
Bataille d’Auerstaedt
Résumé
Le même jour que Napoléon à Iéna, Davout se retrouve face à l’essentiel de l’armée prussienne. Malgré une infériorité numérique de 1 contre 2, il résiste toute la journée grâce à la discipline exceptionnelle de ses troupes. Le général Brunswick est mortellement blessé, la chaîne de commandement prussienne s’effondre, et Davout transforme une position défensive en victoire éclatante.
Contexte historique
Napoléon pensait affronter le gros de l’armée prussienne à Iéna, mais c’est Davout, seul avec son IIIᵉ corps, qui tombe sur le véritable centre de l’armée ennemie. Plutôt que de reculer, il engage le combat frontalement.
Déroulement et tactiques
Davout utilise une défense échelonnée et l'artillerie en contre-pentes pour absorber les charges prussiennes. L'infanterie française manœuvre en lignes flexibles. Il contre-attaque au bon moment sur les flancs désorganisés. L’extrême cohésion de ses troupes compense largement l’infériorité numérique.
Conséquences
Cette victoire humiliante pour la Prusse marque l'effondrement de son armée et de son système militaire hérité de Frédéric II. Davout reçoit le titre de duc d’Auerstaedt, et Napoléon reconnaît cette victoire comme plus méritoire encore que la sienne à Iéna.