
Bataille de Laon
Résumé
Napoléon tente de reprendre l’initiative face à l’armée de Blücher, solidement retranchée sur les hauteurs de Laon. Malgré une infériorité numérique majeure, il lance plusieurs attaques frontales appuyées par Ney et ses maréchaux. Les assauts échouent en raison du terrain défavorable, du manque de coordination et de la fatigue extrême de l’armée française. Laon reste aux mains des coalisés, marquant un échec stratégique majeur.
Contexte historique
Après Craonne, Napoléon pense pouvoir vaincre Blücher avant que les Alliés ne puissent se regrouper. Laon, ville fortifiée située sur un plateau escarpé, domine les routes du nord. Malheureusement, les forces françaises arrivent épuisées, en partie désorganisées. Les renforts espérés n'arrivent pas à temps, notamment ceux de Marmont, attaqué de nuit et mis en déroute à Athies.
Déroulement et tactiques
Napoléon tente une attaque par le sud, espérant prendre Laon de flanc. Ney attaque directement les abords du plateau, tandis que Marmont approche de l’est. La ville est solidement tenue par les Russes et les Prussiens, disposant d’artillerie lourde en surplomb. La cavalerie française ne peut manœuvrer efficacement. La tentative de Marmont de contourner Laon est repoussée violemment par une sortie surprise.
Conséquences
L’échec de Laon brise l’élan français dans le nord. Napoléon perd l’occasion de désorganiser durablement l’armée de Blücher. La retraite française est inévitable. Laon devient une base d'opération pour les Alliés vers Paris. Les pertes matérielles et morales sont lourdes, et la fatigue de l’armée impériale devient critique. C’est un tournant dans la campagne de France.