Bataille de Schöngrabern (ou Hollabrunn)

Dans cette action d’arrière-garde, le général russe Bagration retarde habilement l’avance française pour permettre au gros de l’armée austro-russe de se replier vers Brünn et rejoindre Koutouzov. Murat tombe dans le piège diplomatique des Russes, acceptant un faux armistice pour gagner du temps.

Napoléon poursuit les restes des armées coalisées après Ulm et Dürenstein. Les Russes cherchent à éviter une confrontation immédiate avant d’être renforcés. Bagration accepte un combat retardateur à Schöngrabern.

Bagration occupe des positions défensives solides et joue sur l’ambiguïté diplomatique. Murat est momentanément dupé, puis attaque frontalement. Les combats sont violents mais limités dans le temps.

La manœuvre russe réussit : Koutouzov évite une confrontation prématurée et consolide sa position avant Austerlitz. Napoléon comprend ensuite la ruse et accélère son avance.