Combats aériens de Cambrai

Durant la bataille terrestre de Cambrai, marquée par l’usage massif de chars par les Britanniques, les escadrilles françaises assurent des missions de couverture, d’observation et de bombardement sur les positions allemandes. Les combats aériens s’intensifient face aux Jastas allemandes, notamment autour de Bourlon Wood et Marcoing. Les pilotes français participent activement aux appuis tactiques pour ralentir la contre-attaque allemande.

La bataille de Cambrai, déclenchée par les Britanniques, marque un tournant dans la guerre mécanisée. Bien que la France ne soit pas directement responsable de l’assaut terrestre, elle engage ses escadrilles dans le ciel pour soutenir l’offensive, protéger les lignes de communication et intercepter les reconnaissances ennemies.

Les Français privilégient la supériorité de manœuvre : vols à basse altitude pour mitrailler les tranchées, bombardement léger sur les ponts ferroviaires, appui aux chars. Les escadrilles subissent de lourdes pertes face aux redoutables pilotes allemands comme Paul Bäumer ou Bruno Loerzer.

Les missions aériennes françaises, bien que coûteuses, permettent de ralentir les mouvements allemands lors de leur contre-offensive. Cette bataille renforce la doctrine d’appui aérien rapproché en lien avec l’infanterie et les blindés. Elle confirme également l’importance croissante de la maîtrise du ciel en 1918.