Offensive Meuse-Argonne (participation française)

L'offensive Meuse-Argonne fut la dernière opération d'envergure de la Première Guerre mondiale, conduite principalement par les forces américaines, mais avec une importante participation française, notamment de la 4e armée du général Gouraud. Elle visait à percer la ligne Hindenburg dans la région boisée de l'Argonne et à couper les principales voies de ravitaillement allemandes à l'est de Verdun.

À l’automne 1918, les Alliés lancent une série d’offensives coordonnées sur l’ensemble du front occidental. La Meuse-Argonne est confiée aux Américains (AEF), mais les Français soutiennent activement l’opération : la 4e armée française protège le flanc gauche et mène des attaques synchronisées pour soutenir l’avance américaine. Cette bataille est décisive pour hâter la capitulation allemande.

La 4e armée française effectua une percée par vagues successives dans un terrain très difficile, couvert de forêts denses et fortement fortifié. Elle coordonna ses assauts avec l’AEF, menant de nombreux barrages roulants et utilisant des chars Renault FT, de l’artillerie lourde et un soutien aérien croissant. Malgré une résistance acharnée allemande, la supériorité logistique alliée fit la différence.

La victoire de la Meuse-Argonne, à laquelle les Français ont joué un rôle central sur les flancs, a permis d’encercler les forces allemandes en Champagne et en Lorraine. La pression cumulative exercée sur tout le front précipita la demande d’armistice allemande. Cette bataille est aussi un symbole de la coopération franco-américaine et une des plus grandes opérations de l’histoire militaire française par l’ampleur de son soutien logistique et humain.