Bataille de la Selle
Résumé
La bataille de la Selle est une opération coordonnée des forces alliées, impliquant notamment des troupes françaises et australiennes, dans le cadre de la poursuite générale de l’armée allemande après la percée de la ligne Hindenburg. L’objectif est de franchir la rivière Selle et d’atteindre Le Cateau. Les combats sont acharnés, notamment autour des ponts et des hauteurs tenues par les Allemands, qui offrent une forte résistance. L’engagement est marqué par une excellente coopération interalliée et une supériorité aérienne et d’artillerie écrasante.
Contexte historique
Après les succès de septembre et début octobre 1918, les forces alliées cherchent à maintenir la pression et à empêcher les Allemands de se réorganiser. La rivière Selle forme une ligne naturelle défensive que l'ennemi utilise pour ralentir la progression. Le commandement allié, avec le soutien des Français sur le flanc droit, engage une vaste opération pour traverser la rivière, sécuriser les ponts et progresser vers le bastion stratégique de Le Cateau.
Déroulement et tactiques
L’assaut débute par une intense préparation d’artillerie, notamment avec des tirs de contre-batterie très précis et une couverture de fumigènes. L’infanterie progresse de nuit pour surprendre les défenseurs. Des unités françaises franchissent la rivière en plusieurs points malgré des feux nourris d’armes automatiques. L’utilisation combinée de chars, d’aviation tactique et de patrouilles motorisées permet de déborder les lignes allemandes. La coordination franco-australienne est exemplaire, assurant une poussée continue jusqu’à la prise de Le Cateau.
Conséquences
La victoire à la Selle ouvre la route de Valenciennes et rapproche les Alliés des frontières belges. La ligne de défense allemande est une nouvelle fois rompue, et l’ennemi est contraint de se replier précipitamment vers le nord-est. Ce succès stratégique contribue directement à l’effondrement du front allemand dans les semaines suivantes. L’implication française est significative et confirme la montée en puissance tactique et opérationnelle de l’armée française en cette fin de guerre.