
Prise d'Innsbruck
Résumé
La prise d'Innsbruck par les forces françaises, le 3 mai 1945, marque une des dernières offensives françaises en Europe. La ville, située stratégiquement dans la vallée de l'Inn, est investie par des unités de la 2e DB et des troupes alpines françaises, en coordination avec les Américains. Peu défendue, Innsbruck tombe rapidement sans combat majeur, les unités allemandes ayant abandonné toute tentative de résistance organisée.
Contexte historique
Après la percée en Allemagne du Sud et en Bavière, les forces françaises pénètrent dans le Tyrol autrichien. L'objectif est double : sécuriser les Alpes orientales pour éviter une retraite des forces allemandes vers l'Italie, et prévenir toute reconstitution d’un réduit national allemand dans les montagnes autrichiennes. L’Armée française agit en coopération avec la 7e Armée américaine, tout en affirmant sa présence autonome.
Déroulement et tactiques
Les troupes françaises progressent rapidement par les vallées alpines, en évitant les points de résistance sporadique sur les cols. La ville est encerclée depuis l’ouest et le sud, tandis que des patrouilles motorisées contrôlent les accès est pour intercepter les fuyards. La ville se rend après des pourparlers menés avec les autorités locales, permettant une occupation sans destruction.
Conséquences
La prise d'Innsbruck permet à la France de marquer son influence dans l’occupation de l’Autriche, malgré une prédominance anglo-américaine. Elle renforce aussi le prestige militaire français auprès des Alliés. C’est également une étape essentielle dans la neutralisation du Tyrol, évitant toute tentative de repli allemand dans les Alpes.