
Siège de Douai
Résumé
Après leur victoire coûteuse à Malplaquet, les Alliés reprennent l’offensive au printemps 1710. Le siège de Douai, forteresse stratégique, dure plus de deux mois. La garnison française, bien commandée par le général Albergotti, résiste fermement malgré l’écrasante supériorité numérique ennemie. Les Alliés doivent progresser lentement sous un feu nourri. La ville finit par capituler, mais obtient des conditions honorables.
Contexte historique
Douai constitue l’un des derniers verrous du dispositif défensif français en Flandres. Sa perte fragilise la ligne de défense du Nord et permet aux Alliés d’envisager des sièges successifs en Artois.
Déroulement et tactiques
Siège méthodique par tranchées parallèles et batteries de brèche. La garnison française mène des sorties nocturnes pour détruire les travaux ennemis. La défense résiste longtemps grâce aux ouvrages de Vauban, mais cède face à l’épuisement des ressources.
Conséquences
La chute de Douai entraine un effet domino sur les places voisines. Elle affaiblit moralement les forces françaises et expose Béthune, Aire-sur-la-Lys et Saint-Venant à l’offensive.