
Bataille de Farafangana
Résumé
La bataille de Farafangana oppose une colonne française dirigée par le capitaine de vaisseau Lacombe à une coalition de résistants Merina et de peuples côtiers. Les Français, appuyés par l’artillerie navale, attaquent les positions ennemies retranchées à l’embouchure de la rivière Manampatrana. Après plusieurs heures de combats intenses et de tentatives de débordement, les forces locales cèdent et la ville est occupée.
Contexte historique
Malgré l’imposition du protectorat, la résistance au contrôle français reste forte dans le sud et l’est de Madagascar. Les chefs Merina, appuyés par les Betsileo et certains Bara, s’appuient sur les défenses naturelles de la région côtière pour ralentir la progression coloniale. La prise de Farafangana vise à sécuriser la côte et les routes intérieures.
Déroulement et tactiques
Le débarquement français est protégé par le feu des canonnières. Les troupes progressent le long de la rivière, utilisant des escarmouches et des attaques en tirailleurs pour fixer les défenses ennemies, puis concentrent un assaut principal sur le centre retranché. L’artillerie et la supériorité du feu permettent de forcer le passage.
Conséquences
La victoire à Farafangana consolide la domination française sur la côte sud-est et coupe un axe d’approvisionnement essentiel à la résistance intérieure. Elle encourage d’autres chefs locaux à se rallier ou à déposer les armes. L’opération prépare la voie à la conquête totale de l’île qui culminera lors de la campagne de 1895.