
Siège de Saint-Venant
Résumé
Peu après la prise de Béthune, les Alliés poursuivent leur avancée en Artois en assiégeant Saint-Venant, un petit poste fortifié sur la Lys. La garnison française, en infériorité, tente de résister aux batteries de siège et aux assauts répétés mais se rend après 11 jours. Les pertes sont modérées mais la reddition rapide démontre l’épuisement du système défensif français dans la région.
Contexte historique
Saint-Venant, bien que modeste, contrôle un point de passage stratégique sur la Lys. Sa perte accélère la chute d’Aire-sur-la-Lys et marque l’effritement du front défensif établi par Vauban dans le nord.
Déroulement et tactiques
Siège rapide et concentré : tranchées d’approche, bombardements continus, artillerie rapprochée. La garnison mène quelques sorties infructueuses avant de capituler par manque de vivres et munitions.
Conséquences
Nouvelle perte pour les Français, qui voient leur ligne de défense désintégrée étape par étape. Cela facilite la campagne ennemie de l’automne 1710.