Bataille aérienne du printemps 1917

En parallèle de l'offensive du Chemin des Dames, les escadrilles françaises sont engagées dans une série d’affrontements aériens intenses contre la Luftstreitkräfte allemande. L’objectif : protéger les reconnaissances, couvrir les batteries, et intercepter les bombardiers ennemis. C’est durant cette période que les escadrilles françaises affrontent régulièrement le redouté Jasta 11 commandé par le Baron Rouge, Manfred von Richthofen.

L’aviation prend un rôle croissant dans les offensives de 1917. La France cherche à établir la supériorité aérienne pour garantir la réussite de l’offensive Nivelle. De nouveaux groupes de combat sont créés, organisés autour d’as comme Guynemer, Dorme ou Nungesser. En face, l’Allemagne a perfectionné sa tactique en formant des escadrilles de chasse autonomes.

Les Français utilisent des formations serrées de chasse pour protéger les reconnaissances et les bombardiers légers. Les combats tournoyants sont fréquents au-dessus des lignes. Les SPAD VII et Nieuport 17 rivalisent avec les Albatros D.III. Les pertes sont sévères des deux côtés. Les premiers bombardements de précision apparaissent sur les lignes arrières allemandes.

Bien que coûteuse, cette bataille aérienne permet à la France de maintenir une couverture aérienne active durant l’offensive. Elle entraîne une professionnalisation accrue des escadrilles, et pousse au développement de nouveaux appareils plus robustes comme le SPAD XIII. L’impact stratégique reste toutefois limité, en raison de l’échec global de l’offensive terrestre.