
Siège et prise de Tyr
Résumé
Dernier grand port du Levant à résister aux croisés, Tyr est assiégée durant près de cinq mois par les troupes de Baudouin II, assistées d’une puissante flotte vénitienne et de nombreux chevaliers venus d’Occident, notamment de France.
Contexte historique
Après la prise de Césarée, Acre et Beyrouth, Tyr reste une place forte fatimide. Sa conquête est stratégique pour contrôler tout le littoral. L’appel de Baudouin II est entendu jusqu’en France, d’où viennent des renforts (notamment de Provence et Champagne).
Déroulement et tactiques
Blocus naval serré par les Vénitiens, attaques de sapeurs contre les murailles, tours de siège et bombardement continu. Une percée est évitée de justesse par la garnison, mais la faim et les maladies poussent Tyr à la reddition.
Conséquences
La chute de Tyr permet de compléter l’anneau de ports contrôlés par les Latins entre Antioche et Jérusalem. Les Vénitiens obtiennent des privilèges commerciaux majeurs. Le prestige des croisés en Occident en est renforcé.