers Paris et galvanise la Révolution.

Importance historique :
Révolution & Empire
Victoire

Bataille de Jemappes

6 novembre 1792
Jemappes, Belgique
Commandant français Général Charles François Dumouriez
VS
Adversaire Armée autrichienne

La bataille de Jemappes est une victoire importante des armées révolutionnaires françaises qui permet la conquête de la Belgique et marque une avancée majeure dans la guerre contre les monarchies coalisées.

Importance historique :
Révolution & Empire
Victoire

Bataille d'Andernach

2 octobre 1793
Andernach, Rhénanie (Allemagne)
Commandant français Général Jean-Baptiste Jourdan
VS
Adversaire Armée prussienne

La bataille d'Andernach est une victoire française importante qui repousse les forces prussiennes sur la rive est du Rhin, consolidant les gains territoriaux de la République.

Importance historique :
Révolution & Empire
Défaite

Bataille de Neerwinden

18 mars 1793
Neerwinden, Belgique
Commandant français Général Charles François Dumouriez
VS
Adversaire Armée autrichienne commandée par le prince Josias de Saxe-Cobourg

La bataille de Neerwinden est une défaite française significative qui marque le recul des forces révolutionnaires en Belgique.

Importance historique :
Révolution & Empire
Indécis

Première bataille de Wissembourg

13 octobre 1793
Wissembourg, Alsace, France
Commandant français Général Alexandre-Camille Taponier
VS
Adversaire Armée prussienne et autrichienne

La première bataille de Wissembourg est un affrontement indécis entre les forces françaises révolutionnaires et les armées coalisées, qui ne réussit pas à débloquer la situation sur le front rhénan.

Importance historique :
Révolution & Empire
Victoire

Bataille de Wissembourg

26 déc. 1793
Wissembourg, Alsace, France
Commandant français Général Lazare Hoche
VS
Adversaire Armée coalisée (Autrichiens et Prussiens)

La bataille de Wissembourg est une victoire majeure des armées révolutionnaires françaises qui repoussent les forces coalisées hors d’Alsace et consolident leur contrôle sur la région.

Importance historique :
Révolution & Empire
Victoire

Bataille de Hondschoote

6 – 8 septembre 1793
Hondschoote, Flandres françaises (aujourd'hui Nord, France)
Commandant français Général Jean-Baptiste Jourdan
VS
Adversaire Armée anglo-autrichienne

La bataille de Hondschoote est une victoire française qui met fin au siège de Dunkerque et repousse les forces coalisées hors des Flandres.

Importance historique :
Révolution & Empire
Défaite

Siège de Valenciennes

25 mai 1793
Valenciennes, Nord, France
Commandant français Général Jean-Baptiste Jourdan (France)
VS
Adversaire Armée coalisée commandée par le prince de Saxe-Cobourg

Le siège de Valenciennes se solde par une défaite française, la ville tombant aux mains des forces coalisées après un siège prolongé.

Importance historique :
Révolution & Empire
Victoire

Bataille de Wattignies

15 – 16 octobre 1793
Wattignies, près de Maubeuge, Nord, France
Commandant français Général Jean-Baptiste Jourdan (France), puis le général Lazare Hoche
VS
Adversaire Armée autrichienne commandée par le comte de Clerfayt

La bataille de Wattignies est une victoire stratégique pour les forces révolutionnaires françaises qui permet de lever le siège de Maubeuge tenu par les troupes autrichiennes. Elle redonne confiance aux armées françaises et sécurise une position clé dans le Nord.

Importance historique :
Révolution & Empire
Victoire

Bataille de Kaiserslautern

28 nov. 1793
Kaiserslautern, Palatinat, Allemagne
Commandant français Général Lazare Hoche (France)
VS
Adversaire Armée prussienne commandée par le prince Henri de Prusse

La bataille de Kaiserslautern est une victoire française clé qui stoppe l’avancée prussienne dans la région et sécurise les positions françaises le long du Rhin.

Importance historique :
Révolution & Empire
Victoire

Siège de Toulon

18 sept. 1793
Toulon, Provence, France
Commandant français Général Jean François Carteaux (France), puis Napoléon Bonaparte (artillerie)
VS
Adversaire Forces royalistes et britanniques

Le siège de Toulon est une victoire stratégique pour la République française, qui reprend la ville tenue par des royalistes soutenus par une coalition anglo-espagnole. C’est lors de ce siège que Napoléon Bonaparte se fait remarquer pour ses talents d’artilleur.

Importance historique :
Révolution & Empire
Victoire

Bataille de Fleurus

26 juin 1794
Fleurus, Belgique
Commandant français Général Jean-Baptiste Jourdan
VS
Adversaire Armée autrichienne commandée par le prince Josias de Saxe-Cobourg

La bataille de Fleurus est une victoire décisive française qui assure le contrôle de la Belgique et ouvre la voie à la conquête des Pays-Bas autrichiens.

Importance historique :
Révolution & Empire
Victoire

Siège de Valenciennes

1 juin 1794
Valenciennes, Nord, France
Commandant français Général Jean-Baptiste Jourdan (France)
VS
Adversaire Armée coalisée commandée par le prince de Saxe-Cobourg

Le siège de Valenciennes est une victoire française importante qui permet de reprendre la ville aux forces coalisées et de consolider la position de la République dans le nord.

Importance historique :
Révolution & Empire
Victoire

Bataille de Bâle

22 juin 1795
Bâle, Suisse
Commandant français Général Jean-Baptiste Jourdan
VS
Adversaire Armée autrichienne

La bataille de Bâle est une victoire française importante qui assure la domination de la République sur une partie du Rhin supérieur et ouvre la voie à l’occupation de la Suisse.

Importance historique :
Révolution & Empire
Indécis

Engagements autour de Höchstädt (1795)

fin 1795
Région de Höchstädt, Bavière, Allemagne
Commandant français Général Jean-Baptiste Jourdan (France)
VS
Adversaire Armée autrichienne commandée par le duc Charles de Wurtemberg

En 1795, plusieurs escarmouches et engagements ont lieu dans la région de Höchstädt entre les armées françaises et autrichiennes. Ces affrontements n'aboutissent à aucune victoire décisive et se soldent par des retraits mutuels sans changement territorial significatif.

Importance historique :
Révolution & Empire
Victoire

Bataille de Biberach

2 octobre 1796
Biberach an der Riß, Souabe, Allemagne
Commandant français Général Jean Victor Marie Moreau (France)
VS
Adversaire Armée autrichienne commandée par le général Maximilian von Latour

La bataille de Biberach est une victoire française qui renforce la position de Moreau dans le sud de l'Allemagne en repoussant les forces autrichiennes dirigées par Latour.

Importance historique :
Révolution & Empire
Victoire

Bataille de Montenotte

12 avril 1796
Montenotte, Ligurie, Italie
Commandant français Napoléon Bonaparte (France)
VS
Adversaire Armée austro-sarde commandée par le général Beaulieu

Première grande victoire de Napoléon en Italie, la bataille de Montenotte sépare les forces austro-sardes en deux, compromettant leur coordination et ouvrant la voie à la domination française dans la région.

Importance historique :
Révolution & Empire
Victoire

Bataille de Millesimo

13 – 14 avril 1796
Millesimo, Ligurie, Italie
Commandant français Napoléon Bonaparte (France)
VS
Adversaire Forces austro-sardes

La bataille de Millesimo consolide la victoire de Montenotte en harcelant les troupes en retraite, perturbant davantage la cohésion des forces austro-sardes.

Importance historique :
Révolution & Empire
Victoire

Bataille de Dego

14 – 15 avril 1796
Dego, Ligurie, Italie
Commandant français Napoléon Bonaparte (France)
VS
Adversaire Forces austro-sardes

Victoire qui complète la fragmentation des forces coalisées, donnant aux Français le contrôle d’une position stratégique importante sur la route vers le sud.

Importance historique :
Révolution & Empire
Victoire

Bataille de Mondovì

21 avril 1796
Mondovì, Piémont, Italie
Commandant français Napoléon Bonaparte (France)
VS
Adversaire Forces sardes

Victoire française qui force le royaume de Sardaigne à demander un armistice, facilitant la conquête du Piémont.

Importance historique :
Révolution & Empire
Victoire

Bataille de Lodi

10 mai 1796
Lodi, Lombardie, Italie
Commandant français Napoléon Bonaparte (France)
VS
Adversaire Armée autrichienne commandée par le général Beaulieu

Victoire majeure qui ouvre la voie à la prise de Milan, consolidant la campagne italienne de Napoléon.

Importance historique :
Révolution & Empire
Victoire

Bataille de Castiglione

5 août 1796
Castiglione delle Stiviere, Lombardie, Italie
Commandant français Napoléon Bonaparte (France)
VS
Adversaire Armée autrichienne commandée par le général Wurmser

Victoire française qui neutralise une tentative autrichienne de lever le siège de Mantoue.

Importance historique :
Révolution & Empire
Victoire

Bataille de Bassano

8 septembre 1796
Bassano del Grappa, Vénétie, Italie
Commandant français Napoléon Bonaparte (France)
VS
Adversaire Armée autrichienne commandée par le général Wurmser

Victoire qui repousse les Autrichiens vers l’est, consolidant le contrôle français en Vénétie.

Importance historique :
Révolution & Empire
Indécis

Bataille de Caldiero

30 octobre 1796
Caldiero, Vénétie, Italie
Commandant français Napoléon Bonaparte (France)
VS
Adversaire Armée autrichienne commandée par le général Alvinczy

Engagement tactique qui ne modifie pas substantiellement la situation stratégique dans la région.

Importance historique :
Révolution & Empire
Victoire

Bataille d'Arcole

15 nov. 1796
Arcole, Vénétie, Italie
Commandant français Napoléon Bonaparte (France)
VS
Adversaire Armée autrichienne commandée par le général Alvinczy

Victoire française grâce à une offensive audacieuse qui prend le contrôle du pont d’Arcole, stoppant l’avance autrichienne.

Importance historique :
Révolution & Empire
Victoire

Bataille de Rivoli

14 – 15 janvier 1797
Rivoli Veronese, Vénétie, Italie
Commandant français Napoléon Bonaparte (France)
VS
Adversaire Armée autrichienne commandée par le général Alvinczy

Victoire décisive mettant fin à l’offensive autrichienne et assurant la domination française en Italie du Nord.

Importance historique :
Révolution & Empire
Victoire

Bataille de Neuwied

18 avril 1797
Neuwied, Rhénanie, Allemagne
Commandant français Général Lazare Hoche (France)
VS
Adversaire Armée autrichienne commandée par le général Franz von Werneck

Victoire stratégique de Hoche qui force les Autrichiens à reculer, consolidant la position française le long du Rhin.

Importance historique :
Révolution & Empire
Victoire

Bataille des Pyramides

21 juillet 1798
Plateau des Pyramides, près du Caire, Égypte
Commandant français Napoléon Bonaparte (France)
VS
Adversaire Armée mamelouk commandée par Mourad Bey

Victoire décisive de Napoléon qui brise la puissance militaire des Mamelouks en Égypte, ouvrant la voie à la conquête française du pays.

Importance historique :
Révolution & Empire
Défaite

Bataille d'Aboukir (navale)

1er août 1798
Baie d'Aboukir, près d'Alexandrie, Égypte
Commandant français Amiral François-Paul Brueys d'Aigalliers (France)
VS
Adversaire Flotte britannique commandée par l'amiral Horatio Nelson

Défaite navale majeure pour la France où la flotte de Brueys est anéantie par la marine britannique commandée par Nelson, isolant l’armée française en Égypte.

Importance historique :
Révolution & Empire
Défaite

Bataille de Stockach

25 mars 1799
Stockach, Bade-Wurtemberg, Allemagne
Commandant français Général Jean-Baptiste Jourdan (France)
VS
Adversaire Armée austro-russe commandée par le général Archiduc Charles d'Autriche

Défaite française lourde qui force Jourdan à battre en retraite, affaiblissant la position française dans le sud-ouest de l’Allemagne.

Importance historique :
Révolution & Empire
Victoire

Bataille d'Aboukir (terrestre)

25 juillet 1799
Plaines d'Aboukir, près d'Alexandrie, Égypte
Commandant français Napoléon Bonaparte (France)
VS
Adversaire Armée ottomane commandée par Mustapha Pacha

Victoire française qui défend avec succès la position d’Alexandrie contre une offensive ottomane, consolidant la présence française en Égypte malgré l’isolement maritime.

Importance historique :
Révolution & Empire
Défaite

Bataille de Novi

15 août 1799
Novi Ligure, Piémont, Italie
Commandant français Général Barthélemy Catherine Joubert (France)
VS
Adversaire Armée austro-russe commandée par les généraux Aleksandre Souvorov et Michel Kray

Défaite française majeure lors d’une bataille acharnée, marquée par la mort du général Joubert, affaiblissant la présence française en Italie.

Importance historique :
Révolution & Empire
Victoire

Bataille de Zurich

25-26 septembre 1799
Zurich, Suisse
Commandant français Général André Masséna (France)
VS
Adversaire Armée austro-russe commandée par le général Korsakov

Victoire française majeure sous Masséna qui force la coalition à se retirer de Suisse, assurant un contrôle stratégique de la région.

Importance historique :
Révolution & Empire
Victoire

Bataille d'Héliopolis

20 mars 1800
Héliopolis, près du Caire, Égypte
Commandant français Général Jean-Baptiste Kléber (France)
VS
Adversaire Forces ottomanes et mamelouks

Victoire française décisive sous Kléber qui repousse une grande armée ottomane, sécurisant la domination française sur le delta du Nil.

Importance historique :
Révolution & Empire
Victoire

Bataille de Biberach

9 mai 1800
Biberach an der Riß, Souabe, Allemagne
Commandant français Général Jean Victor Marie Moreau (France)
VS
Adversaire Armée autrichienne commandée par le général Pál Kray

Victoire française importante qui permet de repousser les forces autrichiennes et de sécuriser la progression française en Allemagne du Sud.

Importance historique :
Révolution & Empire
Victoire

Bataille de Marengo

14 juin 1800
Marengo, près d'Alessandria, Piémont, Italie
Commandant français Napoléon Bonaparte (France)
VS
Adversaire Armée autrichienne commandée par le général Michael von Melas

La bataille de Marengo est une victoire décisive de Napoléon Bonaparte qui assure le contrôle de l’Italie du Nord. Après un début difficile, l’armée française, grâce à une contre-attaque menée par Desaix, renverse la situation et inflige une lourde défaite aux Autrichiens.

Importance historique :
Révolution & Empire
Victoire

Bataille d'Elchingen (Höchstädt)

14 octobre 1800
Elchingen près de Höchstädt, Bavière, Allemagne
Commandant français Général Michel Ney (France)
VS
Adversaire Armée autrichienne commandée par l'archiduc Jean d'Autriche

La bataille d'Elchingen, souvent appelée bataille de Höchstädt, est une victoire décisive des forces françaises sous le commandement du général Ney, qui permet la rupture des lignes autrichiennes et la reprise de l'offensive en Allemagne du Sud.

Importance historique :
Révolution & Empire
Victoire

Bataille de Hohenlinden

3 décembre 1800
Hohenlinden, Bavière, Allemagne
Commandant français Général Jean Victor Marie Moreau (France)
VS
Adversaire Armée autrichienne commandée par le général Archiduc Jean d'Autriche

Victoire décisive de Moreau lors de la bataille de Hohenlinden, qui inflige une lourde défaite aux Autrichiens et permet la poursuite de l’offensive française en Allemagne.

Importance historique :
Révolution & Empire
Victoire

Bataille de Pozzolo

25 décembre 1800
Pozzolo, Lombardie, Italie
Commandant français Général Jean Victor Marie Moreau (France)
VS
Adversaire Armée autrichienne commandée par le général Bellegarde

La bataille de Pozzolo est une victoire française importante qui permet de repousser les forces autrichiennes au-delà du Mincio et consolider la domination française en Lombardie.

Importance historique :
Révolution & Empire
Victoire

Expédition de Hollande

mai – août 1801
Pays-Bas (ancienne République batave)
Commandant français Général Jean Victor Marie Moreau (France)
VS
Adversaire Forces britanniques et russes en coalition

L'expédition française en Hollande vise à repousser les forces coalisées britanniques et russes qui occupaient la République batave. Moreau réussit à restaurer le contrôle français sur la région.

Importance historique :
Révolution & Empire
Défaite

Siège du Caire

21 mars 1801
Le Caire, Égypte
Commandant français Général Augustin Daniel Belliard (France)
VS
Adversaire Forces britanniques commandées par le général Ralph Abercromby

Le siège du Caire se termine par la capitulation des forces françaises face aux troupes britanniques, mettant fin à la campagne française en Égypte.

Importance historique :
Révolution & Empire
Défaite

Siège d'Alexandrie

17 août 1801
Alexandrie, Égypte
Commandant français Général Augustin Daniel Belliard (France)
VS
Adversaire Forces britanniques commandées par le général John Hely-Hutchinson

Le siège d’Alexandrie se termine par la capitulation des forces françaises face aux Britanniques, mettant fin à la présence française en Égypte.

Importance historique :
Révolution & Empire
Défaite

Bataille navale d'Alexandrie

21 mars 1801
Port d'Alexandrie, Égypte
Commandant français Amiral Pierre Dumanoir le Pelley (France)
VS
Adversaire Flotte britannique commandée par l'amiral Lord Keith

Défaite navale française près d’Alexandrie, réduisant significativement la capacité maritime française en Méditerranée et coupant définitivement les liens entre la France et ses troupes en Égypte.

Importance historique :
Révolution & Empire
Défaite

Campagne de Saint-Domingue

18 fév. 1802
Saint-Domingue (actuel Haïti)
Commandant français Général Charles Leclerc (France)
VS
Adversaire Forces insurgées haïtiennes, dirigées par Toussaint Louverture, Jean-Jacques Dessalines et autres

En 1802, la France lance une grande expédition militaire dirigée par le général Leclerc pour rétablir le contrôle sur sa colonie de Saint-Domingue, gravement secouée par la rébellion des esclaves. Malgré des victoires tactiques initiales, la campagne se heurte à une résistance acharnée des insurgés et à des pertes massives dues aux combats et maladies tropicales.

Importance historique :
Révolution & Empire

Siège de Crête-à-Pierrot

4 fév. 1802
Crête-à-Pierrot, Saint-Domingue
Commandant français Général Charles Leclerc (France)
VS
Adversaire Forces insurgées haïtiennes dirigées par Jean-Jacques Dessalines

Le fort Crête-à-Pierrot, tenu par les insurgés haïtiens, est assiégé par les troupes françaises dans une bataille prolongée. Malgré une résistance féroce des insurgés, les Français prennent finalement le fort après plusieurs semaines de combats.

Importance historique :
Révolution & Empire

Siège de Saint-Marc

mars – avril 1802
Saint-Marc, Saint-Domingue
Commandant français Général Charles Leclerc (France)
VS
Adversaire Forces insurgées haïtiennes

Le siège de la ville portuaire de Saint-Marc est mené par les forces françaises cherchant à reprendre une position stratégique tenue par les insurgés. Après plusieurs semaines de combat, les Français réussissent à s’emparer de la ville.

Importance historique :
Révolution & Empire
Défaite

Bataille de Vertières

18 novembre 1803
Près du Cap-Français, Saint-Domingue (Haïti)
Commandant français Général Donatien-Marie-Joseph de Vimeur, vicomte de Rochambeau (France)
VS
Adversaire Armée de libération haïtienne, dirigée par Jean-Jacques Dessalines

La bataille de Vertières est le dernier grand affrontement de la guerre d'indépendance haïtienne. Les forces françaises, affaiblies par les combats prolongés et les maladies, sont défaites par l'armée insurgée haïtienne menée par Dessalines. Cette défaite entraîne la reddition finale des troupes françaises et marque la fin de la présence coloniale française à Saint-Domingue.

Importance historique :
Révolution & Empire
Défaite

Prise de Saint-Lucie

juin 1803
Saint-Lucie, Antilles
Commandant français Forces françaises non précisées
VS
Adversaire Royaume-Uni

Après la rupture de la paix d'Amiens, les Britanniques reprennent l'île stratégique de Saint-Lucie dans les Antilles, reprenant le contrôle des territoires colonisés pendant la courte paix.

Importance historique :
Révolution & Empire
Défaite

Siège du Cap-Français

mai – novembre 1803
Cap-Français, Saint-Domingue (Haïti)
Commandant français Général Donatien-Marie-Joseph de Vimeur, vicomte de Rochambeau (France)
VS
Adversaire Forces insurgées haïtiennes

Le siège du Cap-Français est un long siège qui affaiblit progressivement les forces françaises dans leur principal bastion en Saint-Domingue. La résistance haïtienne, combinée aux conditions difficiles, mène à la reddition finale après la bataille de Vertières.

Importance historique :
Révolution & Empire
Victoire

Bataille de Wertingen

8 octobre 1805
Wertingen, Bavière (Saint-Empire romain germanique)
Commandant français Maréchal Joachim Murat et maréchal Jean Lannes
VS
Adversaire Forces autrichiennes commandées par le général Auffenberg

La bataille de Wertingen est le premier affrontement de la campagne d'Ulm. La cavalerie française, dirigée par Murat, balaie l’avant-garde autrichienne dans une attaque rapide et violente. Lannes soutient l’offensive avec de l’infanterie.

Importance historique :
Révolution & Empire
Victoire

Bataille de Gunzbourg

9 octobre 1805
Günzburg, Bavière (Saint-Empire romain germanique)
Commandant français Maréchal Jean Lannes
VS
Adversaire Forces autrichiennes du général Ignaz Gyulai

Lannes reçoit l'ordre de s'emparer des ponts sur le Danube à Günzburg pour couper la retraite des Autrichiens vers l'est. Il lance plusieurs assauts contre les défenses autrichiennes qui protègent les passages stratégiques.

Importance historique :
Révolution & Empire
Indécis

Bataille de Haslach-Jungingen

11 octobre 1805
Haslach-Jungingen, près d'Ulm, Bavière (Saint-Empire romain germanique)
Commandant français Général Pierre Dupont de l'Étang (France)
VS
Adversaire Forces autrichiennes sous Franz von Werneck

La division Dupont, isolée, se heurte à une force autrichienne écrasante près d’Ulm. Malgré son infériorité numérique, elle tient sa position pendant plusieurs heures, infligeant de lourdes pertes et empêchant toute percée stratégique.

Importance historique :
Révolution & Empire
Victoire

Bataille d'Elchingen

14 octobre 1805
Elchingen, Bavière (Saint-Empire romain germanique)
Commandant français Maréchal Michel Ney
VS
Adversaire Forces autrichiennes commandées par le général Riesch

La bataille d’Elchingen est un affrontement crucial dans le resserrement de l’étau autour d’Ulm. Ney lance une attaque vigoureuse contre les forces autrichiennes retranchées sur les hauteurs d’Elchingen, les forçant à battre en retraite dans le désordre.

Importance historique :
Révolution & Empire
Victoire

Capitulation d'Ulm

20 octobre 1805
Ulm, Bavière (Saint-Empire romain germanique)
Commandant français Empereur Napoléon Ier
VS
Adversaire Armée autrichienne commandée par le général Karl Mack von Leiberich

La capitulation d’Ulm met un terme à l’encerclement stratégique orchestré par Napoléon. Le général autrichien Karl Mack se rend avec près de 27 000 hommes sans véritable bataille, pris au piège par la rapidité de manœuvre de la Grande Armée.

Importance historique :
Révolution & Empire
Défaite

Bataille de Trafalgar

21 octobre 1805
Au large du cap de Trafalgar, sud de l'Espagne
Commandant français Vice-amiral Pierre-Charles Villeneuve (France)
VS
Adversaire Flotte britannique commandée par l'amiral Horatio Nelson

Trafalgar est la plus célèbre bataille navale des guerres napoléoniennes. La flotte franco-espagnole tente de briser le blocus britannique, mais est interceptée et détruite par Nelson, dont la tactique audacieuse conduit à une victoire écrasante malgré sa mort au combat.

Importance historique :
Révolution & Empire
Indécis

Bataille de Caldiero

29 – 31 octobre 1805
Caldiero, Vénétie (Italie)
Commandant français Maréchal André Masséna
VS
Adversaire Armée autrichienne commandée par l’archiduc Charles d’Autriche

La bataille de Caldiero oppose les troupes de Masséna à celles de l’archiduc Charles dans des conditions météorologiques difficiles. Malgré plusieurs tentatives, les Français ne parviennent pas à percer les lignes autrichiennes.

Importance historique :
Révolution & Empire
Indécis

Bataille de Dürenstein

11 novembre 1805
Dürenstein, vallée du Danube, Autriche (aujourd’hui Dürnstein, Basse-Autriche)
Commandant français Général Édouard Mortier
VS
Adversaire Forces austro-russes commandées par Mikhaïl Koutouzov

La division Gazan, isolée dans une gorge du Danube, est encerclée et attaquée de tous côtés par une force austro-russe bien supérieure. Mortier envoie des renforts pour éviter l’anéantissement. Les combats sont sanglants et intenses, mais les Français parviennent à se dégager.

Importance historique :
Révolution & Empire
Indécis

Bataille de Schöngrabern (ou Hollabrunn)

16 novembre 1805
Schöngrabern, Basse-Autriche
Commandant français Maréchal Joachim Murat (France)
VS
Adversaire Armée russe sous le commandement du général Piotr Bagration

Dans cette action d’arrière-garde, le général russe Bagration retarde habilement l’avance française pour permettre au gros de l’armée austro-russe de se replier vers Brünn et rejoindre Koutouzov. Murat tombe dans le piège diplomatique des Russes, acceptant un faux armistice pour gagner du temps.

Importance historique :
Révolution & Empire
Victoire

Bataille d’Austerlitz

2 décembre 1805
Austerlitz, Moravie (aujourd’hui Slavkov u Brna, République tchèque)
Commandant français Empereur Napoléon Ier
VS
Adversaire Coalition austro-russe (Tsar Alexandre Ier, empereur François II, général Mikhaïl Koutouzov)

La bataille d’Austerlitz, dite « des Trois Empereurs », marque l’apogée de la stratégie napoléonienne. Face à une armée alliée supérieure en nombre, Napoléon utilise la ruse, la préparation minutieuse du terrain et la mobilité de ses troupes pour transformer une position apparemment défavorable en une victoire écrasante. Il choisit délibérément de placer son armée sur le plateau de Pratzen, qu’il fait ensuite évacuer afin d’attirer l’ennemi à y concentrer ses forces. Convaincus que le flanc droit français est affaibli, les Austro-Russes y lancent l’essentiel de leurs troupes. Cette manœuvre affaiblit dangereusement leur centre, qu’ils estiment hors d’atteinte. Napoléon attend que l’ennemi s’engage pleinement dans cette erreur avant de donner l’ordre au corps de Soult, dissimulé dans la brume, de monter à l’assaut du plateau. La percée du centre coupe littéralement l’armée alliée en deux, semant la panique et rendant toute coordination impossible. Sur les ailes, Davout et Lannes résistent ou progressent selon le plan, tandis que la cavalerie de Murat et la Garde impériale exploitent l’effondrement du dispositif ennemi pour capturer des milliers de prisonniers. La déroute est totale : de nombreux soldats austro-russes se noient en tentant de fuir à travers les étangs gelés de Satschan, sous le feu de l’artillerie française. Austerlitz est non seulement un chef-d’œuvre tactique, mais aussi un tournant politique pour l’Europe, la victoire plaçant Napoléon au sommet de sa gloire et bouleversant l’équilibre continental.

Importance historique :
Révolution & Empire
Victoire

Bataille de Saalfeld

10 octobre 1806
Saalfeld, Thuringe (Royaume de Prusse, aujourd’hui Allemagne)
Commandant français Maréchal Jean Lannes
VS
Adversaire Forces prussiennes commandées par le prince Louis-Ferdinand de Prusse

La bataille de Saalfeld voit la rencontre entre l’avant-garde française de Lannes et un corps prussien commandé par le jeune prince Louis-Ferdinand. Malgré sa bravoure, ce dernier meurt au combat, et ses troupes sont défaites par des manœuvres habiles des troupes françaises.

Importance historique :
Révolution & Empire
Victoire

Bataille de Iéna

14 octobre 1806
Iéna, Thuringe (Royaume de Prusse, aujourd’hui Allemagne)
Commandant français Empereur Napoléon Ier
VS
Adversaire Armée prussienne commandée par le prince Hohenlohe-Ingelfingen

La bataille de Iéna voit Napoléon écraser l'aile gauche de l'armée prussienne. Malgré un brouillard matinal et des informations incomplètes, l’Empereur manœuvre habilement ses corps d’armée pour submerger les positions ennemies. L’arrivée en renfort du corps de Davout à Auerstaedt le même jour parachève une déroute générale.

Importance historique :
Révolution & Empire
Victoire

Bataille d’Auerstaedt

14 octobre 1806
Auerstaedt, Thuringe (Royaume de Prusse, aujourd’hui Allemagne)
Commandant français Maréchal Louis-Nicolas Davout
VS
Adversaire Armée prussienne commandée par le duc Charles-Guillaume de Brunswick

Le même jour que Napoléon à Iéna, Davout se retrouve face à l’essentiel de l’armée prussienne. Malgré une infériorité numérique de 1 contre 2, il résiste toute la journée grâce à la discipline exceptionnelle de ses troupes. Le général Brunswick est mortellement blessé, la chaîne de commandement prussienne s’effondre, et Davout transforme une position défensive en victoire éclatante.

Importance historique :
Révolution & Empire
Victoire

Bataille de Halle

17 octobre 1806
Halle, Saxe (Royaume de Prusse, aujourd’hui Allemagne)
Commandant français Maréchal Jean-Baptiste Bernadotte
VS
Adversaire Forces prussiennes commandées par le duc d'Eugène de Wurtemberg

Trois jours après Iéna, Bernadotte intercepte à Halle une importante division prussienne en retraite. Il lance une attaque brutale contre leurs positions retranchées, prenant la ville de vive force, coupant les ponts et semant le chaos dans les rangs ennemis.

Importance historique :
Révolution & Empire
Victoire

Bataille de Prenzlau

28 octobre 1806
Prenzlau, Brandebourg (Royaume de Prusse)
Commandant français Maréchal Joachim Murat
VS
Adversaire Forces prussiennes commandées par le général Hohenlohe

La colonne prussienne du prince Hohenlohe, en retraite après Iéna, est interceptée près de Prenzlau par la cavalerie de Murat. Une brève escarmouche dégénère en encerclement, et Murat force Hohenlohe à capituler en exagérant la force française. La ruse, la vitesse et la pression tactique triomphent.

Importance historique :
Révolution & Empire
Victoire

Bataille de Lübeck

6 novembre 1806
Lübeck, Hanse (aujourd’hui Allemagne)
Commandant français Maréchaux Jean-Baptiste Bernadotte et Joachim Murat
VS
Adversaire Armée prussienne commandée par le général Gebhard Leberecht von Blücher

Cherchant à échapper à l’encerclement, Blücher tente de se réfugier à Lübeck, ville libre et neutre. Les Français forcent l’entrée de la ville, malgré les protestations des autorités, et livrent bataille dans les rues. Les combats sont intenses et se terminent par la capitulation prussienne.

Importance historique :
Révolution & Empire
Victoire

Capitulation de Magdebourg

8 novembre 1806
Magdebourg, Saxe (Royaume de Prusse, aujourd’hui Allemagne)
Commandant français Maréchal Michel Ney
VS
Adversaire Garnison prussienne commandée par le général Franz Kasimir von Kleist

Après un court siège, la puissante forteresse de Magdebourg, l’une des plus importantes de Prusse, capitule sans offrir de réelle résistance. Ney, encerclant la ville et bombardant ses abords, convainc le commandant prussien de se rendre.

Importance historique :
Révolution & Empire
Indécis

Bataille de Golymin

26 décembre 1806
Gołymin, Mazovie (Pologne actuelle)
Commandant français Maréchaux Joachim Murat et Jean Lannes
VS
Adversaire Forces russes commandées par le général Golitsyn

Dans une offensive hivernale éprouvante, les forces françaises engagent l’arrière-garde russe à Gołymin. Les combats sont confus, rendus difficiles par la neige, la boue et la tombée de la nuit. Les Russes résistent fermement, puis parviennent à se replier en bon ordre.

Importance historique :
Révolution & Empire
Indécis

Bataille de Pułtusk

26 décembre 1806
Pułtusk, Mazovie (Pologne actuelle)
Commandant français Maréchal Jean Lannes
VS
Adversaire Forces russes commandées par le général Bennigsen

Dans des conditions météorologiques extrêmes, Lannes affronte une armée russe supérieure en nombre à Pułtusk. Bien qu’attaqué violemment, Bennigsen refuse de reculer immédiatement et soutient le combat toute la journée. À la tombée de la nuit, les Russes se retirent en bon ordre, mais les deux camps revendiquent la victoire.

Importance historique :
Révolution & Empire
Indécis

Bataille de Mohrungen

25 janvier 1807
Mohrungen, Prusse-Orientale (aujourd’hui Morąg, Pologne)
Commandant français Maréchal Michel Ney
VS
Adversaire Avant-garde russe sous le général Markov, commandée par Bennigsen

Dans une phase de redéploiement hivernal, Ney est surpris par une offensive russe près de Mohrungen. Ses troupes, en infériorité numérique, résistent avec acharnement et empêchent les Russes de pénétrer plus profondément dans la zone française. Après de violents combats, les Russes se replient.

Importance historique :
Révolution & Empire
Indécis

Bataille de Hoff

6 février 1807
Hoff, Prusse-Orientale (aujourd’hui Dwórzno, Pologne)
Commandant français Maréchal Joachim Murat (avant-garde française), appuyé par Soult
VS
Adversaire Avant-garde russe sous Bagration

La cavalerie française de Murat engage les avant-gardes russes dans un terrain glacé et difficile. Les combats sont violents mais confus, se terminant sans vainqueur clair. Cette bataille prépare le terrain pour la confrontation décisive à Eylau deux jours plus tard.

Importance historique :
Révolution & Empire
Indécis

Bataille d’Eylau

8 février 1807
Eylau, Prusse-Orientale (aujourd’hui Bagrationovsk, Russie)
Commandant français Empereur Napoléon Ier
VS
Adversaire Armée russe commandée par le général Léon Tolstoï de Bennigsen ; renforts prussiens sous L'Estocq

Eylau est l’une des batailles les plus violentes de l’ère napoléonienne. Sous une tempête de neige, les Français attaquent les lignes russes autour de la ville d’Eylau. Le champ de bataille est chaotique, la visibilité nulle. Murat mène une charge de cavalerie de plus de 10 000 hommes pour stopper l’avance ennemie. À la fin de la journée, les deux camps restent sur le terrain, exsangues. Napoléon revendique la victoire, mais le résultat est militairement indécis.

Importance historique :
Révolution & Empire
Victoire

Bataille d’Ostrołęka

16 février 1807
Ostrołęka, Mazovie (Pologne actuelle)
Commandant français Général Jean-Antoine Verdier (division du maréchal Masséna)
VS
Adversaire Avant-garde russe commandée par le général Essen

La division Verdier, isolée à Ostrołęka, est attaquée par une force russe bien supérieure. Verdier défend habilement ses positions, repousse plusieurs assauts et conserve le contrôle de la ville après une journée de combats acharnés.

Importance historique :
Révolution & Empire
Indécis

Bataille de Heilsberg

10 juin 1807
Heilsberg, Prusse-Orientale (aujourd’hui Lidzbark Warmiński, Pologne)
Commandant français Maréchal Joachim Murat, appuyé par Soult et Lannes
VS
Adversaire Armée russe commandée par le général Bennigsen

La bataille de Heilsberg oppose les forces françaises aux Russes solidement retranchés sur les hauteurs derrière la rivière Alle. L’attaque française, mal coordonnée, se heurte à une défense acharnée. Les pertes sont lourdes des deux côtés, et les Français ne parviennent pas à percer.

Importance historique :
Révolution & Empire
Victoire

Bataille de Friedland

14 juin 1807
Friedland, Prusse-Orientale (aujourd’hui Pravdinsk, Russie)
Commandant français Empereur Napoléon Ier
VS
Adversaire Armée russe commandée par le général Bennigsen

La bataille de Friedland oppose les forces françaises de Napoléon à l’armée russe de Bennigsen, qui a imprudemment engagé le combat avec la rivière Alle dans son dos. Après une défense tenace menée par Lannes le matin, Napoléon arrive avec le gros de ses forces, déclenche une attaque massive sur le flanc gauche russe et écrase l’armée ennemie. La victoire est totale, scellant la fin de la campagne.

Importance historique :
Révolution & Empire
Défaite

Bataille d’El Bruc

6 et 14 juin 1808
El Bruc, Catalogne (Espagne)
Commandant français Général François de Schwartz (1er affrontement), puis le général Chabran (2e)
VS
Adversaire Milices catalanes (miquelets) dirigées par le colonel Baget

Les deux affrontements d’El Bruc voient des colonnes françaises attaquées dans les montagnes catalanes par des milices locales. Mal préparées au terrain, les forces de Schwartz puis de Chabran sont repoussées par une défense tenace, renforcée par l’effet de surprise et le soutien populaire.

Importance historique :
Révolution & Empire
Victoire

Bataille de Medina de Rioseco

14 juillet 1808
Medina de Rioseco, Vieille-Castille (Espagne)
Commandant français Maréchal Jean-Baptiste Bessières
VS
Adversaire Armées espagnoles des généraux Blake et Cuesta

La bataille de Medina de Rioseco voit les forces françaises de Bessières attaquer une armée espagnole divisée. Profitant du manque de coordination entre les généraux Blake et Cuesta, Bessières lance une attaque décisive sur le centre et détruit l’union des forces ennemies. C’est l’un des rares succès français du début de la guerre d’Espagne.

Importance historique :
Révolution & Empire
Défaite

Bataille de Bailén

19 juillet 1808
Bailén, Andalousie (Espagne)
Commandant français Général Pierre Dupont de l’Étang
VS
Adversaire Armée espagnole commandée par le général Francisco Castaños et le général Reding

La bataille de Bailén oppose les troupes françaises du général Dupont, isolées dans la vallée du Guadalquivir, aux armées espagnoles de Castaños et Reding. Après plusieurs jours d’escarmouches, les Français tentent de percer, mais sont pris en tenaille. Accablés par la chaleur, le manque de vivres et l’encerclement, Dupont capitule avec toute son armée.

Importance historique :
Révolution & Empire
Victoire

Bataille d’Évora

29 juillet 1808
Évora, Alentejo (Portugal)
Commandant français Général Louis Henri Loison
VS
Adversaire Milices portugaises commandées par le colonel Leite et des volontaires espagnols dirigés par Moretti

Loison marche vers Lisbonne depuis l’intérieur du Portugal pour soutenir les forces d’occupation. À Évora, il rencontre une résistance formée de milices locales et de volontaires espagnols. Après une courte bataille, les Français balaient les positions ennemies et prennent la ville, qui est ensuite pillée par les troupes.

Importance historique :
Révolution & Empire
Défaite

Bataille de Roliça

17 août 1808
Roliça, Estremadura (Portugal)
Commandant français Général Henri-François Delaborde (France)
VS
Adversaire Armée britannique commandée par le général Arthur Wellesley (futur Wellington)

Le général Delaborde, en infériorité numérique, tente de ralentir l’avance britannique vers Lisbonne. Il se positionne sur les hauteurs de Roliça. Wellesley tente d’abord un mouvement d’encerclement, puis une attaque frontale. Malgré une résistance tenace, les Français sont repoussés mais se retirent en bon ordre.

Importance historique :
Révolution & Empire
Défaite

Bataille de Vimeiro

21 août 1808
Vimeiro, Estremadura (Portugal)
Commandant français Général en chef Jean-Andoche Junot
VS
Adversaire Armée britannique commandée par le général Arthur Wellesley

Junot tente une attaque frontale contre les positions fortifiées de Wellesley autour de Vimeiro. Malgré plusieurs assauts déterminés, les Français échouent à percer. La supériorité défensive britannique, l’artillerie bien positionnée, et l’utilisation du terrain empêchent toute avancée française. Junot est contraint de battre en retraite.

Importance historique :
Révolution & Empire
Victoire

Bataille de Zornoza

31 octobre 1808
Zornoza (Zornotza), Pays basque espagnol
Commandant français Maréchal François Lefebvre (IVᵉ corps)
VS
Adversaire Armée espagnole du général Joaquín Blake

Blake, mal positionné sur les hauteurs de Zornoza, est attaqué par Lefebvre avec une partie du IVᵉ corps. Les Français prennent l’avantage dès le début grâce à leur artillerie et leur discipline supérieure. Blake parvient à se retirer mais subit de lourdes pertes.

Importance historique :
Révolution & Empire
Défaite

Bataille de Valmaseda

5 novembre 1808
Valmaseda (Balmaseda), Pays basque espagnol
Commandant français Maréchal Victor (Iᵉʳ corps)
VS
Adversaire Armée espagnole du général Joaquín Blake

Alors qu’une division du maréchal Victor progresse isolée à l’avant, Blake parvient à la surprendre avec une attaque en force. Les Français sont momentanément battus et contraints de se replier. Il s’agit d’un rare succès espagnol pendant la campagne de novembre.

Importance historique :
Révolution & Empire
Victoire

Bataille de Gamonal

10 novembre 1808
Gamonal (près de Burgos), Vieille-Castille (Espagne)
Commandant français Maréchal Nicolas Jean-de-Dieu Soult (IIᵉ corps)
VS
Adversaire Forces espagnoles commandées par le général Conde de Belveder

La bataille de Gamonal oppose l’avant-garde française de Soult à une force espagnole inférieure commandée par Belveder. Les Espagnols, inexpérimentés et mal positionnés en plaine, sont balayés par l’infanterie française soutenue par une puissante charge de cavalerie. La route de Burgos est ouverte.

Importance historique :
Révolution & Empire
Victoire

Bataille d'Espinosa de los Monteros

10–11 novembre 1808
Espinosa de los Monteros, Cantabrie (Espagne)
Commandant français Maréchal Claude-Victor Perrin (duc de Bellune)
VS
Adversaire Armée du Nord commandée par le général Joaquín Blake

Après la surprise de Valmaseda, Victor poursuit Blake et le rattrape à Espinosa. Le 10 novembre, les Espagnols résistent aux premières attaques, mais le lendemain, Victor concentre ses forces, brise le centre espagnol et disperse l’armée. C’est une victoire complète qui élimine temporairement la menace dans le nord.

Importance historique :
Révolution & Empire
Victoire

Bataille de Tudela

23 novembre 1808
Tudela, Navarre (Espagne)
Commandant français Maréchal Jean Lannes (commandement général), avec les corps de Ney et Moncey
VS
Adversaire Armées espagnoles du général Castaños (Andalousie) et du général Palafox (Aragon)

La bataille de Tudela oppose une armée espagnole mal coordonnée à une force française supérieure en organisation. Lannes attaque le centre et la droite espagnole, rompant leur ligne, tandis que Moncey poursuit l’effort sur l’aile gauche. L’armée espagnole est disloquée et en fuite avant la tombée de la nuit.

Importance historique :
Révolution & Empire
Victoire

Bataille de Somosierra

30 novembre 1808
Col de Somosierra, Sierra de Guadarrama, Espagne
Commandant français Empereur Napoléon Ier, avec le maréchal Bessières et la cavalerie de la Garde
VS
Adversaire Forces espagnoles commandées par le général San Juan

Pour ouvrir la route vers Madrid, Napoléon fait attaquer les redoutes espagnoles défendant le col de Somosierra. Après plusieurs assauts d’infanterie infructueux, il ordonne une charge audacieuse des chasseurs polonais de la Garde. Ces derniers percent les lignes ennemies, capturent les canons et forcent les Espagnols à la retraite. La route vers la capitale est dégagée.

Importance historique :
Révolution & Empire
Victoire

Bataille de Cardedeu

16 décembre 1808
Cardedeu, Catalogne (Espagne)
Commandant français Général Laurent de Gouvion-Saint-Cyr
VS
Adversaire Armée espagnole du général Juan Miguel de Vives y Feliu

Saint-Cyr, marchant depuis Gérone pour secourir Barcelone assiégée, affronte une armée espagnole inférieure en nombre mais solidement positionnée à Cardedeu. Il concentre ses forces pour une percée frontale rapide, qui rompt les lignes espagnoles. L’armée de Vives se débande et permet à Saint-Cyr de débloquer la ville peu après.

Importance historique :
Révolution & Empire
Victoire

Bataille de Molins de Rei

21 décembre 1808
Molins de Rei, Catalogne (Espagne)
Commandant français Général Laurent de Gouvion-Saint-Cyr
VS
Adversaire Général Teodoro Reding et le général Vives (forces espagnoles combinées)

Après sa victoire à Cardedeu, Saint-Cyr poursuit l’offensive et attaque les forces combinées de Vives et Reding retranchées à Molins de Rei, en périphérie de Barcelone. L'assaut frontal coordonné, soutenu par l’artillerie, rompt les lignes espagnoles. L’armée ennemie se débande, et Barcelone est définitivement libérée du siège.

Importance historique :
Révolution & Empire
Défaite

Bataille de Benavente

29 décembre 1808
Benavente, Castille-et-León (Espagne)
Commandant français Général Charles Lefebvre-Desnouettes (chasseurs à cheval de la Garde impériale)
VS
Adversaire Cavalerie britannique commandée par le général Henry Paget

Dans le contexte de la retraite britannique vers La Corogne, les chasseurs de la Garde de Lefebvre-Desnouettes franchissent le fleuve Esla gelé pour tenter une attaque surprise sur l’arrière-garde anglaise. Mais les hussards britanniques réagissent rapidement, contre-chargent, et infligent une défaite aux Français. Lefebvre est capturé.

Importance historique :
Révolution & Empire
Indécis

Bataille de Cacabelos

3 janvier 1809
Cacabelos, Castille-et-León (Espagne)
Commandant français Général Auguste François-Marie de Colbert-Chabanais
VS
Adversaire Forces britanniques commandées par Sir Edward Paget

En poursuivant les forces britanniques en retraite, la cavalerie française atteint le pont de Cacabelos défendu par l’arrière-garde anglaise. Une attaque est lancée sans coordination avec l’infanterie française. Les Britanniques, bien postés, infligent des pertes et tuent le général Colbert d’un tir de tireur d’élite. Les Français reculent en attendant les renforts.

Importance historique :
Révolution & Empire
Victoire

Bataille d’Uclès

13 janvier 1809
Uclès, province de Cuenca, Castille-La Manche (Espagne)
Commandant français Maréchal Claude-Victor Perrin (duc de Bellune)
VS
Adversaire Armée espagnole du général Francisco Javier Venegas

Victor attaque les forces espagnoles retranchées près du monastère d’Uclès. L’assaut bien coordonné brise la ligne ennemie, et la cavalerie française exploite la percée pour encercler les fuyards. La déroute est complète, et Venegas échappe de peu à la capture.

Importance historique :
Révolution & Empire
Indécis

Bataille de La Corogne

16 janvier 1809
La Corogne (A Coruña), Galice (Espagne)
Commandant français Maréchal Nicolas Jean-de-Dieu Soult
VS
Adversaire Général Sir John Moore (armée britannique)

Acculée à la mer après une longue retraite, l’armée britannique défend la ville portuaire de La Corogne en attendant l’évacuation par mer. Soult attaque le 16 janvier, espérant empêcher leur fuite. Les Britanniques tiennent bon et résistent aux assauts français, réussissant à embarquer la majorité de leurs troupes durant la nuit. Moore est tué lors des combats.

Importance historique :
Révolution & Empire
Victoire

Bataille de Castellón

1er février 1809
Castellón (près de Xàtiva), province de Valence (Espagne)
Commandant français Général Louis-Gabriel Suchet (division du IIIᵉ corps)
VS
Adversaire Forces espagnoles commandées par le marquis de La Romana

Suchet affronte l’armée valencienne près de Castellón dans une bataille décisive pour sécuriser le flanc est de l’Espagne. Bien que légèrement inférieurs en nombre, les Français engagent une attaque méthodique et enfoncent le centre espagnol. La cavalerie française poursuit les fuyards et achève la victoire.

Importance historique :
Révolution & Empire
Victoire

Bataille de Valls

25 février 1809
Valls, province de Tarragone, Catalogne (Espagne)
Commandant français Général Louis-Gabriel Suchet
VS
Adversaire Général Teodoro Reding (armée catalane)

Suchet, voulant sécuriser la province de Tarragone, intercepte l’armée de Reding près de Valls. Après une reconnaissance prudente, il déclenche une attaque combinée au centre et sur les flancs. La cavalerie française, conduite avec habileté, exécute une manœuvre tournante qui piège les Espagnols. Reding est blessé mortellement dans la déroute.

Importance historique :
Révolution & Empire
Victoire

Bataille de Medellín

28 mars 1809
Medellín, province de Badajoz, Estrémadure (Espagne)
Commandant français Maréchal Claude-Victor Perrin
VS
Adversaire Général Gregorio de la Cuesta

Malgré l’infériorité numérique, Victor engage une manœuvre décisive contre l’armée de Cuesta disposée sur une large ligne étendue. Après avoir contenu les attaques espagnoles sur ses ailes, il lance une contre-offensive centrale appuyée par l’artillerie et la cavalerie. L’armée espagnole est totalement mise en déroute.

Importance historique :
Révolution & Empire
Défaite

Deuxième bataille de Porto

12 mai 1809
Porto, nord du Portugal
Commandant français Maréchal Nicolas Jean-de-Dieu Soult
VS
Adversaire Général Arthur Wellesley (britannique), avec les milices portugaises

Wellesley mène une attaque surprise audacieuse sur Porto, traversant le Douro avec une force légère avant que Soult ne puisse réagir. Pris de vitesse, le maréchal français tente de rassembler ses troupes, mais le pont est coupé et les forces anglaises avancent rapidement dans la ville. La retraite devient inévitable.

Importance historique :
Révolution & Empire
Défaite

Deuxième bataille d’El Bruc

14 juin 1809
Col d’El Bruc, près de Montserrat, Catalogne (Espagne)
Commandant français Général François Xavier de Schwarz
VS
Adversaire Milices catalanes (somiatenes) et troupes régulières espagnoles

La colonne française du général Schwartz, envoyée depuis Barcelone pour sécuriser la route vers Lérida, est stoppée dans le col d’El Bruc par des milices catalanes déterminées. Ces dernières, appuyées par des troupes régulières, utilisent les hauteurs et des embuscades coordonnées pour bloquer l’avance française. Après plusieurs tentatives de percée, Schwartz bat en retraite vers Barcelone.

Importance historique :
Révolution & Empire
Victoire

Bataille de Wagram

5–6 juillet 1809
Wagram, près de Vienne, Autriche
Commandant français Empereur Napoléon Ier
VS
Adversaire Archiduc Charles de Habsbourg (Empire d’Autriche)

La bataille de Wagram fut l’un des plus grands affrontements des guerres napoléoniennes, opposant les forces de Napoléon Ier à l’armée autrichienne commandée par l’archiduc Charles. Après avoir subi un revers à Aspern-Essling, Napoléon passe à nouveau le Danube début juillet 1809 à l’aide d’un vaste pont de bateaux construit en secret. Le 5 juillet, l’armée française est attaquée alors qu’elle est encore en déploiement, mais résiste aux assauts. Le lendemain, Napoléon organise une contre-offensive décisive, appuyée par une concentration massive d’artillerie au centre (la « grande batterie ») et une attaque puissante sur l’aile droite menée par le maréchal Davout. L’archiduc Charles, incapable de percer les lignes françaises ni de contenir leurs attaques coordonnées, ordonne la retraite dans la soirée du 6 juillet. Cette victoire permet à Napoléon d’imposer des conditions sévères à l’Autriche.

Importance historique :
Révolution & Empire
Indécis

Bataille de Talavera

27–28 juillet 1809
Talavera de la Reina, province de Tolède, Espagne
Commandant français Maréchal Claude-Victor Perrin et roi Joseph Bonaparte
VS
Adversaire Arthur Wellesley (britannique) et général Gregorio de la Cuesta (espagnol)

Les forces françaises de Joseph Bonaparte et du maréchal Victor attaquent les positions retranchées anglo-espagnoles autour de Talavera. La bataille est sanglante et acharnée, avec des assauts répétés contre les hauteurs tenues par les troupes de Wellington. Après deux jours de combat, les Français échouent à percer les lignes britanniques. Cependant, les alliés ne peuvent exploiter leur victoire en raison de la fatigue, des pertes et de l’arrivée d’une nouvelle armée française sur leurs arrières.

Importance historique :
Révolution & Empire
Victoire

Bataille d’Almonacid

11 août 1809
Almonacid de Toledo, Castille-La Manche (Espagne)
Commandant français Général Horace Sébastiani
VS
Adversaire Général Francisco Javier Venegas

Les forces espagnoles de Venegas, tentant de marcher sur Madrid après la bataille de Talavera, sont interceptées à Almonacid par le général Sébastiani. Malgré leur supériorité numérique et une position défensive sur les hauteurs, les Espagnols sont repoussés après une série d’assauts coordonnés par l’infanterie et l’artillerie française. Leur ligne cède dans l’après-midi, et une retraite désorganisée s’ensuit.

Importance historique :
Révolution & Empire
Défaite

Bataille de Saint-Paul

21 septembre 1809
Saint-Paul, île Bourbon (La Réunion actuelle)
Commandant français Colonel Pierre Saint-Michel (garnison française locale), Gouverneur Des Bruslys (suicidé peu avant la bataille)
VS
Adversaire Capitaine britannique Henry Shepheard (HMS St Fiorenzo), commodore Josias Rowley

Les Britanniques lancent un raid amphibie sur le port de Saint-Paul pour capturer la goélette corsaire française Caroline, très active dans l’océan Indien. Le gouverneur Des Bruslys, miné par la pression, se suicide la veille. Le colonel Saint-Michel organise une défense avec des miliciens et quelques pièces d’artillerie côtière, mais les Britanniques parviennent à débarquer, capturer le fortin, désarmer les batteries et incendier le port. La Caroline est saisie.

Importance historique :
Révolution & Empire
Défaite

Bataille de Tamames

18 octobre 1809
Tamames, province de Salamanque, Espagne
Commandant français Général Jean Gabriel Marchand
VS
Adversaire Duc del Parque (Don Pedro Caro y Sureda)

L’armée espagnole du duc del Parque occupe les hauteurs de Tamames et repousse frontalement l’attaque du général Marchand. Malgré plusieurs assauts, les troupes françaises, en infériorité numérique et mal coordonnées, ne parviennent pas à briser la ligne espagnole. La bataille marque l’un des rares succès tactiques espagnols en 1809.

Importance historique :
Révolution & Empire
Victoire

Bataille d’Ocaña

19 novembre 1809
Ocaña, province de Tolède, Espagne
Commandant français Maréchal Nicolas Jean-de-Dieu Soult et général Horace Sébastiani
VS
Adversaire Général Juan Carlos de Aréizaga

Malgré leur infériorité numérique, Soult et Sébastiani affrontent l’armée espagnole d’Aréizaga près d’Ocaña. Grâce à une puissante attaque d’artillerie, une manœuvre de cavalerie sur l’aile droite et une infanterie expérimentée, les Français infligent une déroute totale aux Espagnols. L’armée de La Mancha est détruite.

Importance historique :
Révolution & Empire
Victoire

Bataille d’Alba de Tormes

28 novembre 1809
Alba de Tormes, province de Salamanque, Espagne
Commandant français Général François Étienne de Kellermann
VS
Adversaire Duc del Parque (Don Pedro Caro y Sureda)

Profitant du retrait précipité des troupes espagnoles du duc del Parque après Tamames, le général Kellermann engage une poursuite rapide. L’arrière-garde espagnole, surprise près du pont d’Alba de Tormes, est attaquée par la cavalerie française avant que l’armée entière ne puisse traverser la rivière. Les formations ennemies sont rompues et l’artillerie capturée.

Importance historique :
Révolution & Empire
Victoire

Bataille de Grand Port

20–27 août 1810
Grand Port, île de France (actuelle île Maurice)
Commandant français Capitaine de vaisseau Guy-Victor Duperré, capitaine de frégate Pierre Bouvet
VS
Adversaire Capitaine britannique Samuel Pym, capitaine Nesbit Willoughby

La bataille de Grand Port est la seule victoire navale française majeure des guerres napoléoniennes après Trafalgar. Les frégates françaises de Duperré et Bouvet, aidées de batteries côtières, attirent les navires britanniques dans un lagon étroit. La flotte ennemie s’embourbe sur les récifs. Les Français détruisent deux navires et en capturent deux autres. C’est un revers retentissant pour la Royal Navy.

Importance historique :
Révolution & Empire
Défaite

Bataille de Bussaco

27 septembre 1810
Bussaco, Serra do Buçaco, Portugal
Commandant français Maréchal André Masséna
VS
Adversaire Arthur Wellesley (futur duc de Wellington)

Masséna tente de percer la ligne défensive anglo-portugaise retranchée sur les hauteurs de Bussaco. L’assaut frontal mené par Reynier et Ney échoue face à une défense bien organisée et une artillerie alliée bien positionnée. Malgré sa supériorité numérique, l’armée française subit une défaite coûteuse et tactique.

Importance historique :
Révolution & Empire
Indécis

Bataille de Barrosa

5 mars 1811
Barrosa, près de Chiclana, Andalousie, Espagne
Commandant français Général Claude Victor (France)
VS
Adversaire Sir Thomas Graham (Royaume-Uni) et général Manuel Lapeña (Espagne)

La bataille de Barrosa voit les troupes françaises du général Victor tenter d’intercepter une tentative de sortie anglo-espagnole de Cadix. Bien que les Espagnols hésitent, les Britanniques de Graham montent une attaque énergique sur les hauteurs de Barrosa. Après un combat acharné, les Français sont repoussés, mais conservent leurs positions stratégiques. La bataille est considérée comme indécise, voire tactiquement favorable aux Alliés.

Importance historique :
Révolution & Empire
Défaite

Bataille de Sabugal

3 avril 1811
Sabugal, district de Guarda, Portugal
Commandant français Général Jean Reynier (France)
VS
Adversaire Arthur Wellesley (duc de Wellington)

La bataille de Sabugal se déroule lors de la retraite de Masséna du Portugal. Le général Reynier, à l’arrière-garde, est attaqué de manière inattendue par une brigade britannique ayant franchi la rivière sous la brume. Malgré une résistance initiale, ses troupes sont mises en difficulté et doivent battre en retraite en désordre.

Importance historique :
Révolution & Empire
Indécis

Bataille de Fuentes de Oñoro

3–5 mai 1811
Fuentes de Oñoro, Castille-et-León, Espagne
Commandant français Maréchal André Masséna (France)
VS
Adversaire Arthur Wellesley (duc de Wellington)

La bataille oppose Masséna, qui tente de dégager la garnison française assiégée à Almeida, à Wellington, solidement retranché à Fuentes de Oñoro. Après deux jours d’escarmouches, Masséna lance une attaque massive le 5 mai. Malgré un succès initial sur le flanc droit britannique, la résistance alliée tient bon. L’armée française se retire sans briser le blocus.

Importance historique :
Révolution & Empire
Indécis

Bataille d'Albuera

16 mai 1811
Albuera, Estrémadure, Espagne
Commandant français Maréchal Nicolas Soult (France)
VS
Adversaire Général William Beresford (Royaume-Uni) avec Joaquín Blake (Espagne)

Soult tente de lever le siège de Badajoz en attaquant l’armée alliée à Albuera. L’assaut frontal français, dirigé par Godinot puis Girard, est initialement couronné de succès. Mais une contre-attaque acharnée de l’infanterie britannique et la ténacité des troupes espagnoles brisent l’élan français. Les deux camps subissent de lourdes pertes, sans victoire décisive.

Importance historique :
Révolution & Empire
Victoire

Bataille de Zújar

9 août 1811
Ribera del Fresno, Estrémadure, Espagne
Commandant français Général Marie Victor de Latour-Maubourg
VS
Adversaire Général José María de la Peña (Espagne)

La bataille de Zújar oppose la cavalerie française commandée par Latour-Maubourg à une force espagnole isolée tentant d’interrompre les communications françaises dans le sud-ouest de l’Espagne. Grâce à une manœuvre habile de contournement, la cavalerie française disperse les forces ennemies et capture un grand nombre de prisonniers.

Importance historique :
Révolution & Empire
Victoire

Combat de Cañada del Hoyo

29 août 1811
Cañada del Hoyo, Castille-La Manche, Espagne
Commandant français Général Joseph Léopold Sigisbert Hugo (France)
VS
Adversaire Brigades espagnoles locales commandées par le général Juan Martín Díez 'El Empecinado'

Le général Hugo intercepte une force mobile de guérilla commandée par 'El Empecinado' dans la région montagneuse de Cuenca. Grâce à un mouvement de flanc et à l’effet de surprise, les troupes françaises parviennent à encercler partiellement les Espagnols et à infliger de lourdes pertes.

Importance historique :
Révolution & Empire
Victoire

Bataille de Sagunto

25 octobre 1811
Sagunto, Royaume de Valence, Espagne
Commandant français Maréchal Louis-Gabriel Suchet (France)
VS
Adversaire Général Joaquín Blake y Joyes (Espagne)

Suchet affronte l'armée espagnole de Blake, venue tenter de dégager la ville assiégée de Sagonte. Grâce à une attaque déterminée sur le centre ennemi, les troupes françaises enfoncent les lignes espagnoles et obtiennent une victoire décisive, ouvrant la route vers Valence.

Importance historique :
Révolution & Empire
Victoire

Bataille de Valence

26–30 décembre 1811
Valence, Royaume de Valence, Espagne
Commandant français Maréchal Louis-Gabriel Suchet (France)
VS
Adversaire Général Joaquín Blake y Joyes (Espagne)

Suchet lance une manœuvre audacieuse pour prendre Valence en encerclant les forces de Blake. Après des combats intenses autour de Mislata et de la rivière Turia, l’armée espagnole est prise au piège. Blake tente une percée mais échoue, et doit capituler avec une grande partie de ses troupes.

Importance historique :
Révolution & Empire
Défaite

Siège et prise de Ciudad Rodrigo

7–20 janvier 1812
Ciudad Rodrigo, Castille-et-León, Espagne
Commandant français Général Jean-Barthélemot Sorbier (garnison) sous le commandement de Marmont (absent)
VS
Adversaire Arthur Wellesley, duc de Wellington (Royaume-Uni)

Wellington lance un assaut rapide contre Ciudad Rodrigo, tenue par une petite garnison française. Après un bombardement intense de plusieurs jours, les troupes anglo-portugaises percent les murs de la ville et lancent un assaut nocturne. La garnison française est submergée malgré une défense courageuse.

Importance historique :
Révolution & Empire
Défaite

Siège et prise de Badajoz

16 mars 1812
Badajoz, Estrémadure, Espagne
Commandant français Général Armand Philippon (France)
VS
Adversaire Arthur Wellesley, duc de Wellington (Royaume-Uni)

Après un siège éprouvant et plusieurs jours de bombardement intensif, les forces anglo-portugaises lancent un assaut nocturne contre les fortifications de Badajoz. Malgré une défense acharnée des Français, les Alliés parviennent à s’emparer de la ville après de violents combats de rue.

Importance historique :
Révolution & Empire
Défaite

Bataille de Salamanque

22 juillet 1812
Les Arapiles, près de Salamanque, Espagne
Commandant français Maréchal Auguste de Marmont (France)
VS
Adversaire Arthur Wellesley, duc de Wellington (Royaume-Uni)

La bataille de Salamanque voit l’armée du Portugal, dirigée par Marmont, surprise et battue par une attaque habile de Wellington. Une fausse manœuvre de Marmont expose son flanc gauche, que les Alliés exploitent avec une attaque décisive qui brise les lignes françaises.

Importance historique :
Révolution & Empire
Victoire

Bataille de Smolensk

16–18 août 1812
Smolensk, Empire russe
Commandant français Napoléon Ier (France)
VS
Adversaire Généraux Barclay de Tolly et Bagration (Empire russe)

Napoléon attaque la ville fortifiée de Smolensk pour y fixer l’armée russe et forcer une bataille décisive. Malgré des combats intenses et des bombardements dévastateurs, les Russes finissent par abandonner la ville dans la nuit, permettant aux Français de s’en emparer.

Importance historique :
Révolution & Empire
Victoire

Bataille de la Moskova (Borodino)

7 septembre 1812
Borodino, gouvernement de Moscou, Empire russe
Commandant français Napoléon Ier (France)
VS
Adversaire Général Mikhaïl Koutouzov (Empire russe)

La bataille de la Moskova, dite bataille de Borodino, est l’affrontement le plus sanglant des guerres napoléoniennes. Napoléon tente de briser l’armée russe avant d’atteindre Moscou. Après une journée d’assauts frontaux meurtriers sur les redoutes russes, les Français parviennent à percer le centre ennemi, sans pour autant détruire l’armée russe, qui se replie dans l’ordre.

Importance historique :
Révolution & Empire
Défaite

Bataille de Taroutino

18 octobre 1812
Taroutino, gouvernement de Kalouga, Empire russe
Commandant français Maréchal Joachim Murat (France)
VS
Adversaire Général Bennigsen sous les ordres de Koutouzov (Empire russe)

Alors que Murat observait les Russes campés à Taroutino dans le cadre du repli général français, ceux-ci lancent une attaque surprise à l’aube. L’avant-garde française est surprise, subit de lourdes pertes, et bat en retraite en désordre. Napoléon perd l’initiative stratégique.

Importance historique :
Révolution & Empire
Indécis

Bataille de Maloyaroslavets

24 octobre 1812
Maloyaroslavets, gouvernement de Kalouga, Empire russe
Commandant français Prince Eugène de Beauharnais (France)
VS
Adversaire Général Dokhtourov, sous Koutouzov (Empire russe)

Dans une tentative de retraite par le sud, Napoléon fait avancer les troupes d’Eugène vers Kalouga. À Maloyaroslavets, elles affrontent les forces russes dans un combat urbain acharné. La ville change de mains plusieurs fois. Bien que les Français prennent l’avantage, Napoléon choisit de se replier par la route déjà ravagée de Smolensk.

Importance historique :
Révolution & Empire
Défaite

Bataille de Vinkovo (ou Krasny-Oktiabr)

28 octobre 1812
Vinkovo, près de Medyn, Empire russe
Commandant français Maréchal Joachim Murat (France)
VS
Adversaire Général Bennigsen (Empire russe)

Surpris par une attaque russe alors qu’il menait l’arrière-garde de la retraite de Moscou, Murat est forcé au combat à Vinkovo. Ses forces sont débordées par la supériorité numérique de l’ennemi et doivent abandonner le terrain, rompant ainsi la couverture du repli.

Importance historique :
Révolution & Empire
Défaite

Bataille de Krasnoï

15–18 novembre 1812
Krasnoï, gouvernement de Smolensk, Empire russe
Commandant français Napoléon Ier, Ney, Davout, Eugène de Beauharnais (France)
VS
Adversaire Général Mikhaïl Koutouzov (Empire russe)

Durant la retraite de Russie, plusieurs corps de la Grande Armée sont attaqués séparément par les Russes près de Krasnoï. Napoléon parvient à dégager Eugène et Davout, mais le corps de Ney est isolé et durement frappé. Il parvient néanmoins à rejoindre l’armée après une marche légendaire.

Importance historique :
Révolution & Empire
Indécis

Bataille de la Bérézina

26–29 novembre 1812
Berezina, près de Studianka, Empire russe
Commandant français Napoléon Ier, Maréchaux Ney, Oudinot, Victor (France)
VS
Adversaire Wittgenstein (nord), Tchitchagov (sud), Koutouzov (est) – Empire russe

Dans une tentative désespérée de traverser la Bérézina pour échapper à l’encerclement, Napoléon fait ériger deux ponts sous le feu russe. Grâce à une diversion réussie, les troupes françaises parviennent à franchir la rivière au prix de lourdes pertes. Le terme 'c’est la Bérézina' naît de cette retraite sanglante.

Importance historique :
Révolution & Empire
Victoire

Bataille de Lützen

2 mai 1813
Lützen, Royaume de Saxe, Confédération du Rhin
Commandant français Napoléon Ier (France)
VS
Adversaire Prince de Wittgenstein et Kronprinz Charles-Jean de Suède (Russie & Prusse)

Lützen est la première grande bataille de la campagne d’Allemagne. Surpris par une attaque des troupes russo-prussiennes sur son flanc, Napoléon réagit avec célérité, rassemble ses forces, et lance une contre-attaque massive. Les Alliés se retirent en ordre mais concèdent le champ de bataille.

Importance historique :
Révolution & Empire
Victoire

Bataille de Bautzen

20–21 mai 1813
Bautzen, Royaume de Saxe, Confédération du Rhin
Commandant français Napoléon Ier, maréchaux Ney et Oudinot (France)
VS
Adversaire Wittgenstein, Barclay de Tolly, Blücher (Russie & Prusse)

Napoléon lance une attaque massive sur les forces russo-prussiennes retranchées à Bautzen. Malgré des combats violents et une supériorité numérique, l’armée alliée parvient à battre en retraite. La coordination imparfaite entre Ney et Napoléon empêche l’encerclement attendu.

Importance historique :
Révolution & Empire
Défaite

Bataille de Vitoria

21 juin 1813
Vitoria, Pays basque, Espagne
Commandant français Joseph Bonaparte, Maréchal Jean-Baptiste Jourdan (France)
VS
Adversaire Arthur Wellesley, duc de Wellington (Royaume-Uni, Portugal, Espagne)

Wellington lance une attaque coordonnée sur quatre axes contre les positions françaises à Vitoria. Débordés sur leurs flancs et au centre, les Français battent en retraite en désordre. La déroute est aggravée par la perte du trésor et des bagages de Joseph Bonaparte.

Importance historique :
Révolution & Empire
Victoire

Bataille de Dresde

26–27 août 1813
Dresde, Royaume de Saxe, Confédération du Rhin
Commandant français Napoléon Ier, maréchaux Ney et Mortier (France)
VS
Adversaire Schwarzenberg (Autriche), Barclay de Tolly (Russie), Moreau (ancien maréchal français devenu allié)

Les Alliés lancent une attaque sur Dresde en pensant affronter une force française inférieure. Mais Napoléon arrive à temps avec des renforts et organise une contre-offensive efficace, en exploitant le terrain détrempé pour piéger l’ennemi. Les Alliés sont battus et doivent se retirer.

Importance historique :
Révolution & Empire
Défaite

Bataille de Kulm

29–30 août 1813
Kulm (Chlumec), Bohême, Empire d’Autriche
Commandant français Général Dominique Vandamme (France)
VS
Adversaire Forces coalisées russes, autrichiennes et prussiennes (Osten-Sacken, Ostermann-Tolstoï, Barclay de Tolly)

Vandamme, envoyé en poursuite des Alliés après Dresde, s’avance trop loin sans soutien. Il est pris en tenaille par des forces supérieures venues de l’arrière et du flanc. Son corps est presque anéanti, et lui-même est capturé. Cette défaite annule les bénéfices tactiques de Dresde.

Importance historique :
Révolution & Empire
Défaite

Bataille de la Katzbach

26 août 1813
Rivière Katzbach, Silésie, Royaume de Prusse
Commandant français Maréchal Jacques Macdonald (France)
VS
Adversaire Généralfeldmarschall Gebhard Leberecht von Blücher (Prusse)

Sous une pluie battante, les troupes de Macdonald franchissent la rivière Katzbach pour affronter Blücher, mais le terrain détrempé désorganise leur progression. Blücher contre-attaque vigoureusement sur les flancs, brise l’ordre de bataille français et provoque une déroute. C’est l’une des pires défaites de la campagne.

Importance historique :
Révolution & Empire
Défaite

Bataille de Dennewitz

6 septembre 1813
Dennewitz, Royaume de Prusse
Commandant français Maréchal Michel Ney (France)
VS
Adversaire Bernadotte (Suède), Bülow, Tauentzien (Prusse)

Chargé de marcher sur Berlin, Ney subit une contre-offensive alliée à Dennewitz. Mal coordonnée, son attaque échoue face à une résistance déterminée et une manœuvre d’enveloppement de Bernadotte. La retraite française dégénère en déroute, mettant fin à l’offensive vers le nord.

Importance historique :
Révolution & Empire
Défaite

Bataille de Leipzig

16–19 octobre 1813
Leipzig, Royaume de Saxe
Commandant français Napoléon Ier, maréchaux Ney, Marmont, Macdonald, Murat, Victor, Augereau
VS
Adversaire Coalition austro-russo-prusso-suédoise (Schwarzenberg, Blücher, Barclay de Tolly, Bernadotte)

La bataille de Leipzig, également appelée 'Bataille des Nations', est la plus grande confrontation militaire des guerres napoléoniennes. Pendant quatre jours, Napoléon résiste à l'assaut coordonné des armées alliées qui convergent sur Leipzig depuis le nord, le sud et l'est. Malgré une défense énergique et plusieurs contre-attaques réussies, la supériorité numérique ennemie devient écrasante. Le 18 octobre, les troupes saxonnes passent dans le camp adverse, désorganisant davantage les lignes françaises. Le 19 octobre, Napoléon ordonne la retraite, mais la destruction prématurée du pont de l'Elster piège 30 000 hommes, dont une partie de la Garde et le maréchal Poniatowski, mort noyé.

Importance historique :
Révolution & Empire
Victoire

Bataille de Hanau

30–31 octobre 1813
Hanau, Hesse, Allemagne
Commandant français Napoléon Ier, maréchaux Macdonald, Sébastiani
VS
Adversaire Général Karl Philipp von Wrede (Bavière, Autriche)

Après sa retraite de Leipzig, Napoléon se heurte à une armée bavaro-autrichienne à Hanau qui tente de lui bloquer la route du Rhin. Bien que ses troupes soient fatiguées et inférieures en nombre, il attaque avec violence le 30 octobre. La Garde impériale et l’artillerie brisent le centre ennemi. Wrede se replie en désordre. Le 31, Napoléon poursuit sa progression et franchit la rivière Kinzig, assurant la route vers Mayence.

Importance historique :
Révolution & Empire
Indécis

Bataille de Brienne

29 janvier 1814
Brienne-le-Château, Aube, France
Commandant français Napoléon Ier, maréchaux Ney, Victor, Grouchy
VS
Adversaire Feld-maréchal von Blücher (Prusse), général Osten-Sacken (Russie)

La bataille de Brienne oppose Napoléon aux troupes prusso-russes de Blücher, dans une tentative de diviser les forces ennemies avant qu'elles ne puissent se regrouper. Napoléon attaque avec vigueur et réussit à surprendre l’ennemi, mais Blücher, bien retranché, parvient à se replier en bon ordre malgré de lourdes pertes. La ville est prise, mais l’objectif stratégique de couper les armées ennemies échoue.

Importance historique :
Révolution & Empire
Défaite

Bataille de La Rothière

1er février 1814
La Rothière, Aube, France
Commandant français Napoléon Ier, maréchaux Victor, Ney, Marmont, Gérard
VS
Adversaire Feld-maréchal von Blücher (Prusse), prince de Schwarzenberg (Autriche), Sacken (Russie)

La bataille de La Rothière est l’un des rares engagements en terrain ouvert entre Napoléon et les Alliés en 1814. Surpris par la concentration massive des forces coalisées, Napoléon, en infériorité numérique, tente de tenir ses positions. Les combats sont acharnés dans la neige et la boue. Après avoir résisté toute la journée, Napoléon ordonne la retraite à la nuit tombée. Bien que la bataille soit tactiquement perdue, elle ne se transforme pas en déroute grâce à la discipline française.

Importance historique :
Révolution & Empire
Victoire

Bataille de Champaubert

10 février 1814
Champaubert, Marne, France
Commandant français Napoléon Ier, maréchaux Ney, Marmont
VS
Adversaire Général Olssufiev (Empire russe)

À Champaubert, Napoléon surprend un corps russe isolé sous les ordres du général Olssufiev. Grâce à une manœuvre rapide et à l’effet de surprise, il encercle et écrase l’ennemi. La quasi-totalité des troupes russes sont tuées ou capturées. Olssufiev lui-même est fait prisonnier. Cette victoire inaugure une série de coups d’éclat tactiques qui marqueront la campagne des Six Jours.

Importance historique :
Révolution & Empire
Victoire

Bataille de Montmirail

11 février 1814
Montmirail, Marne, France
Commandant français Napoléon Ier, maréchaux Ney, Mortier
VS
Adversaire Général von Sacken (Empire russe), général von Yorck (Prusse)

Au lendemain de Champaubert, Napoléon se tourne vers les forces de Sacken et Yorck, qui avancent séparément en direction de Paris. Il concentre rapidement ses troupes et frappe à Montmirail. L’affrontement est intense mais l’arrivée de la Garde impériale et la supériorité tactique française entraînent la victoire. Les Alliés se replient en désordre, abandonnant hommes et matériel.

Importance historique :
Révolution & Empire
Victoire

Bataille de Château-Thierry

12 février 1814
Château-Thierry, Aisne, France
Commandant français Napoléon Ier, maréchaux Ney, Mortier
VS
Adversaire Généraux Yorck (Prusse) et Sacken (Russie)

Poursuivant les troupes battues à Montmirail, Napoléon rattrape les forces coalisées à Château-Thierry, sur les bords de la Marne. Il lance une attaque vigoureuse pour empêcher leur retraite vers Soissons. Les Alliés sont surpris alors qu’ils traversent le fleuve. La cavalerie française joue un rôle clé, capturant de nombreux canons et prisonniers. La victoire permet de renforcer l’image d’invincibilité de l’armée française dans cette campagne éclair.

Importance historique :
Révolution & Empire
Victoire

Bataille de Vauchamps

14 février 1814
Vauchamps, Marne, France
Commandant français Napoléon Ier, maréchaux Marmont, Grouchy
VS
Adversaire Général von Blücher (Prusse)

Dernière bataille de la campagne des Six Jours, Vauchamps voit Napoléon infliger une sévère défaite aux forces de Blücher, qui avaient tenté d’attaquer l’arrière-garde française. Marmont résiste habilement jusqu’à l’arrivée de renforts menés par Napoléon. Une manœuvre d’encerclement, appuyée par une puissante charge de cavalerie, force les Prussiens à une retraite désastreuse.

Importance historique :
Révolution & Empire
Victoire

Bataille de Montereau

18 février 1814
Montereau-Fault-Yonne, Seine-et-Marne, France
Commandant français Napoléon Ier, maréchaux Victor, Gérard, Macdonald
VS
Adversaire Prince de Wurtemberg (Autriche), général von Bianchi (Autriche)

À Montereau, Napoléon affronte les troupes austro-wurtembergeoises du prince héritier de Wurtemberg. Après une progression difficile due à la résistance ennemie et à la lenteur de certaines troupes françaises, l’Empereur prend personnellement le commandement sur le terrain. Grâce à une attaque coordonnée sur les ponts de la Seine et de l’Yonne, il inflige une lourde défaite aux coalisés, qui abandonnent la ville.

Importance historique :
Révolution & Empire
Défaite

Bataille de Bar-sur-Aube

27 février 1814
Bar-sur-Aube, Aube, France
Commandant français Étienne Macdonald (France)
VS
Adversaire Prince de Schwarzenberg (Autriche), général Wrede (Bavière), général Barclay de Tolly (Russie)

Macdonald tente de ralentir l’avance de la grande armée de Schwarzenberg à Bar-sur-Aube, mais les forces françaises, en infériorité numérique, sont repoussées après de violents combats. L’ennemi, bien organisé et disposant d’une supériorité écrasante en effectifs et en artillerie, reprend cette position stratégique, ouvrant la voie vers Troyes et la Seine.

Importance historique :
Révolution & Empire
Victoire

Bataille de Craonne

7 mars 1814
Craonne, Aisne, France
Commandant français Napoléon Ier, maréchal Ney
VS
Adversaire Général von Blücher (Prusse), général Woronzow (Russie)

La bataille de Craonne oppose les troupes françaises à l’armée de Blücher sur le plateau escarpé dominant l’Aisne. Napoléon, voulant interdire le passage des Alliés vers Laon, ordonne une attaque frontale difficile. Ney lance ses divisions contre les positions retranchées russes. Après de violents combats, les Français parviennent à prendre le plateau, forçant l’ennemi à reculer.

Importance historique :
Révolution & Empire
Défaite

Bataille de Laon

9–10 mars 1814
Laon, Aisne, France
Commandant français Napoléon Ier, maréchal Ney
VS
Adversaire Général von Blücher (Prusse), général Langeron (Russie)

Napoléon tente de reprendre l’initiative face à l’armée de Blücher, solidement retranchée sur les hauteurs de Laon. Malgré une infériorité numérique majeure, il lance plusieurs attaques frontales appuyées par Ney et ses maréchaux. Les assauts échouent en raison du terrain défavorable, du manque de coordination et de la fatigue extrême de l’armée française. Laon reste aux mains des coalisés, marquant un échec stratégique majeur.

Importance historique :
Révolution & Empire
Victoire

Bataille de Reims

13 mars 1814
Reims, Marne, France
Commandant français Napoléon Ier, maréchal Ney
VS
Adversaire Général Emmanuel de Saint-Priest (Russie, commandement allié), général de Sacken (Russie)

Napoléon, réagissant avec une rapidité fulgurante après sa retraite de Laon, surprend le corps allié du général Saint-Priest qui occupe Reims. En quelques heures, les forces françaises reprennent la ville après une attaque bien coordonnée. Saint-Priest est mortellement blessé, et son armée subit des pertes sévères. C’est l’une des dernières victoires éclatantes de Napoléon avant la chute de Paris.

Importance historique :
Révolution & Empire
Indécis

Bataille d'Arcis-sur-Aube

20–21 mars 1814
Arcis-sur-Aube, Aube, France
Commandant français Napoléon Ier, maréchaux Ney et Sébastiani
VS
Adversaire Prince Karl Philipp von Schwarzenberg (Autriche), général Gyulai

Napoléon tente de surprendre l’armée de Schwarzenberg à Arcis-sur-Aube. Il engage le combat dans l’idée qu’il fait face à une simple arrière-garde, mais découvre trop tard qu’il affronte l’armée principale alliée. Le 20 mars, les Français repoussent les avant-postes ennemis, mais le lendemain, ils se retrouvent en forte infériorité numérique. Napoléon ordonne alors une retraite ordonnée, couverte par la cavalerie de Sébastiani.

Importance historique :
Révolution & Empire
Indécis

Bataille de Saint-Dizier

26 mars 1814
Saint-Dizier, Haute-Marne, France
Commandant français Napoléon Ier, général Étienne Gérard
VS
Adversaire Général Wintzingerode (Russie), général Czernichev (Russie)

Napoléon, espérant détourner les forces alliées de Paris, lance un raid vers l’est et affronte la cavalerie russe à Saint-Dizier. Le combat est vif mais limité, opposant principalement des unités montées. Napoléon tente de faire croire à une grande offensive vers l’est, mais les Alliés ne tombent pas dans le piège et marchent directement sur Paris. Le combat s’achève sans vainqueur décisif.

Importance historique :
Révolution & Empire
Défaite

Bataille de Paris

30–31 mars 1814
Paris, France
Commandant français Maréchal Auguste de Marmont, maréchal Édouard Mortier (France)
VS
Adversaire Prince von Schwarzenberg (Autriche), général Barclay de Tolly (Russie), prince de Liechtenstein, général Blücher (Prusse)

La bataille de Paris est l’ultime affrontement de la campagne de France. Tandis que Napoléon tente de harceler l’arrière des coalisés à Saint-Dizier, ceux-ci marchent directement sur la capitale. Marmont et Mortier, avec des forces largement inférieures, défendent la ville avec acharnement, notamment à Belleville, Montmartre et Romainville. Le 31 mars, Marmont capitule pour éviter la destruction de Paris.

Importance historique :
Révolution & Empire
Victoire

Bataille de Ligny

16 juin 1815
Ligny, Province de Namur, Belgique
Commandant français Napoléon Ier, maréchal Gérard
VS
Adversaire Prince Blücher (Prusse), général von Zieten

La bataille de Ligny est le dernier triomphe militaire personnel de Napoléon. Il y écrase partiellement l’armée prussienne commandée par Blücher, qui tente de résister aux Français dans les villages de Ligny et Saint-Amand. La Garde impériale mène l’assaut décisif. Cependant, l’échec de Ney à vaincre Wellington à Quatre-Bras le même jour empêche Napoléon de détruire complètement les Prussiens.

Importance historique :
Révolution & Empire
Indécis

Bataille de Quatre-Bras

16 juin 1815
Quatre-Bras, Belgique
Commandant français Maréchal Michel Ney (France)
VS
Adversaire Arthur Wellesley, duc de Wellington (Royaume-Uni, Hanovre, Pays-Bas)

Le même jour que Ligny, Ney tente de prendre le carrefour stratégique de Quatre-Bras afin d’empêcher la jonction entre les armées de Wellington et de Blücher. Malgré une attaque initiale vigoureuse et la prise temporaire du carrefour, Ney ne parvient pas à exploiter l’avantage et est repoussé par les renforts alliés. La bataille se termine sans vainqueur clair, mais les Alliés conservent la position.

Importance historique :
Révolution & Empire
Défaite

Bataille de Waterloo

18 juin 1815
Waterloo, Belgique
Commandant français Napoléon Ier, maréchaux Ney et Soult
VS
Adversaire Arthur Wellesley, duc de Wellington (Royaume-Uni), Gebhard Leberecht von Blücher (Prusse)

La bataille de Waterloo, livrée le 18 juin 1815, marque la fin brutale des Cent-Jours et du destin impérial de Napoléon Bonaparte. Face aux forces anglo-alliées du duc de Wellington et à l’arrivée décisive de l’armée prussienne de Blücher, Napoléon engage sa dernière grande bataille avec l’espoir de détruire ses ennemis séparément. Le matin, le terrain détrempé ralentit les mouvements français, retardant l’assaut. L’affrontement débute par une attaque massive sur la ferme fortifiée d’Hougoumont, suivie de l’engagement du corps de D’Erlon contre le centre allié. L’intervention de la cavalerie britannique, menée par les Scots Greys et les Dragons lourds, repousse la tentative française. À partir de 15h, Ney, croyant à une retraite ennemie, lance plusieurs charges de cavalerie sans appui d’infanterie ni d’artillerie. Ces assauts successifs échouent contre les carrés alliés bien formés. L’arrivée progressive des troupes prussiennes sur le flanc droit français renverse l’équilibre. En fin de journée, Napoléon engage la Garde impériale dans un ultime effort pour percer le centre ennemi. La Garde est repoussée par les troupes britanniques et belgo-néerlandaises, provoquant la panique dans les rangs français. La débandade s’amplifie, et la défaite devient irréversible. Waterloo est plus qu’une défaite militaire : c’est un effondrement stratégique et psychologique.

Importance historique :

Chronologie de l'époque

1792

Bataille de Valmy

20 septembre 1792

La bataille de Valmy est une victoire majeure pour la jeune République française. Elle arrête l’avance prussienne vers Paris et galvanise la Révolution.

Valmy, Champagne, France
Victoire
1792

Bataille de Jemappes

6 novembre 1792

La bataille de Jemappes est une victoire importante des armées révolutionnaires françaises qui permet la conquête de la Belgique et marque une avancée majeure dans la guerre contre les monarchies coalisées.

Jemappes, Belgique
Victoire
1793

Bataille d'Andernach

2 octobre 1793

La bataille d'Andernach est une victoire française importante qui repousse les forces prussiennes sur la rive est du Rhin, consolidant les gains territoriaux de la République.

Andernach, Rhénanie (Allemagne)
Victoire
1793

Bataille de Neerwinden

18 mars 1793

La bataille de Neerwinden est une défaite française significative qui marque le recul des forces révolutionnaires en Belgique.

Neerwinden, Belgique
Défaite
1793

Première bataille de Wissembourg

13 octobre 1793

La première bataille de Wissembourg est un affrontement indécis entre les forces françaises révolutionnaires et les armées coalisées, qui ne réussit pas à débloquer la situation sur le front rhénan.

Wissembourg, Alsace, France
Défaite
1793

Bataille de Wissembourg

26 – 29 décembre 1793

La bataille de Wissembourg est une victoire majeure des armées révolutionnaires françaises qui repoussent les forces coalisées hors d’Alsace et consolident leur contrôle sur la région.

Wissembourg, Alsace, France
Victoire
1793

Bataille de Hondschoote

6 – 8 septembre 1793

La bataille de Hondschoote est une victoire française qui met fin au siège de Dunkerque et repousse les forces coalisées hors des Flandres.

Hondschoote, Flandres françaises (aujourd'hui Nord, France)
Victoire
1793

Siège de Valenciennes

25 mai – 27 juillet 1793

Le siège de Valenciennes se solde par une défaite française, la ville tombant aux mains des forces coalisées après un siège prolongé.

Valenciennes, Nord, France
Défaite
1793

Bataille de Wattignies

15 – 16 octobre 1793

La bataille de Wattignies est une victoire stratégique pour les forces révolutionnaires françaises qui permet de lever le siège de Maubeuge tenu par les troupes autrichiennes. Elle redonne confiance aux armées françaises et sécurise une position clé dans le Nord.

Wattignies, près de Maubeuge, Nord, France
Victoire
1793

Bataille de Kaiserslautern

28 novembre – 3 décembre 1793

La bataille de Kaiserslautern est une victoire française clé qui stoppe l’avancée prussienne dans la région et sécurise les positions françaises le long du Rhin.

Kaiserslautern, Palatinat, Allemagne
Victoire
1793

Siège de Toulon

18 septembre – 19 décembre 1793

Le siège de Toulon est une victoire stratégique pour la République française, qui reprend la ville tenue par des royalistes soutenus par une coalition anglo-espagnole. C’est lors de ce siège que Napoléon Bonaparte se fait remarquer pour ses talents d’artilleur.

Toulon, Provence, France
Victoire
1794

Bataille de Fleurus

26 juin 1794

La bataille de Fleurus est une victoire décisive française qui assure le contrôle de la Belgique et ouvre la voie à la conquête des Pays-Bas autrichiens.

Fleurus, Belgique
Victoire
1794

Siège de Valenciennes

1er juin – 27 juillet 1794

Le siège de Valenciennes est une victoire française importante qui permet de reprendre la ville aux forces coalisées et de consolider la position de la République dans le nord.

Valenciennes, Nord, France
Victoire
1795

Bataille de Bâle

22 juin 1795

La bataille de Bâle est une victoire française importante qui assure la domination de la République sur une partie du Rhin supérieur et ouvre la voie à l’occupation de la Suisse.

Bâle, Suisse
Victoire
1795

Engagements autour de Höchstädt (1795)

fin 1795

En 1795, plusieurs escarmouches et engagements ont lieu dans la région de Höchstädt entre les armées françaises et autrichiennes. Ces affrontements n'aboutissent à aucune victoire décisive et se soldent par des retraits mutuels sans changement territorial significatif.

Région de Höchstädt, Bavière, Allemagne
Défaite
1796

Bataille de Biberach

2 octobre 1796

La bataille de Biberach est une victoire française qui renforce la position de Moreau dans le sud de l'Allemagne en repoussant les forces autrichiennes dirigées par Latour.

Biberach an der Riß, Souabe, Allemagne
Victoire
1796

Bataille de Montenotte

12 avril 1796

Première grande victoire de Napoléon en Italie, la bataille de Montenotte sépare les forces austro-sardes en deux, compromettant leur coordination et ouvrant la voie à la domination française dans la région.

Montenotte, Ligurie, Italie
Victoire
1796

Bataille de Millesimo

13 – 14 avril 1796

La bataille de Millesimo consolide la victoire de Montenotte en harcelant les troupes en retraite, perturbant davantage la cohésion des forces austro-sardes.

Millesimo, Ligurie, Italie
Victoire
1796

Bataille de Dego

14 – 15 avril 1796

Victoire qui complète la fragmentation des forces coalisées, donnant aux Français le contrôle d’une position stratégique importante sur la route vers le sud.

Dego, Ligurie, Italie
Victoire
1796

Bataille de Mondovì

21 avril 1796

Victoire française qui force le royaume de Sardaigne à demander un armistice, facilitant la conquête du Piémont.

Mondovì, Piémont, Italie
Victoire
1796

Bataille de Lodi

10 mai 1796

Victoire majeure qui ouvre la voie à la prise de Milan, consolidant la campagne italienne de Napoléon.

Lodi, Lombardie, Italie
Victoire
1796

Bataille de Castiglione

5 août 1796

Victoire française qui neutralise une tentative autrichienne de lever le siège de Mantoue.

Castiglione delle Stiviere, Lombardie, Italie
Victoire
1796

Bataille de Bassano

8 septembre 1796

Victoire qui repousse les Autrichiens vers l’est, consolidant le contrôle français en Vénétie.

Bassano del Grappa, Vénétie, Italie
Victoire
1796

Bataille de Caldiero

30 octobre 1796

Engagement tactique qui ne modifie pas substantiellement la situation stratégique dans la région.

Caldiero, Vénétie, Italie
Défaite
1796

Bataille d'Arcole

15 – 17 novembre 1796

Victoire française grâce à une offensive audacieuse qui prend le contrôle du pont d’Arcole, stoppant l’avance autrichienne.

Arcole, Vénétie, Italie
Victoire
1797

Bataille de Rivoli

14 – 15 janvier 1797

Victoire décisive mettant fin à l’offensive autrichienne et assurant la domination française en Italie du Nord.

Rivoli Veronese, Vénétie, Italie
Victoire
1797

Bataille de Neuwied

18 avril 1797

Victoire stratégique de Hoche qui force les Autrichiens à reculer, consolidant la position française le long du Rhin.

Neuwied, Rhénanie, Allemagne
Victoire
1798

Bataille des Pyramides

21 juillet 1798

Victoire décisive de Napoléon qui brise la puissance militaire des Mamelouks en Égypte, ouvrant la voie à la conquête française du pays.

Plateau des Pyramides, près du Caire, Égypte
Victoire
1798

Bataille d'Aboukir (navale)

1er août 1798

Défaite navale majeure pour la France où la flotte de Brueys est anéantie par la marine britannique commandée par Nelson, isolant l’armée française en Égypte.

Baie d'Aboukir, près d'Alexandrie, Égypte
Défaite
1799

Bataille de Stockach

25 mars 1799

Défaite française lourde qui force Jourdan à battre en retraite, affaiblissant la position française dans le sud-ouest de l’Allemagne.

Stockach, Bade-Wurtemberg, Allemagne
Défaite
1799

Bataille d'Aboukir (terrestre)

25 juillet 1799

Victoire française qui défend avec succès la position d’Alexandrie contre une offensive ottomane, consolidant la présence française en Égypte malgré l’isolement maritime.

Plaines d'Aboukir, près d'Alexandrie, Égypte
Victoire
1799

Bataille de Novi

15 août 1799

Défaite française majeure lors d’une bataille acharnée, marquée par la mort du général Joubert, affaiblissant la présence française en Italie.

Novi Ligure, Piémont, Italie
Défaite
1799

Bataille de Zurich

25-26 septembre 1799

Victoire française majeure sous Masséna qui force la coalition à se retirer de Suisse, assurant un contrôle stratégique de la région.

Zurich, Suisse
Victoire
1800

Bataille d'Héliopolis

20 mars 1800

Victoire française décisive sous Kléber qui repousse une grande armée ottomane, sécurisant la domination française sur le delta du Nil.

Héliopolis, près du Caire, Égypte
Victoire
1800

Bataille de Biberach

9 mai 1800

Victoire française importante qui permet de repousser les forces autrichiennes et de sécuriser la progression française en Allemagne du Sud.

Biberach an der Riß, Souabe, Allemagne
Victoire
1800

Bataille de Marengo

14 juin 1800

La bataille de Marengo est une victoire décisive de Napoléon Bonaparte qui assure le contrôle de l’Italie du Nord. Après un début difficile, l’armée française, grâce à une contre-attaque menée par Desaix, renverse la situation et inflige une lourde défaite aux Autrichiens.

Marengo, près d'Alessandria, Piémont, Italie
Victoire
1800

Bataille d'Elchingen (Höchstädt)

14 octobre 1800

La bataille d'Elchingen, souvent appelée bataille de Höchstädt, est une victoire décisive des forces françaises sous le commandement du général Ney, qui permet la rupture des lignes autrichiennes et la reprise de l'offensive en Allemagne du Sud.

Elchingen près de Höchstädt, Bavière, Allemagne
Victoire
1800

Bataille de Hohenlinden

3 décembre 1800

Victoire décisive de Moreau lors de la bataille de Hohenlinden, qui inflige une lourde défaite aux Autrichiens et permet la poursuite de l’offensive française en Allemagne.

Hohenlinden, Bavière, Allemagne
Victoire
1800

Bataille de Pozzolo

25 décembre 1800

La bataille de Pozzolo est une victoire française importante qui permet de repousser les forces autrichiennes au-delà du Mincio et consolider la domination française en Lombardie.

Pozzolo, Lombardie, Italie
Victoire
1801

Expédition de Hollande

mai – août 1801

L'expédition française en Hollande vise à repousser les forces coalisées britanniques et russes qui occupaient la République batave. Moreau réussit à restaurer le contrôle français sur la région.

Pays-Bas (ancienne République batave)
Victoire
1801

Siège du Caire

21 mars – 22 juin 1801

Le siège du Caire se termine par la capitulation des forces françaises face aux troupes britanniques, mettant fin à la campagne française en Égypte.

Le Caire, Égypte
Défaite
1801

Siège d'Alexandrie

17 août – 2 septembre 1801

Le siège d’Alexandrie se termine par la capitulation des forces françaises face aux Britanniques, mettant fin à la présence française en Égypte.

Alexandrie, Égypte
Défaite
1801

Bataille navale d'Alexandrie

21 mars 1801

Défaite navale française près d’Alexandrie, réduisant significativement la capacité maritime française en Méditerranée et coupant définitivement les liens entre la France et ses troupes en Égypte.

Port d'Alexandrie, Égypte
Défaite
1802

Campagne de Saint-Domingue

février – décembre 1802

En 1802, la France lance une grande expédition militaire dirigée par le général Leclerc pour rétablir le contrôle sur sa colonie de Saint-Domingue, gravement secouée par la rébellion des esclaves. Malgré des victoires tactiques initiales, la campagne se heurte à une résistance acharnée des insurgés et à des pertes massives dues aux combats et maladies tropicales.

Saint-Domingue (actuel Haïti)
Défaite
1802

Siège de Crête-à-Pierrot

4 février – 24 mars 1802

Le fort Crête-à-Pierrot, tenu par les insurgés haïtiens, est assiégé par les troupes françaises dans une bataille prolongée. Malgré une résistance féroce des insurgés, les Français prennent finalement le fort après plusieurs semaines de combats.

Crête-à-Pierrot, Saint-Domingue
Défaite
1802

Siège de Saint-Marc

mars – avril 1802

Le siège de la ville portuaire de Saint-Marc est mené par les forces françaises cherchant à reprendre une position stratégique tenue par les insurgés. Après plusieurs semaines de combat, les Français réussissent à s’emparer de la ville.

Saint-Marc, Saint-Domingue
Défaite
1803

Bataille de Vertières

18 novembre 1803

La bataille de Vertières est le dernier grand affrontement de la guerre d'indépendance haïtienne. Les forces françaises, affaiblies par les combats prolongés et les maladies, sont défaites par l'armée insurgée haïtienne menée par Dessalines. Cette défaite entraîne la reddition finale des troupes françaises et marque la fin de la présence coloniale française à Saint-Domingue.

Près du Cap-Français, Saint-Domingue (Haïti)
Défaite
1803

Prise de Saint-Lucie

juin 1803

Après la rupture de la paix d'Amiens, les Britanniques reprennent l'île stratégique de Saint-Lucie dans les Antilles, reprenant le contrôle des territoires colonisés pendant la courte paix.

Saint-Lucie, Antilles
Défaite
1803

Siège du Cap-Français

mai – novembre 1803

Le siège du Cap-Français est un long siège qui affaiblit progressivement les forces françaises dans leur principal bastion en Saint-Domingue. La résistance haïtienne, combinée aux conditions difficiles, mène à la reddition finale après la bataille de Vertières.

Cap-Français, Saint-Domingue (Haïti)
Défaite
1805

Bataille de Wertingen

8 octobre 1805

La bataille de Wertingen est le premier affrontement de la campagne d'Ulm. La cavalerie française, dirigée par Murat, balaie l’avant-garde autrichienne dans une attaque rapide et violente. Lannes soutient l’offensive avec de l’infanterie.

Wertingen, Bavière (Saint-Empire romain germanique)
Victoire
1805

Bataille de Gunzbourg

9 octobre 1805

Lannes reçoit l'ordre de s'emparer des ponts sur le Danube à Günzburg pour couper la retraite des Autrichiens vers l'est. Il lance plusieurs assauts contre les défenses autrichiennes qui protègent les passages stratégiques.

Günzburg, Bavière (Saint-Empire romain germanique)
Victoire
1805

Bataille de Haslach-Jungingen

11 octobre 1805

La division Dupont, isolée, se heurte à une force autrichienne écrasante près d’Ulm. Malgré son infériorité numérique, elle tient sa position pendant plusieurs heures, infligeant de lourdes pertes et empêchant toute percée stratégique.

Haslach-Jungingen, près d'Ulm, Bavière (Saint-Empire romain germanique)
Défaite
1805

Bataille d'Elchingen

14 octobre 1805

La bataille d’Elchingen est un affrontement crucial dans le resserrement de l’étau autour d’Ulm. Ney lance une attaque vigoureuse contre les forces autrichiennes retranchées sur les hauteurs d’Elchingen, les forçant à battre en retraite dans le désordre.

Elchingen, Bavière (Saint-Empire romain germanique)
Victoire
1805

Capitulation d'Ulm

20 octobre 1805

La capitulation d’Ulm met un terme à l’encerclement stratégique orchestré par Napoléon. Le général autrichien Karl Mack se rend avec près de 27 000 hommes sans véritable bataille, pris au piège par la rapidité de manœuvre de la Grande Armée.

Ulm, Bavière (Saint-Empire romain germanique)
Victoire
1805

Bataille de Trafalgar

21 octobre 1805

Trafalgar est la plus célèbre bataille navale des guerres napoléoniennes. La flotte franco-espagnole tente de briser le blocus britannique, mais est interceptée et détruite par Nelson, dont la tactique audacieuse conduit à une victoire écrasante malgré sa mort au combat.

Au large du cap de Trafalgar, sud de l'Espagne
Défaite
1805

Bataille de Caldiero

29 – 31 octobre 1805

La bataille de Caldiero oppose les troupes de Masséna à celles de l’archiduc Charles dans des conditions météorologiques difficiles. Malgré plusieurs tentatives, les Français ne parviennent pas à percer les lignes autrichiennes.

Caldiero, Vénétie (Italie)
Défaite
1805

Bataille de Dürenstein

11 novembre 1805

La division Gazan, isolée dans une gorge du Danube, est encerclée et attaquée de tous côtés par une force austro-russe bien supérieure. Mortier envoie des renforts pour éviter l’anéantissement. Les combats sont sanglants et intenses, mais les Français parviennent à se dégager.

Dürenstein, vallée du Danube, Autriche (aujourd’hui Dürnstein, Basse-Autriche)
Défaite
1805

Bataille de Schöngrabern (ou Hollabrunn)

16 novembre 1805

Dans cette action d’arrière-garde, le général russe Bagration retarde habilement l’avance française pour permettre au gros de l’armée austro-russe de se replier vers Brünn et rejoindre Koutouzov. Murat tombe dans le piège diplomatique des Russes, acceptant un faux armistice pour gagner du temps.

Schöngrabern, Basse-Autriche
Défaite
1805

Bataille d’Austerlitz

2 décembre 1805

La bataille d’Austerlitz, dite « des Trois Empereurs », marque l’apogée de la stratégie napoléonienne. Face à une armée alliée supérieure en nombre, Napoléon utilise la ruse, la préparation minutieuse du terrain et la mobilité de ses troupes pour transformer une position apparemment défavorable en une victoire écrasante. Il choisit délibérément de placer son armée sur le plateau de Pratzen, qu’il fait ensuite évacuer afin d’attirer l’ennemi à y concentrer ses forces. Convaincus que le flanc droit français est affaibli, les Austro-Russes y lancent l’essentiel de leurs troupes. Cette manœuvre affaiblit dangereusement leur centre, qu’ils estiment hors d’atteinte. Napoléon attend que l’ennemi s’engage pleinement dans cette erreur avant de donner l’ordre au corps de Soult, dissimulé dans la brume, de monter à l’assaut du plateau. La percée du centre coupe littéralement l’armée alliée en deux, semant la panique et rendant toute coordination impossible. Sur les ailes, Davout et Lannes résistent ou progressent selon le plan, tandis que la cavalerie de Murat et la Garde impériale exploitent l’effondrement du dispositif ennemi pour capturer des milliers de prisonniers. La déroute est totale : de nombreux soldats austro-russes se noient en tentant de fuir à travers les étangs gelés de Satschan, sous le feu de l’artillerie française. Austerlitz est non seulement un chef-d’œuvre tactique, mais aussi un tournant politique pour l’Europe, la victoire plaçant Napoléon au sommet de sa gloire et bouleversant l’équilibre continental.

Austerlitz, Moravie (aujourd’hui Slavkov u Brna, République tchèque)
Victoire
1806

Bataille de Saalfeld

10 octobre 1806

La bataille de Saalfeld voit la rencontre entre l’avant-garde française de Lannes et un corps prussien commandé par le jeune prince Louis-Ferdinand. Malgré sa bravoure, ce dernier meurt au combat, et ses troupes sont défaites par des manœuvres habiles des troupes françaises.

Saalfeld, Thuringe (Royaume de Prusse, aujourd’hui Allemagne)
Victoire
1806

Bataille de Iéna

14 octobre 1806

La bataille de Iéna voit Napoléon écraser l'aile gauche de l'armée prussienne. Malgré un brouillard matinal et des informations incomplètes, l’Empereur manœuvre habilement ses corps d’armée pour submerger les positions ennemies. L’arrivée en renfort du corps de Davout à Auerstaedt le même jour parachève une déroute générale.

Iéna, Thuringe (Royaume de Prusse, aujourd’hui Allemagne)
Victoire
1806

Bataille d’Auerstaedt

14 octobre 1806

Le même jour que Napoléon à Iéna, Davout se retrouve face à l’essentiel de l’armée prussienne. Malgré une infériorité numérique de 1 contre 2, il résiste toute la journée grâce à la discipline exceptionnelle de ses troupes. Le général Brunswick est mortellement blessé, la chaîne de commandement prussienne s’effondre, et Davout transforme une position défensive en victoire éclatante.

Auerstaedt, Thuringe (Royaume de Prusse, aujourd’hui Allemagne)
Victoire
1806

Bataille de Halle

17 octobre 1806

Trois jours après Iéna, Bernadotte intercepte à Halle une importante division prussienne en retraite. Il lance une attaque brutale contre leurs positions retranchées, prenant la ville de vive force, coupant les ponts et semant le chaos dans les rangs ennemis.

Halle, Saxe (Royaume de Prusse, aujourd’hui Allemagne)
Victoire
1806

Bataille de Prenzlau

28 octobre 1806

La colonne prussienne du prince Hohenlohe, en retraite après Iéna, est interceptée près de Prenzlau par la cavalerie de Murat. Une brève escarmouche dégénère en encerclement, et Murat force Hohenlohe à capituler en exagérant la force française. La ruse, la vitesse et la pression tactique triomphent.

Prenzlau, Brandebourg (Royaume de Prusse)
Victoire
1806

Bataille de Lübeck

6 novembre 1806

Cherchant à échapper à l’encerclement, Blücher tente de se réfugier à Lübeck, ville libre et neutre. Les Français forcent l’entrée de la ville, malgré les protestations des autorités, et livrent bataille dans les rues. Les combats sont intenses et se terminent par la capitulation prussienne.

Lübeck, Hanse (aujourd’hui Allemagne)
Victoire
1806

Capitulation de Magdebourg

8 novembre 1806

Après un court siège, la puissante forteresse de Magdebourg, l’une des plus importantes de Prusse, capitule sans offrir de réelle résistance. Ney, encerclant la ville et bombardant ses abords, convainc le commandant prussien de se rendre.

Magdebourg, Saxe (Royaume de Prusse, aujourd’hui Allemagne)
Victoire
1806

Bataille de Golymin

26 décembre 1806

Dans une offensive hivernale éprouvante, les forces françaises engagent l’arrière-garde russe à Gołymin. Les combats sont confus, rendus difficiles par la neige, la boue et la tombée de la nuit. Les Russes résistent fermement, puis parviennent à se replier en bon ordre.

Gołymin, Mazovie (Pologne actuelle)
Défaite
1806

Bataille de Pułtusk

26 décembre 1806

Dans des conditions météorologiques extrêmes, Lannes affronte une armée russe supérieure en nombre à Pułtusk. Bien qu’attaqué violemment, Bennigsen refuse de reculer immédiatement et soutient le combat toute la journée. À la tombée de la nuit, les Russes se retirent en bon ordre, mais les deux camps revendiquent la victoire.

Pułtusk, Mazovie (Pologne actuelle)
Défaite
1807

Bataille de Mohrungen

25 janvier 1807

Dans une phase de redéploiement hivernal, Ney est surpris par une offensive russe près de Mohrungen. Ses troupes, en infériorité numérique, résistent avec acharnement et empêchent les Russes de pénétrer plus profondément dans la zone française. Après de violents combats, les Russes se replient.

Mohrungen, Prusse-Orientale (aujourd’hui Morąg, Pologne)
Défaite
1807

Bataille de Hoff

6 février 1807

La cavalerie française de Murat engage les avant-gardes russes dans un terrain glacé et difficile. Les combats sont violents mais confus, se terminant sans vainqueur clair. Cette bataille prépare le terrain pour la confrontation décisive à Eylau deux jours plus tard.

Hoff, Prusse-Orientale (aujourd’hui Dwórzno, Pologne)
Défaite
1807

Bataille d’Eylau

8 février 1807

Eylau est l’une des batailles les plus violentes de l’ère napoléonienne. Sous une tempête de neige, les Français attaquent les lignes russes autour de la ville d’Eylau. Le champ de bataille est chaotique, la visibilité nulle. Murat mène une charge de cavalerie de plus de 10 000 hommes pour stopper l’avance ennemie. À la fin de la journée, les deux camps restent sur le terrain, exsangues. Napoléon revendique la victoire, mais le résultat est militairement indécis.

Eylau, Prusse-Orientale (aujourd’hui Bagrationovsk, Russie)
Défaite
1807

Bataille d’Ostrołęka

16 février 1807

La division Verdier, isolée à Ostrołęka, est attaquée par une force russe bien supérieure. Verdier défend habilement ses positions, repousse plusieurs assauts et conserve le contrôle de la ville après une journée de combats acharnés.

Ostrołęka, Mazovie (Pologne actuelle)
Victoire
1807

Bataille de Heilsberg

10 juin 1807

La bataille de Heilsberg oppose les forces françaises aux Russes solidement retranchés sur les hauteurs derrière la rivière Alle. L’attaque française, mal coordonnée, se heurte à une défense acharnée. Les pertes sont lourdes des deux côtés, et les Français ne parviennent pas à percer.

Heilsberg, Prusse-Orientale (aujourd’hui Lidzbark Warmiński, Pologne)
Défaite
1807

Bataille de Friedland

14 juin 1807

La bataille de Friedland oppose les forces françaises de Napoléon à l’armée russe de Bennigsen, qui a imprudemment engagé le combat avec la rivière Alle dans son dos. Après une défense tenace menée par Lannes le matin, Napoléon arrive avec le gros de ses forces, déclenche une attaque massive sur le flanc gauche russe et écrase l’armée ennemie. La victoire est totale, scellant la fin de la campagne.

Friedland, Prusse-Orientale (aujourd’hui Pravdinsk, Russie)
Victoire
1808

Bataille d’El Bruc

6 et 14 juin 1808

Les deux affrontements d’El Bruc voient des colonnes françaises attaquées dans les montagnes catalanes par des milices locales. Mal préparées au terrain, les forces de Schwartz puis de Chabran sont repoussées par une défense tenace, renforcée par l’effet de surprise et le soutien populaire.

El Bruc, Catalogne (Espagne)
Défaite
1808

Bataille de Medina de Rioseco

14 juillet 1808

La bataille de Medina de Rioseco voit les forces françaises de Bessières attaquer une armée espagnole divisée. Profitant du manque de coordination entre les généraux Blake et Cuesta, Bessières lance une attaque décisive sur le centre et détruit l’union des forces ennemies. C’est l’un des rares succès français du début de la guerre d’Espagne.

Medina de Rioseco, Vieille-Castille (Espagne)
Victoire
1808

Bataille de Bailén

19 juillet 1808

La bataille de Bailén oppose les troupes françaises du général Dupont, isolées dans la vallée du Guadalquivir, aux armées espagnoles de Castaños et Reding. Après plusieurs jours d’escarmouches, les Français tentent de percer, mais sont pris en tenaille. Accablés par la chaleur, le manque de vivres et l’encerclement, Dupont capitule avec toute son armée.

Bailén, Andalousie (Espagne)
Défaite
1808

Bataille d’Évora

29 juillet 1808

Loison marche vers Lisbonne depuis l’intérieur du Portugal pour soutenir les forces d’occupation. À Évora, il rencontre une résistance formée de milices locales et de volontaires espagnols. Après une courte bataille, les Français balaient les positions ennemies et prennent la ville, qui est ensuite pillée par les troupes.

Évora, Alentejo (Portugal)
Victoire
1808

Bataille de Roliça

17 août 1808

Le général Delaborde, en infériorité numérique, tente de ralentir l’avance britannique vers Lisbonne. Il se positionne sur les hauteurs de Roliça. Wellesley tente d’abord un mouvement d’encerclement, puis une attaque frontale. Malgré une résistance tenace, les Français sont repoussés mais se retirent en bon ordre.

Roliça, Estremadura (Portugal)
Défaite
1808

Bataille de Vimeiro

21 août 1808

Junot tente une attaque frontale contre les positions fortifiées de Wellesley autour de Vimeiro. Malgré plusieurs assauts déterminés, les Français échouent à percer. La supériorité défensive britannique, l’artillerie bien positionnée, et l’utilisation du terrain empêchent toute avancée française. Junot est contraint de battre en retraite.

Vimeiro, Estremadura (Portugal)
Défaite
1808

Bataille de Zornoza

31 octobre 1808

Blake, mal positionné sur les hauteurs de Zornoza, est attaqué par Lefebvre avec une partie du IVᵉ corps. Les Français prennent l’avantage dès le début grâce à leur artillerie et leur discipline supérieure. Blake parvient à se retirer mais subit de lourdes pertes.

Zornoza (Zornotza), Pays basque espagnol
Victoire
1808

Bataille de Valmaseda

5 novembre 1808

Alors qu’une division du maréchal Victor progresse isolée à l’avant, Blake parvient à la surprendre avec une attaque en force. Les Français sont momentanément battus et contraints de se replier. Il s’agit d’un rare succès espagnol pendant la campagne de novembre.

Valmaseda (Balmaseda), Pays basque espagnol
Défaite
1808

Bataille de Gamonal

10 novembre 1808

La bataille de Gamonal oppose l’avant-garde française de Soult à une force espagnole inférieure commandée par Belveder. Les Espagnols, inexpérimentés et mal positionnés en plaine, sont balayés par l’infanterie française soutenue par une puissante charge de cavalerie. La route de Burgos est ouverte.

Gamonal (près de Burgos), Vieille-Castille (Espagne)
Victoire
1808

Bataille d'Espinosa de los Monteros

10–11 novembre 1808

Après la surprise de Valmaseda, Victor poursuit Blake et le rattrape à Espinosa. Le 10 novembre, les Espagnols résistent aux premières attaques, mais le lendemain, Victor concentre ses forces, brise le centre espagnol et disperse l’armée. C’est une victoire complète qui élimine temporairement la menace dans le nord.

Espinosa de los Monteros, Cantabrie (Espagne)
Victoire
1808

Bataille de Tudela

23 novembre 1808

La bataille de Tudela oppose une armée espagnole mal coordonnée à une force française supérieure en organisation. Lannes attaque le centre et la droite espagnole, rompant leur ligne, tandis que Moncey poursuit l’effort sur l’aile gauche. L’armée espagnole est disloquée et en fuite avant la tombée de la nuit.

Tudela, Navarre (Espagne)
Victoire
1808

Bataille de Somosierra

30 novembre 1808

Pour ouvrir la route vers Madrid, Napoléon fait attaquer les redoutes espagnoles défendant le col de Somosierra. Après plusieurs assauts d’infanterie infructueux, il ordonne une charge audacieuse des chasseurs polonais de la Garde. Ces derniers percent les lignes ennemies, capturent les canons et forcent les Espagnols à la retraite. La route vers la capitale est dégagée.

Col de Somosierra, Sierra de Guadarrama, Espagne
Victoire
1808

Bataille de Cardedeu

16 décembre 1808

Saint-Cyr, marchant depuis Gérone pour secourir Barcelone assiégée, affronte une armée espagnole inférieure en nombre mais solidement positionnée à Cardedeu. Il concentre ses forces pour une percée frontale rapide, qui rompt les lignes espagnoles. L’armée de Vives se débande et permet à Saint-Cyr de débloquer la ville peu après.

Cardedeu, Catalogne (Espagne)
Victoire
1808

Bataille de Molins de Rei

21 décembre 1808

Après sa victoire à Cardedeu, Saint-Cyr poursuit l’offensive et attaque les forces combinées de Vives et Reding retranchées à Molins de Rei, en périphérie de Barcelone. L'assaut frontal coordonné, soutenu par l’artillerie, rompt les lignes espagnoles. L’armée ennemie se débande, et Barcelone est définitivement libérée du siège.

Molins de Rei, Catalogne (Espagne)
Victoire
1808

Bataille de Benavente

29 décembre 1808

Dans le contexte de la retraite britannique vers La Corogne, les chasseurs de la Garde de Lefebvre-Desnouettes franchissent le fleuve Esla gelé pour tenter une attaque surprise sur l’arrière-garde anglaise. Mais les hussards britanniques réagissent rapidement, contre-chargent, et infligent une défaite aux Français. Lefebvre est capturé.

Benavente, Castille-et-León (Espagne)
Défaite
1809

Bataille de Cacabelos

3 janvier 1809

En poursuivant les forces britanniques en retraite, la cavalerie française atteint le pont de Cacabelos défendu par l’arrière-garde anglaise. Une attaque est lancée sans coordination avec l’infanterie française. Les Britanniques, bien postés, infligent des pertes et tuent le général Colbert d’un tir de tireur d’élite. Les Français reculent en attendant les renforts.

Cacabelos, Castille-et-León (Espagne)
Défaite
1809

Bataille d’Uclès

13 janvier 1809

Victor attaque les forces espagnoles retranchées près du monastère d’Uclès. L’assaut bien coordonné brise la ligne ennemie, et la cavalerie française exploite la percée pour encercler les fuyards. La déroute est complète, et Venegas échappe de peu à la capture.

Uclès, province de Cuenca, Castille-La Manche (Espagne)
Victoire
1809

Bataille de La Corogne

16 janvier 1809

Acculée à la mer après une longue retraite, l’armée britannique défend la ville portuaire de La Corogne en attendant l’évacuation par mer. Soult attaque le 16 janvier, espérant empêcher leur fuite. Les Britanniques tiennent bon et résistent aux assauts français, réussissant à embarquer la majorité de leurs troupes durant la nuit. Moore est tué lors des combats.

La Corogne (A Coruña), Galice (Espagne)
Défaite
1809

Bataille de Castellón

1er février 1809

Suchet affronte l’armée valencienne près de Castellón dans une bataille décisive pour sécuriser le flanc est de l’Espagne. Bien que légèrement inférieurs en nombre, les Français engagent une attaque méthodique et enfoncent le centre espagnol. La cavalerie française poursuit les fuyards et achève la victoire.

Castellón (près de Xàtiva), province de Valence (Espagne)
Victoire
1809

Bataille de Valls

25 février 1809

Suchet, voulant sécuriser la province de Tarragone, intercepte l’armée de Reding près de Valls. Après une reconnaissance prudente, il déclenche une attaque combinée au centre et sur les flancs. La cavalerie française, conduite avec habileté, exécute une manœuvre tournante qui piège les Espagnols. Reding est blessé mortellement dans la déroute.

Valls, province de Tarragone, Catalogne (Espagne)
Victoire
1809

Bataille de Medellín

28 mars 1809

Malgré l’infériorité numérique, Victor engage une manœuvre décisive contre l’armée de Cuesta disposée sur une large ligne étendue. Après avoir contenu les attaques espagnoles sur ses ailes, il lance une contre-offensive centrale appuyée par l’artillerie et la cavalerie. L’armée espagnole est totalement mise en déroute.

Medellín, province de Badajoz, Estrémadure (Espagne)
Victoire
1809

Deuxième bataille de Porto

12 mai 1809

Wellesley mène une attaque surprise audacieuse sur Porto, traversant le Douro avec une force légère avant que Soult ne puisse réagir. Pris de vitesse, le maréchal français tente de rassembler ses troupes, mais le pont est coupé et les forces anglaises avancent rapidement dans la ville. La retraite devient inévitable.

Porto, nord du Portugal
Défaite
1809

Deuxième bataille d’El Bruc

14 juin 1809

La colonne française du général Schwartz, envoyée depuis Barcelone pour sécuriser la route vers Lérida, est stoppée dans le col d’El Bruc par des milices catalanes déterminées. Ces dernières, appuyées par des troupes régulières, utilisent les hauteurs et des embuscades coordonnées pour bloquer l’avance française. Après plusieurs tentatives de percée, Schwartz bat en retraite vers Barcelone.

Col d’El Bruc, près de Montserrat, Catalogne (Espagne)
Défaite
1809

Bataille de Wagram

5–6 juillet 1809

La bataille de Wagram fut l’un des plus grands affrontements des guerres napoléoniennes, opposant les forces de Napoléon Ier à l’armée autrichienne commandée par l’archiduc Charles. Après avoir subi un revers à Aspern-Essling, Napoléon passe à nouveau le Danube début juillet 1809 à l’aide d’un vaste pont de bateaux construit en secret. Le 5 juillet, l’armée française est attaquée alors qu’elle est encore en déploiement, mais résiste aux assauts. Le lendemain, Napoléon organise une contre-offensive décisive, appuyée par une concentration massive d’artillerie au centre (la « grande batterie ») et une attaque puissante sur l’aile droite menée par le maréchal Davout. L’archiduc Charles, incapable de percer les lignes françaises ni de contenir leurs attaques coordonnées, ordonne la retraite dans la soirée du 6 juillet. Cette victoire permet à Napoléon d’imposer des conditions sévères à l’Autriche.

Wagram, près de Vienne, Autriche
Victoire
1809

Bataille de Talavera

27–28 juillet 1809

Les forces françaises de Joseph Bonaparte et du maréchal Victor attaquent les positions retranchées anglo-espagnoles autour de Talavera. La bataille est sanglante et acharnée, avec des assauts répétés contre les hauteurs tenues par les troupes de Wellington. Après deux jours de combat, les Français échouent à percer les lignes britanniques. Cependant, les alliés ne peuvent exploiter leur victoire en raison de la fatigue, des pertes et de l’arrivée d’une nouvelle armée française sur leurs arrières.

Talavera de la Reina, province de Tolède, Espagne
Défaite
1809

Bataille d’Almonacid

11 août 1809

Les forces espagnoles de Venegas, tentant de marcher sur Madrid après la bataille de Talavera, sont interceptées à Almonacid par le général Sébastiani. Malgré leur supériorité numérique et une position défensive sur les hauteurs, les Espagnols sont repoussés après une série d’assauts coordonnés par l’infanterie et l’artillerie française. Leur ligne cède dans l’après-midi, et une retraite désorganisée s’ensuit.

Almonacid de Toledo, Castille-La Manche (Espagne)
Victoire
1809

Bataille de Saint-Paul

21 septembre 1809

Les Britanniques lancent un raid amphibie sur le port de Saint-Paul pour capturer la goélette corsaire française Caroline, très active dans l’océan Indien. Le gouverneur Des Bruslys, miné par la pression, se suicide la veille. Le colonel Saint-Michel organise une défense avec des miliciens et quelques pièces d’artillerie côtière, mais les Britanniques parviennent à débarquer, capturer le fortin, désarmer les batteries et incendier le port. La Caroline est saisie.

Saint-Paul, île Bourbon (La Réunion actuelle)
Défaite
1809

Bataille de Tamames

18 octobre 1809

L’armée espagnole du duc del Parque occupe les hauteurs de Tamames et repousse frontalement l’attaque du général Marchand. Malgré plusieurs assauts, les troupes françaises, en infériorité numérique et mal coordonnées, ne parviennent pas à briser la ligne espagnole. La bataille marque l’un des rares succès tactiques espagnols en 1809.

Tamames, province de Salamanque, Espagne
Défaite
1809

Bataille d’Ocaña

19 novembre 1809

Malgré leur infériorité numérique, Soult et Sébastiani affrontent l’armée espagnole d’Aréizaga près d’Ocaña. Grâce à une puissante attaque d’artillerie, une manœuvre de cavalerie sur l’aile droite et une infanterie expérimentée, les Français infligent une déroute totale aux Espagnols. L’armée de La Mancha est détruite.

Ocaña, province de Tolède, Espagne
Victoire
1809

Bataille d’Alba de Tormes

28 novembre 1809

Profitant du retrait précipité des troupes espagnoles du duc del Parque après Tamames, le général Kellermann engage une poursuite rapide. L’arrière-garde espagnole, surprise près du pont d’Alba de Tormes, est attaquée par la cavalerie française avant que l’armée entière ne puisse traverser la rivière. Les formations ennemies sont rompues et l’artillerie capturée.

Alba de Tormes, province de Salamanque, Espagne
Victoire
1810

Bataille de Grand Port

20–27 août 1810

La bataille de Grand Port est la seule victoire navale française majeure des guerres napoléoniennes après Trafalgar. Les frégates françaises de Duperré et Bouvet, aidées de batteries côtières, attirent les navires britanniques dans un lagon étroit. La flotte ennemie s’embourbe sur les récifs. Les Français détruisent deux navires et en capturent deux autres. C’est un revers retentissant pour la Royal Navy.

Grand Port, île de France (actuelle île Maurice)
Victoire
1810

Bataille de Bussaco

27 septembre 1810

Masséna tente de percer la ligne défensive anglo-portugaise retranchée sur les hauteurs de Bussaco. L’assaut frontal mené par Reynier et Ney échoue face à une défense bien organisée et une artillerie alliée bien positionnée. Malgré sa supériorité numérique, l’armée française subit une défaite coûteuse et tactique.

Bussaco, Serra do Buçaco, Portugal
Défaite
1811

Bataille de Barrosa

5 mars 1811

La bataille de Barrosa voit les troupes françaises du général Victor tenter d’intercepter une tentative de sortie anglo-espagnole de Cadix. Bien que les Espagnols hésitent, les Britanniques de Graham montent une attaque énergique sur les hauteurs de Barrosa. Après un combat acharné, les Français sont repoussés, mais conservent leurs positions stratégiques. La bataille est considérée comme indécise, voire tactiquement favorable aux Alliés.

Barrosa, près de Chiclana, Andalousie, Espagne
Défaite
1811

Bataille de Sabugal

3 avril 1811

La bataille de Sabugal se déroule lors de la retraite de Masséna du Portugal. Le général Reynier, à l’arrière-garde, est attaqué de manière inattendue par une brigade britannique ayant franchi la rivière sous la brume. Malgré une résistance initiale, ses troupes sont mises en difficulté et doivent battre en retraite en désordre.

Sabugal, district de Guarda, Portugal
Défaite
1811

Bataille de Fuentes de Oñoro

3–5 mai 1811

La bataille oppose Masséna, qui tente de dégager la garnison française assiégée à Almeida, à Wellington, solidement retranché à Fuentes de Oñoro. Après deux jours d’escarmouches, Masséna lance une attaque massive le 5 mai. Malgré un succès initial sur le flanc droit britannique, la résistance alliée tient bon. L’armée française se retire sans briser le blocus.

Fuentes de Oñoro, Castille-et-León, Espagne
Défaite
1811

Bataille d'Albuera

16 mai 1811

Soult tente de lever le siège de Badajoz en attaquant l’armée alliée à Albuera. L’assaut frontal français, dirigé par Godinot puis Girard, est initialement couronné de succès. Mais une contre-attaque acharnée de l’infanterie britannique et la ténacité des troupes espagnoles brisent l’élan français. Les deux camps subissent de lourdes pertes, sans victoire décisive.

Albuera, Estrémadure, Espagne
Défaite
1811

Bataille de Zújar

9 août 1811

La bataille de Zújar oppose la cavalerie française commandée par Latour-Maubourg à une force espagnole isolée tentant d’interrompre les communications françaises dans le sud-ouest de l’Espagne. Grâce à une manœuvre habile de contournement, la cavalerie française disperse les forces ennemies et capture un grand nombre de prisonniers.

Ribera del Fresno, Estrémadure, Espagne
Victoire
1811

Combat de Cañada del Hoyo

29 août 1811

Le général Hugo intercepte une force mobile de guérilla commandée par 'El Empecinado' dans la région montagneuse de Cuenca. Grâce à un mouvement de flanc et à l’effet de surprise, les troupes françaises parviennent à encercler partiellement les Espagnols et à infliger de lourdes pertes.

Cañada del Hoyo, Castille-La Manche, Espagne
Victoire
1811

Bataille de Sagunto

25 octobre 1811

Suchet affronte l'armée espagnole de Blake, venue tenter de dégager la ville assiégée de Sagonte. Grâce à une attaque déterminée sur le centre ennemi, les troupes françaises enfoncent les lignes espagnoles et obtiennent une victoire décisive, ouvrant la route vers Valence.

Sagunto, Royaume de Valence, Espagne
Victoire
1811

Bataille de Valence

26–30 décembre 1811

Suchet lance une manœuvre audacieuse pour prendre Valence en encerclant les forces de Blake. Après des combats intenses autour de Mislata et de la rivière Turia, l’armée espagnole est prise au piège. Blake tente une percée mais échoue, et doit capituler avec une grande partie de ses troupes.

Valence, Royaume de Valence, Espagne
Victoire
1812

Siège et prise de Ciudad Rodrigo

7–20 janvier 1812

Wellington lance un assaut rapide contre Ciudad Rodrigo, tenue par une petite garnison française. Après un bombardement intense de plusieurs jours, les troupes anglo-portugaises percent les murs de la ville et lancent un assaut nocturne. La garnison française est submergée malgré une défense courageuse.

Ciudad Rodrigo, Castille-et-León, Espagne
Défaite
1812

Siège et prise de Badajoz

16 mars – 6 avril 1812

Après un siège éprouvant et plusieurs jours de bombardement intensif, les forces anglo-portugaises lancent un assaut nocturne contre les fortifications de Badajoz. Malgré une défense acharnée des Français, les Alliés parviennent à s’emparer de la ville après de violents combats de rue.

Badajoz, Estrémadure, Espagne
Défaite
1812

Bataille de Salamanque

22 juillet 1812

La bataille de Salamanque voit l’armée du Portugal, dirigée par Marmont, surprise et battue par une attaque habile de Wellington. Une fausse manœuvre de Marmont expose son flanc gauche, que les Alliés exploitent avec une attaque décisive qui brise les lignes françaises.

Les Arapiles, près de Salamanque, Espagne
Défaite
1812

Bataille de Smolensk

16–18 août 1812

Napoléon attaque la ville fortifiée de Smolensk pour y fixer l’armée russe et forcer une bataille décisive. Malgré des combats intenses et des bombardements dévastateurs, les Russes finissent par abandonner la ville dans la nuit, permettant aux Français de s’en emparer.

Smolensk, Empire russe
Victoire
1812

Bataille de la Moskova (Borodino)

7 septembre 1812

La bataille de la Moskova, dite bataille de Borodino, est l’affrontement le plus sanglant des guerres napoléoniennes. Napoléon tente de briser l’armée russe avant d’atteindre Moscou. Après une journée d’assauts frontaux meurtriers sur les redoutes russes, les Français parviennent à percer le centre ennemi, sans pour autant détruire l’armée russe, qui se replie dans l’ordre.

Borodino, gouvernement de Moscou, Empire russe
Victoire
1812

Bataille de Taroutino

18 octobre 1812

Alors que Murat observait les Russes campés à Taroutino dans le cadre du repli général français, ceux-ci lancent une attaque surprise à l’aube. L’avant-garde française est surprise, subit de lourdes pertes, et bat en retraite en désordre. Napoléon perd l’initiative stratégique.

Taroutino, gouvernement de Kalouga, Empire russe
Défaite
1812

Bataille de Maloyaroslavets

24 octobre 1812

Dans une tentative de retraite par le sud, Napoléon fait avancer les troupes d’Eugène vers Kalouga. À Maloyaroslavets, elles affrontent les forces russes dans un combat urbain acharné. La ville change de mains plusieurs fois. Bien que les Français prennent l’avantage, Napoléon choisit de se replier par la route déjà ravagée de Smolensk.

Maloyaroslavets, gouvernement de Kalouga, Empire russe
Défaite
1812

Bataille de Vinkovo (ou Krasny-Oktiabr)

28 octobre 1812

Surpris par une attaque russe alors qu’il menait l’arrière-garde de la retraite de Moscou, Murat est forcé au combat à Vinkovo. Ses forces sont débordées par la supériorité numérique de l’ennemi et doivent abandonner le terrain, rompant ainsi la couverture du repli.

Vinkovo, près de Medyn, Empire russe
Défaite
1812

Bataille de Krasnoï

15–18 novembre 1812

Durant la retraite de Russie, plusieurs corps de la Grande Armée sont attaqués séparément par les Russes près de Krasnoï. Napoléon parvient à dégager Eugène et Davout, mais le corps de Ney est isolé et durement frappé. Il parvient néanmoins à rejoindre l’armée après une marche légendaire.

Krasnoï, gouvernement de Smolensk, Empire russe
Défaite
1812

Bataille de la Bérézina

26–29 novembre 1812

Dans une tentative désespérée de traverser la Bérézina pour échapper à l’encerclement, Napoléon fait ériger deux ponts sous le feu russe. Grâce à une diversion réussie, les troupes françaises parviennent à franchir la rivière au prix de lourdes pertes. Le terme 'c’est la Bérézina' naît de cette retraite sanglante.

Berezina, près de Studianka, Empire russe
Défaite
1813

Bataille de Lützen

2 mai 1813

Lützen est la première grande bataille de la campagne d’Allemagne. Surpris par une attaque des troupes russo-prussiennes sur son flanc, Napoléon réagit avec célérité, rassemble ses forces, et lance une contre-attaque massive. Les Alliés se retirent en ordre mais concèdent le champ de bataille.

Lützen, Royaume de Saxe, Confédération du Rhin
Victoire
1813

Bataille de Bautzen

20–21 mai 1813

Napoléon lance une attaque massive sur les forces russo-prussiennes retranchées à Bautzen. Malgré des combats violents et une supériorité numérique, l’armée alliée parvient à battre en retraite. La coordination imparfaite entre Ney et Napoléon empêche l’encerclement attendu.

Bautzen, Royaume de Saxe, Confédération du Rhin
Victoire
1813

Bataille de Vitoria

21 juin 1813

Wellington lance une attaque coordonnée sur quatre axes contre les positions françaises à Vitoria. Débordés sur leurs flancs et au centre, les Français battent en retraite en désordre. La déroute est aggravée par la perte du trésor et des bagages de Joseph Bonaparte.

Vitoria, Pays basque, Espagne
Défaite
1813

Bataille de Dresde

26–27 août 1813

Les Alliés lancent une attaque sur Dresde en pensant affronter une force française inférieure. Mais Napoléon arrive à temps avec des renforts et organise une contre-offensive efficace, en exploitant le terrain détrempé pour piéger l’ennemi. Les Alliés sont battus et doivent se retirer.

Dresde, Royaume de Saxe, Confédération du Rhin
Victoire
1813

Bataille de Kulm

29–30 août 1813

Vandamme, envoyé en poursuite des Alliés après Dresde, s’avance trop loin sans soutien. Il est pris en tenaille par des forces supérieures venues de l’arrière et du flanc. Son corps est presque anéanti, et lui-même est capturé. Cette défaite annule les bénéfices tactiques de Dresde.

Kulm (Chlumec), Bohême, Empire d’Autriche
Défaite
1813

Bataille de la Katzbach

26 août 1813

Sous une pluie battante, les troupes de Macdonald franchissent la rivière Katzbach pour affronter Blücher, mais le terrain détrempé désorganise leur progression. Blücher contre-attaque vigoureusement sur les flancs, brise l’ordre de bataille français et provoque une déroute. C’est l’une des pires défaites de la campagne.

Rivière Katzbach, Silésie, Royaume de Prusse
Défaite
1813

Bataille de Dennewitz

6 septembre 1813

Chargé de marcher sur Berlin, Ney subit une contre-offensive alliée à Dennewitz. Mal coordonnée, son attaque échoue face à une résistance déterminée et une manœuvre d’enveloppement de Bernadotte. La retraite française dégénère en déroute, mettant fin à l’offensive vers le nord.

Dennewitz, Royaume de Prusse
Défaite
1813

Bataille de Leipzig

16–19 octobre 1813

La bataille de Leipzig, également appelée 'Bataille des Nations', est la plus grande confrontation militaire des guerres napoléoniennes. Pendant quatre jours, Napoléon résiste à l'assaut coordonné des armées alliées qui convergent sur Leipzig depuis le nord, le sud et l'est. Malgré une défense énergique et plusieurs contre-attaques réussies, la supériorité numérique ennemie devient écrasante. Le 18 octobre, les troupes saxonnes passent dans le camp adverse, désorganisant davantage les lignes françaises. Le 19 octobre, Napoléon ordonne la retraite, mais la destruction prématurée du pont de l'Elster piège 30 000 hommes, dont une partie de la Garde et le maréchal Poniatowski, mort noyé.

Leipzig, Royaume de Saxe
Défaite
1813

Bataille de Hanau

30–31 octobre 1813

Après sa retraite de Leipzig, Napoléon se heurte à une armée bavaro-autrichienne à Hanau qui tente de lui bloquer la route du Rhin. Bien que ses troupes soient fatiguées et inférieures en nombre, il attaque avec violence le 30 octobre. La Garde impériale et l’artillerie brisent le centre ennemi. Wrede se replie en désordre. Le 31, Napoléon poursuit sa progression et franchit la rivière Kinzig, assurant la route vers Mayence.

Hanau, Hesse, Allemagne
Victoire
1814

Bataille de Brienne

29 janvier 1814

La bataille de Brienne oppose Napoléon aux troupes prusso-russes de Blücher, dans une tentative de diviser les forces ennemies avant qu'elles ne puissent se regrouper. Napoléon attaque avec vigueur et réussit à surprendre l’ennemi, mais Blücher, bien retranché, parvient à se replier en bon ordre malgré de lourdes pertes. La ville est prise, mais l’objectif stratégique de couper les armées ennemies échoue.

Brienne-le-Château, Aube, France
Défaite
1814

Bataille de La Rothière

1er février 1814

La bataille de La Rothière est l’un des rares engagements en terrain ouvert entre Napoléon et les Alliés en 1814. Surpris par la concentration massive des forces coalisées, Napoléon, en infériorité numérique, tente de tenir ses positions. Les combats sont acharnés dans la neige et la boue. Après avoir résisté toute la journée, Napoléon ordonne la retraite à la nuit tombée. Bien que la bataille soit tactiquement perdue, elle ne se transforme pas en déroute grâce à la discipline française.

La Rothière, Aube, France
Défaite
1814

Bataille de Champaubert

10 février 1814

À Champaubert, Napoléon surprend un corps russe isolé sous les ordres du général Olssufiev. Grâce à une manœuvre rapide et à l’effet de surprise, il encercle et écrase l’ennemi. La quasi-totalité des troupes russes sont tuées ou capturées. Olssufiev lui-même est fait prisonnier. Cette victoire inaugure une série de coups d’éclat tactiques qui marqueront la campagne des Six Jours.

Champaubert, Marne, France
Victoire
1814

Bataille de Montmirail

11 février 1814

Au lendemain de Champaubert, Napoléon se tourne vers les forces de Sacken et Yorck, qui avancent séparément en direction de Paris. Il concentre rapidement ses troupes et frappe à Montmirail. L’affrontement est intense mais l’arrivée de la Garde impériale et la supériorité tactique française entraînent la victoire. Les Alliés se replient en désordre, abandonnant hommes et matériel.

Montmirail, Marne, France
Victoire
1814

Bataille de Château-Thierry

12 février 1814

Poursuivant les troupes battues à Montmirail, Napoléon rattrape les forces coalisées à Château-Thierry, sur les bords de la Marne. Il lance une attaque vigoureuse pour empêcher leur retraite vers Soissons. Les Alliés sont surpris alors qu’ils traversent le fleuve. La cavalerie française joue un rôle clé, capturant de nombreux canons et prisonniers. La victoire permet de renforcer l’image d’invincibilité de l’armée française dans cette campagne éclair.

Château-Thierry, Aisne, France
Victoire
1814

Bataille de Vauchamps

14 février 1814

Dernière bataille de la campagne des Six Jours, Vauchamps voit Napoléon infliger une sévère défaite aux forces de Blücher, qui avaient tenté d’attaquer l’arrière-garde française. Marmont résiste habilement jusqu’à l’arrivée de renforts menés par Napoléon. Une manœuvre d’encerclement, appuyée par une puissante charge de cavalerie, force les Prussiens à une retraite désastreuse.

Vauchamps, Marne, France
Victoire
1814

Bataille de Montereau

18 février 1814

À Montereau, Napoléon affronte les troupes austro-wurtembergeoises du prince héritier de Wurtemberg. Après une progression difficile due à la résistance ennemie et à la lenteur de certaines troupes françaises, l’Empereur prend personnellement le commandement sur le terrain. Grâce à une attaque coordonnée sur les ponts de la Seine et de l’Yonne, il inflige une lourde défaite aux coalisés, qui abandonnent la ville.

Montereau-Fault-Yonne, Seine-et-Marne, France
Victoire
1814

Bataille de Bar-sur-Aube

27 février 1814

Macdonald tente de ralentir l’avance de la grande armée de Schwarzenberg à Bar-sur-Aube, mais les forces françaises, en infériorité numérique, sont repoussées après de violents combats. L’ennemi, bien organisé et disposant d’une supériorité écrasante en effectifs et en artillerie, reprend cette position stratégique, ouvrant la voie vers Troyes et la Seine.

Bar-sur-Aube, Aube, France
Défaite
1814

Bataille de Craonne

7 mars 1814

La bataille de Craonne oppose les troupes françaises à l’armée de Blücher sur le plateau escarpé dominant l’Aisne. Napoléon, voulant interdire le passage des Alliés vers Laon, ordonne une attaque frontale difficile. Ney lance ses divisions contre les positions retranchées russes. Après de violents combats, les Français parviennent à prendre le plateau, forçant l’ennemi à reculer.

Craonne, Aisne, France
Victoire
1814

Bataille de Laon

9–10 mars 1814

Napoléon tente de reprendre l’initiative face à l’armée de Blücher, solidement retranchée sur les hauteurs de Laon. Malgré une infériorité numérique majeure, il lance plusieurs attaques frontales appuyées par Ney et ses maréchaux. Les assauts échouent en raison du terrain défavorable, du manque de coordination et de la fatigue extrême de l’armée française. Laon reste aux mains des coalisés, marquant un échec stratégique majeur.

Laon, Aisne, France
Défaite
1814

Bataille de Reims

13 mars 1814

Napoléon, réagissant avec une rapidité fulgurante après sa retraite de Laon, surprend le corps allié du général Saint-Priest qui occupe Reims. En quelques heures, les forces françaises reprennent la ville après une attaque bien coordonnée. Saint-Priest est mortellement blessé, et son armée subit des pertes sévères. C’est l’une des dernières victoires éclatantes de Napoléon avant la chute de Paris.

Reims, Marne, France
Victoire
1814

Bataille d'Arcis-sur-Aube

20–21 mars 1814

Napoléon tente de surprendre l’armée de Schwarzenberg à Arcis-sur-Aube. Il engage le combat dans l’idée qu’il fait face à une simple arrière-garde, mais découvre trop tard qu’il affronte l’armée principale alliée. Le 20 mars, les Français repoussent les avant-postes ennemis, mais le lendemain, ils se retrouvent en forte infériorité numérique. Napoléon ordonne alors une retraite ordonnée, couverte par la cavalerie de Sébastiani.

Arcis-sur-Aube, Aube, France
Défaite
1814

Bataille de Saint-Dizier

26 mars 1814

Napoléon, espérant détourner les forces alliées de Paris, lance un raid vers l’est et affronte la cavalerie russe à Saint-Dizier. Le combat est vif mais limité, opposant principalement des unités montées. Napoléon tente de faire croire à une grande offensive vers l’est, mais les Alliés ne tombent pas dans le piège et marchent directement sur Paris. Le combat s’achève sans vainqueur décisif.

Saint-Dizier, Haute-Marne, France
Défaite
1814

Bataille de Paris

30–31 mars 1814

La bataille de Paris est l’ultime affrontement de la campagne de France. Tandis que Napoléon tente de harceler l’arrière des coalisés à Saint-Dizier, ceux-ci marchent directement sur la capitale. Marmont et Mortier, avec des forces largement inférieures, défendent la ville avec acharnement, notamment à Belleville, Montmartre et Romainville. Le 31 mars, Marmont capitule pour éviter la destruction de Paris.

Paris, France
Défaite
1815

Bataille de Ligny

16 juin 1815

La bataille de Ligny est le dernier triomphe militaire personnel de Napoléon. Il y écrase partiellement l’armée prussienne commandée par Blücher, qui tente de résister aux Français dans les villages de Ligny et Saint-Amand. La Garde impériale mène l’assaut décisif. Cependant, l’échec de Ney à vaincre Wellington à Quatre-Bras le même jour empêche Napoléon de détruire complètement les Prussiens.

Ligny, Province de Namur, Belgique
Victoire
1815

Bataille de Quatre-Bras

16 juin 1815

Le même jour que Ligny, Ney tente de prendre le carrefour stratégique de Quatre-Bras afin d’empêcher la jonction entre les armées de Wellington et de Blücher. Malgré une attaque initiale vigoureuse et la prise temporaire du carrefour, Ney ne parvient pas à exploiter l’avantage et est repoussé par les renforts alliés. La bataille se termine sans vainqueur clair, mais les Alliés conservent la position.

Quatre-Bras, Belgique
Défaite
1815

Bataille de Waterloo

18 juin 1815

La bataille de Waterloo, livrée le 18 juin 1815, marque la fin brutale des Cent-Jours et du destin impérial de Napoléon Bonaparte. Face aux forces anglo-alliées du duc de Wellington et à l’arrivée décisive de l’armée prussienne de Blücher, Napoléon engage sa dernière grande bataille avec l’espoir de détruire ses ennemis séparément. Le matin, le terrain détrempé ralentit les mouvements français, retardant l’assaut. L’affrontement débute par une attaque massive sur la ferme fortifiée d’Hougoumont, suivie de l’engagement du corps de D’Erlon contre le centre allié. L’intervention de la cavalerie britannique, menée par les Scots Greys et les Dragons lourds, repousse la tentative française. À partir de 15h, Ney, croyant à une retraite ennemie, lance plusieurs charges de cavalerie sans appui d’infanterie ni d’artillerie. Ces assauts successifs échouent contre les carrés alliés bien formés. L’arrivée progressive des troupes prussiennes sur le flanc droit français renverse l’équilibre. En fin de journée, Napoléon engage la Garde impériale dans un ultime effort pour percer le centre ennemi. La Garde est repoussée par les troupes britanniques et belgo-néerlandaises, provoquant la panique dans les rangs français. La débandade s’amplifie, et la défaite devient irréversible. Waterloo est plus qu’une défaite militaire : c’est un effondrement stratégique et psychologique.

Waterloo, Belgique
Défaite