Bataille de N’Djamena

De février à mars 1979, la capitale tchadienne devient le théâtre d’affrontements violents entre le gouvernement et plusieurs factions rebelles, soutenues ou surveillées par la France. Les troupes françaises, présentes au titre des accords de défense, interviennent pour protéger les ressortissants étrangers, tenir l’aéroport, organiser des couloirs humanitaires, mais se retrouvent aussi impliquées dans les combats urbains.

Le Tchad, plongé dans la guerre civile, voit la capitale se transformer en champ de bataille. La France joue un rôle clé dans le soutien au régime de N’Djamena, tout en veillant à limiter son implication directe dans la lutte inter-factions.

Défense de points-clés (aéroport, quartiers diplomatiques), escortes de convois, appui aérien ponctuel, évacuation de civils, échange de tirs avec les groupes armés. Les combats sont marqués par l’anarchie urbaine et des exactions contre les civils.

Échec d’un retour à la stabilité immédiate, mais maintien de la présence française au Tchad. Les opérations ouvrent une longue période d’interventions ponctuelles et de soutien militaire, qui va marquer l’histoire franco-tchadienne jusqu’au XXIe siècle.