
Bataille de Courtrai (ou des Éperons d'or)
Résumé
Défaite historique de la chevalerie française face à l’infanterie flamande, essentiellement composée de milices urbaines. Le terrain marécageux neutralise la cavalerie française, prise au piège et décimée. Les Flamands récupèrent près de 700 éperons dorés sur les cadavres des chevaliers, d’où le nom donné à la bataille.
Contexte historique
Philippe IV le Bel cherche à contrôler la Flandre, territoire économiquement prospère. Mais les cités flamandes, en particulier Bruges, se soulèvent en 1302. Après le massacre de Français lors des Matines de Bruges, une armée royale est envoyée pour punir les rebelles, mais elle sous-estime la résistance locale.
Déroulement et tactiques
Les milices flamandes utilisent des pieux défensifs pour neutraliser les charges de cavalerie et profitent du terrain détrempé pour piéger les Français. La cavalerie, engagée sans coordination, est massacrée par des troupes à pied mieux organisées.
Conséquences
La défaite humiliante affaiblit l'autorité française dans la région. La Flandre reste hors de contrôle pendant plusieurs années. Militairement, la bataille marque un tournant : elle montre l'efficacité de l’infanterie urbaine face à la cavalerie féodale, annonçant des changements dans la guerre médiévale.