
Prise de Constance
Résumé
La ville de Constance, à la frontière suisse, est prise par la 1re Armée française les 26 et 27 avril 1945 sans résistance majeure. La ville, qui craignait des combats destructeurs, négocie sa reddition rapide avec les officiers français. Les forces allemandes présentes, désorganisées et démoralisées, n’opposent qu’une faible résistance, facilitant la prise stratégique de ce point frontalier.
Contexte historique
À la fin avril 1945, les armées alliées progressent sur tous les fronts. L’objectif de la 1re Armée est de sécuriser les rives du lac de Constance (Bodensee) pour couper la retraite de troupes allemandes vers l’Autriche et l’Italie. La ville de Constance, importante pour ses ponts et son accès vers la Suisse neutre, représente une cible clé. Les autorités civiles de la ville préfèrent éviter les combats, ce qui facilite l’avancée française.
Déroulement et tactiques
La stratégie consiste à encercler rapidement la ville en bloquant les routes d’accès depuis le nord et l’est. Des unités motorisées sont envoyées vers les ponts menant à la Suisse pour éviter toute fuite ou sabotage. Le franchissement du Rhin est soigneusement planifié, mais la résistance locale est minimale. La reddition de la garnison allemande est obtenue dans les heures qui suivent, permettant une occupation rapide.
Conséquences
La prise de Constance sécurise le flanc sud de l’avancée française et permet un contrôle total du lac de Constance. Elle empêche également la retraite de certains éléments allemands vers la Suisse, et participe à la fermeture de la poche sud allemande. C’est l’un des derniers succès territoriaux français avant la capitulation allemande.