
Bataille de Montmirail
Résumé
Au lendemain de Champaubert, Napoléon se tourne vers les forces de Sacken et Yorck, qui avancent séparément en direction de Paris. Il concentre rapidement ses troupes et frappe à Montmirail. L’affrontement est intense mais l’arrivée de la Garde impériale et la supériorité tactique française entraînent la victoire. Les Alliés se replient en désordre, abandonnant hommes et matériel.
Contexte historique
Les coalisés, croyant l’armée française affaiblie après La Rothière, avancent de manière désorganisée. Napoléon exploite ces erreurs. Montmirail est au carrefour de routes stratégiques menant à Château-Thierry et Paris. En divisant les corps ennemis et en les attaquant séparément, il renverse le rapport de force. Les combats démontrent la vivacité de l’armée impériale, malgré ses effectifs réduits.
Déroulement et tactiques
Napoléon attaque avec l’infanterie et l’artillerie au centre, pendant que Ney enveloppe la droite ennemie. Mortier, avec la Garde, fixe l’aile gauche. L’objectif est de séparer Sacken et Yorck. Malgré une résistance opiniâtre, les Russes sont débordés. Les Prussiens arrivent tardivement et ne peuvent renverser la situation. L’artillerie française joue un rôle décisif dans la brèche du centre.
Conséquences
Cette deuxième victoire consécutive confirme le génie tactique de Napoléon. Les Alliés sont contraints de suspendre leur progression vers Paris. La bataille affaiblit gravement les contingents russes de Sacken et les Prussiens de Yorck. Elle sème la confusion au sein du haut-commandement ennemi. La campagne des Six Jours continue à faire illusion d’une armée française invincible.